
Des chercheurs ont identifié des biomarqueurs chez les patients obèses atteints « maladie du foie gras » expliquant ce risque plus élevé de maladie sévère.
L’infection virale Zika est toujours un problème de santé publique mondial. Son agent pathogène est le virus Zika transmis par les moustiques du genre Aedes. Depuis 2007, de nombreuses épidémies ont été recensées en Asie et en Afrique, et plus récemment en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Si le virus est bien connu par les chercheurs et médecins, la fréquence d’apparition des complications neurologiques, leurs tableaux cliniques et leurs pronostics restent encore très énigmatiques. Dans une étude publiée dans Neurology, des équipes de chercheurs français*ont réussi à lever le voile sur les effets à long terme de ce virus.
L’équipe VirPath du CIRI, en collaboration avec le laboratoire du Dr Guy Boivin (chaire de recherche du Canada sur les virus émergents, a développé et validé une stratégie innovante qui consiste à identifier et exploiter directement des échantillons infectieux prélevés cliniquement, afin de sélectionner et d’utiliser des médicaments déjà commercialisés pour soigner d’autres virus (on parle alors de « repositionnement de médicaments »). Ce programme a été financé par l’Inserm, la DGOS, l’Agence National de la Recherche, la Région Auvergne Rhône-Alpes, l’Université Claude Bernard et l’Université Laval.
Le paludisme reste une cause majeure de mortalité dans le monde, notamment en Afrique. La maladie est due à un parasite du genre Plasmodium transmis à l’homme par un moustique.
Deux équipes de l’Inserm viennent de démontrer que le virus Zika peut infecter l’’épithélium pigmentaire de la rétine humaine et serait ainsi potentiellement capable de provoquer des atteintes rétinienne. Cette étude est publiée dans Journal of Virology.
Afin d’étudier l’étiologie auto-immune potentielle, des chercheurs de l’Inserm à l’Unité 1043 “Centre de Physiopathologie de Toulouse-Purpan” (Inserm/Université de Toulouse/CNRS) ont développé un modèle de souris simulant la narcolepsie.
L’équipe de recherche montre dans un article publié dans le Journal of the American Society of Nephrology que certains globules blancs activés lors de la réponse immunitaire, les monocytes, exercent un effet protecteur sur le tissu rénal chez des souris modèles de septicémie.
Dans la glande mammaire, les canaux galactophores sont indispensables car ils sont les conduits par lesquels le lait est amené vers le mamelon. A l’intérieur des cellules qui les tapissent, les cellules luminales, les organites et protéines sont répartis de manière asymétrique. Cette « polarité » cellulaire est l’élément clé de leur bon fonctionnement.