Contact Chercheur
Guillaume Fond
Unité Inserm 955 » Institut Mondor de recherche biomédicale »
01 49 81 32 90 // 01 49 81 35 30
Soumis à une rude pression et à une charge de travail intense, les étudiants en médecine tentent de booster leurs performances par tous les moyens. Une étude de l’Inserm révèle qu’un tiers d’entre eux auraient recours à des psychostimulants.
Une population de 1718 étudiants en médecine français (âgés de 27 ans en moyenne, dont 37% d’hommes) a été interrogée au sujet de son utilisation de psychostimulants. Les chercheurs de l’Inserm ont relevé les motivations ainsi que les caractéristiques socio-démographiques et académiques des participants.
Les résultats de l’étude montrent que les recommandations de santé publique visant à restreindre les prescriptions de méthylphénidate et du modafinil sont très probablement efficaces. Les étudiants en consomment donc moins mais se rabattent sur les corticoïdes plus faciles d’accès. Pour les chercheurs il s’agit d’un nouveau problème de santé publique étant donné les effets secondaires sévères potentiels de ces substances.
Guillaume Fond
Unité Inserm 955 » Institut Mondor de recherche biomédicale »
01 49 81 32 90 // 01 49 81 35 30
(Mis)use of Prescribed Stimulants in the Medical Student Community: Motives and Behaviors : A Population-Based Cross-Sectional Study
Guillaume Fond, MD, PhD, Martine Gavaret, MD, PhD, Christophe Vidal, MD, PhD, Lore Brunel, Msc, Jean-Pierre Riveline, MD, PhD, Jean-Arthur Micoulaud-Franchi, MD, PhD, and Philippe Domenech, MD, PhD