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Mathias Pessiglione znguvnf.crffvtyvbar@tznvy.pbz
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Florent Meyniel syberag.zrlavry@tznvy.pbz
Avant de nous engager dans un effort, notre cerveau décide de son opportunité en évaluant les coûts qu’il implique et les bénéfices qu’on peut en tirer. Une question reste cependant peu explorée : comment, au cours d’un effort, le cerveau décide-t-il qu’il est temps de faire une pause ? Florent Meyniel & Mathias Pessiglione, de l’unité Inserm 975 ” Centre de recherche en neurosciences de la pitié salpétrière”, ont proposé que l’accumulation et la dissipation d’un signal cérébral de fatigue déclenchent respectivement la décision d’arrêter ou de reprendre un travail en cours.
Pour tester cette hypothèse, les auteurs ont développé un test dans lequel 39 participants ont été invités à serrer une poignée de force en échange d’un paiement qui était proportionnel à la durée de leur effort.
Les auteurs ont utilisé deux techniques d’imagerie cérébrale pour enregistrer l’activité cérébrale des participants au cours du test, l’une pour localiser précisément le signal et l’autre pour caractériser sa dynamique temporelle.
Selon leurs résultats, le signal cérébral recherché correspondrait à l’activité d’une région particulière du cerveau, l’insula postérieure, qui est par ailleurs impliquée dans la perception de douleur. Ce signal s’accumule pendant la production d’effort, d’autant plus vite que la force imposée était accrue, et se dissipe pendant le repos, avec une vitesse proportionnelle aux enjeux monétaires. De plus la perspective d’un gain monétaire important permet aux sujets de repousser littéralement leurs limites, c’est à dire d’élever le seuil de fatigue à partir duquel le cerveau déclenche la pause.
©fotolia
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Florent Meyniel syberag.zrlavry@tznvy.pbz
Neurocomputational account of how the human brain decides when to have a break
Florent Meyniela,b,c, Claire Sergentb,c,d, Lionel Rigouxa,b,c, Jean Daunizeaua,b,c,e, and Mathias Pessiglionea,b,c,e,1
PNAS, janvier 2013