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Communiqués/dossiers - 30.10.2024
Rayonnement international : l’Inserm célèbre à Washington 60 ans de recherche et d’innovation
À l’occasion de son 60e anniversaire, l’Inserm met à l’honneur sa collaboration scientifique avec les États-Unis et le Canada. Cette relation privilégiée et fructueuse de l’Institut avec l’Amérique du Nord s’est incarnée à travers la tenue d’une journée d’échanges scientifiques et institutionnels le 29 octobre 2024, à l’ambassade de France à Washington en présence du Pr Didier Samuel, président-directeur général de l’Inserm, et de nombreuses institutions partenaires.
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Communiqués/dossiers - 29.10.2024
Une supplémentation en vitamine pourrait améliorer certains symptômes d’une myopathie sévère
La myopathie myotubulaire est une maladie génétique rare due à des mutations d’un gène, le gène MTM1. Une étude menée chez l’animal par des chercheurs de l’Inserm du CNRS et de l’université de Strasbourg à l’IGBMC, en collaboration avec des équipes américaines apporte des précisions sur les mécanismes sous-jacents de cette maladie. Ces travaux, publiés dans la revue Science, suggèrent qu’une supplémentation en vitamine K pourrait améliorer certains symptômes de la maladie, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives thérapeutiques.
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Communiqués/dossiers - 25.10.2024
Une étude internationale caractérise pour la première fois un nouveau type de rejet de greffe rénale
En cas d’insuffisance rénale, la transplantation est le traitement de choix. Toutefois, le risque de rejet demeure important. Une meilleure compréhension de la réponse immunitaire lors du rejet de greffe rénale – et notamment du phénomène d’inflammation microvasculaire – pourrait contribuer à une meilleure prise en charge diagnostique et thérapeutique des patients. Une étude menée par des chercheurs de l’Inserm, de l’AP-HP et de l’université Paris Cité, en collaboration avec des partenaires internationaux, a caractérisé pour la première fois des nouvelles formes de rejet de greffe rénale et leur impact sur la survie à long terme des greffons rénaux.
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Communiqués/dossiers - 24.10.2024
Prédominance de la transmission zoonotique du virus mpox en République démocratique du Congo
L’Afrique centrale, et la République démocratique du Congo (RDC) en particulier, paie un lourd tribut face aux flambées épidémiques successives de mpox. Jusqu’à présent, la diversité génétique du virus n’avait pas été bien documentée dans cette région du monde. Pour la première fois, dans le cadre du projet AFROSCREEN et du projet PANAFPOX, des équipes de l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) en RDC, de l’IRD et de l’Inserm ont fourni de nouvelles informations importantes concernant la diversité génétique de mpox circulant en RDC et sur le type de transmission prédominant.
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Communiqués/dossiers - 21.10.2024
Diabète : découverte de nouveaux liens entre le diabète de type 2 et le cancer du pancréas
Une étude menée par des scientifiques de l’Inserm, du CNRS, du CHU de Lille, Université de Lille, Institut Pasteur de Lille, publiée dans la revue Diabetes , révèle comment le diabète de type 2 peut provoquer des changements épigénétiques menant au cancer du pancréas. Dirigée par le Dr Amna Khamis et le Pr Froguel de l’Université de Lille, cette recherche offre de nouvelles perspectives pour la prévention et le traitement de l’un des cancers les plus agressifs.
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Communiqués/dossiers - 15.10.2024
Les mutations de résistance au nirsévimab apparaissent rarement chez le virus respiratoire syncytial (VRS)
Le nirsévimab est un anticorps ciblant le virus respiratoire syncytial (VRS). Mis à disposition en France depuis septembre 2023, il est indiqué chez les nouveau-nés et nourrissons dans la prévention des bronchiolites causées par le VRS. Sa large diffusion soulève cependant la question de l’apparition de mutations de résistance. La plus grande étude de surveillance prospective de la sensibilité au nirsévimab menée à ce jour, l’étude POLYRES, vient de livrer ses conclusions. Les scientifiques ont montré que les mutations de résistance au nirsévimab étaient très rares chez le VRS.
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Communiqués/dossiers - 09.10.2024
Des réseaux cérébraux associés aux ruminations mentales et leur évolution chez le jeune adulte
Une étude décrit pour la première fois les réseaux cérébraux associés aux ruminations mentales ces pensées répétitives, et leur évolution entre les âges de 18 et 22 ans. Ce travail mené par l’équipe Inserm « Trajectoires développementales en psychiatrie » (Inserm/ENS Paris-Saclay) au sein du Centre de mathématiques appliquées Borelli montre également une association entre les réseaux cérébraux des ruminations et certains symptômes psychiatriques. Les chercheurs se sont appuyés sur la cohorte IMAGEN destinée à explorer la santé mentale de jeunes européens à partir de 14 ans.
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Communiqués/dossiers - 08.10.2024
Grandes causes de décès en France en 2022
La Direction de la recherche, des études et de l’évaluation des statistiques (DREES), le Centre d’épidémiologie des causes médicales de décès de l’Inserm (CépiDc-Inserm) et Santé Publique France analysent les causes médicales de décès des personnes résidentes et décédées en France en 2022.
Deux études complémentaires, qui présentent ces résultats, sont publiées conjointement dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (Santé publique France) et dans un Études et Résultats (DREES). Elles s’appuient sur la statistique nationale des causes de décès produite par le CépiDc de l’Inserm à partir du recueil exhaustif et de l’analyse des volets médicaux des certificats de décès. -
C'est dans l'air - 01.10.2024
Octobre Rose : l’Inserm poursuit les recherches en faveur des patientes
Le mois « Octobre Rose » est consacré à sensibiliser au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche. Si depuis quelques années la mortalité liée au cancer du sein diminue, l’incidence continue d’augmenter. À l’Inserm, de nombreuses équipes de recherche sont mobilisées pour mieux comprendre la maladie et améliorer son diagnostic mais aussi pour offrir aux patientes un meilleur suivi sur le long terme.
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Communiqués/dossiers - 24.09.2024
Accidents de la vie courante chez les enfants de moins de 15 ans : 550 000 consultations en médecine générale et en pédiatrie par an en France hexagonale
Les accidents de la vie courante regroupent les accidents domestiques, de sports et de loisirs, ceux qui surviennent à l’école et lors de tout autre moment de la vie privée. Ils sont la première cause de décès chez les enfants de 1 à 4 ans, et la deuxième cause de décès chez les 5 à 14 ans. La plupart de ces accidents étant évitables, il est essentiel de disposer de données détaillées et actualisées sur leurs caractéristiques afin de mieux cibler les actions de prévention. A cette fin, la Direction générale de la santé a diligenté une étude – l’étude AVICOU – auprès des équipes Inserm et Sorbonne Université du réseau Sentinelles.