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L’arthrose est une maladie invalidante aux diverses étiologies, dont la plus récemment décrite est le syndrome métabolique (SMet). Pour la première fois, des chercheurs du laboratoire de recherche « Ingénierie moléculaire et physiopathologie articulaire » (Cnrs/Université de Lorraine) et du laboratoire « Défaillances cardiovasculaires aiguë et chronique » (Inserm/Université de Lorraine) à Nancy, ont décrit le développement spontané de ce type d’arthropathie dégénérative dans un modèle murin de SMet. Hervé Kempf, Anne Pizard, chercheurs Inserm, et leurs collaborateurs, ont ainsi caractérisé l’existence de lésions arthrosiques de l’articulation tibio-fémorale en présence de désordres métaboliques.
Ce nouveau modèle expérimental d’arthrose métabolique a également permis de démontrer qu’un traitement chronique avec un antagoniste du récepteur des minéralocorticoïdes (ARM), déjà utilisé dans l’insuffisance cardiaque et proposé plus efficace chez les patients obèses, améliore les atteintes articulaires.
Ces travaux font l’objet d’une lettre dans la revue Annals of the Rheumatic Diseases.
Pour les chercheurs, « ces résultats permettent de proposer les ARM comme nouvelle indication thérapeutique potentielle dans l’arthrose métabolique », une hypothèse qu’ils comptent rapidement tester dans une étude clinique.
Ces travaux ont fait l’objet d’un dépôt de demande de brevet par Inserm transfert
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