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Anne Dejean-Assémat, lauréate du Grand Prix Inserm 2014

La cérémonie annuelle des Prix Inserm de la recherche médicale se tiendra le 3 décembre 2014 au Collège de France en présence de Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche et Yves Lévy, Président-directeur général de l’Inserm. Huit prix seront décernés aux personnalités scientifiques qui contribuent, par leurs travaux, aux progrès de la recherche et à l’excellence de l’Institut. La cérémonie clôturera une année exceptionnelle, rythmée par plus d’une centaine de manifestations célébrant le 50ème anniversaire de l’Inserm.

L’événement sera retransmis en direct sur le site de l’Inserm.

Le Grand Prix Inserm est attribué à Anne Dejean-Assémat, directrice de l’Unité mixte Inserm/Institut Pasteur 993 « Organisation nucléaire et oncogenèse », pour l’ensemble de ses recherches sur les mécanismes moléculaires et cellulaires impliqués dans le développement des cancers chez l’Homme.
PhotoCP webAnne Dejean-Assémat ©Inserm

Cette chercheuse a établi le rôle mutagène du virus de l’hépatite B dans le cancer du foie. Elle a identifié l’un des premiers récepteurs de l’acide rétinoïque (RAR), la forme active de la vitamine A, puis démontré son rôle dans certains cancers humains.

En découvrant l’altération systématique du récepteur de cet acide chez les patients atteints de leucémies aiguës promyélocytaires et l’altération cellulaire associée, Anne Dejean-Assémat a, avec ses collègues, clarifié les bases moléculaires et cellulaires de la leucémogénèse et permis de mettre au jour les mécanismes impliqués dans l’efficacité du traitement de ce type de leucémie. Ces observations constituent l’un des exemples les plus illustratifs de thérapie ciblée du cancer.

Les autres lauréats :

Depuis 2004, un Prix d’Honneur et un Prix International sont décernés, témoignant de la carrière de personnalités scientifiques particulièrement éminentes. Le Prix d’Honneur 2014 sera décerné à William Vainchenker (Unité 1009 Inserm/ Institut Gustave-Roussy/Université Paris-Sud), le Prix International à Sir Leszek Borysiewicz (Université de Cambridge, Royaume-Uni).

Les Prix Recherche distinguent des chercheurs, enseignants-chercheurs et cliniciens-chercheurs, dont les travaux ont particulièrement marqué le champ de la recherche fondamentale, de la recherche clinique et thérapeutique et de la recherche en santé publique. Les lauréats 2014 sont Nadine Cerf-Bensussan (Unité 1163 Institut Imagine/Université Paris-Descartes) et Hélène Dollfus (Unité 1112 Inserm/Université de Strasbourg).

Les Prix Innovation récompensent des ingénieurs, techniciens ou administratifs pour des réalisations originales au service de l’accompagnement de la recherche. Les lauréats 2014 sont Frédéric De Bock (Unité 661 Inserm/CNRS/Universités de Montpellier 1et 2) et Mathieu Ducros (Unité 1128 Inserm/ Université Paris-Descartes).

Depuis 2013, un Prix Opecst-Inserm est remis conjointement par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques et l’Inserm. Il vise à récompenser un chercheur pour son implication dans la valorisation des résultats de la recherche. Le lauréat 2014 est Mickaël Tanter (Unité 979 Inserm/CNRS/ESPCI de Paris).

Pour en savoir plus :

La biographie détaillée d’Anne Dejean-Assémat est consultable sur le site de l’Académie des sciences

Des photos des lauréats sont disponibles en téléchargement sur Serimedis, la banque d’images de l’Inserm

Des films consacrés aux travaux des lauréats seront disponibles dès le 4 décembre sur Serimedis

Ebola : le point sur la recherche en France

L’épidémie d’Ebola continue de s’étendre, en Afrique de l’Ouest en particulier. Selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), daté du 17 octobre, 9.216 cas d’Ebola ont été recensés et 4.555 personnes en sont décédées.

Laboratoire P4 Jean Mérieux/Inserm.

F. Guenet/Inserm

Dans le contexte actuel de l’épidémie d’Ebola, la nécessité d’une mobilisation rapide de la recherche française pour y répondre s’est vite imposée.

A ce titre, la Ministre de la Santé et la Secrétaire d’Etat à l’Enseignement Supérieur et à la Recherche ont confié à Aviesan en août 2014, la préparation et l’organisation de la réponse de la recherche française aux émergences infectieuses.

Fort de son expérience passée et reconnue dans la coordination de la recherche lors de l’épidémie H1N1 en 2009 et plus récemment en réponse à l’émergence du virus Chikungunya dans les Caraïbes en 2013, l’Institut de microbiologie et maladie infectieuse d’Aviesan a bénéficié du savoir-faire du réseau REACTing (voir p. 11 dossier de presse)pour monter le programme de recherche Ebola.

Ce réseau s’appuie sur les équipes, centres de recherche et plateformes existantes en France et dans les pays du Sud.

Dans leur mise en place, ces projets sont coordonnés principalement par des équipes de l’Inserm, du CEA, de l’Institut Pasteur, de l’IRD, des Universités, sans oublier un partenariat étroit avec des équipes en Guinée, Côte d’Ivoire et Sénégal. Le réseau des sites ANRS ainsi que des chercheurs de l’Afrique de l’Ouest ont aussi été mobilisés.

infographie-aviesan-ebola copyright Inserm

© Inserm

Lire l’intégralité du dossier de presse sur le site d’Aviesan

L’Inserm reçoit une mention honorable au « Digital PR Award » dans la catégorie « Online Newsroom » pour sa salle de presse

Lors d’une cérémonie à New York qui s’est tenue le 10 octobre 2014, l’Inserm a reçu l’une des quatre mentions honorables du « Digital PR award » qui distingue sa salle de presse en ligne bilingue, presse.inserm.fr, dans la catégorie de la meilleure « Online Newsroom ».


Le concours international Digital PR Award, organisé par le groupe PR News, salue les initiatives digitales les plus innovantes dans le domaine des relations publiques digitales. Il reconnaît les organisations qui ont pris des risques, ont fait d’énormes progrès et comprennent la puissance de la communication digitale dans les relations publiques.

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Juliette Hardy, attachée de presse à l’Inserm, à la cérémonie des Digital PR Awards © Susan


La salle de presse de l’Inserm, lancée par le service de presse depuis le début de l’année 2013, en collaboration avec les professionnels de Newround, a été réalisée afin de faciliter l’accès des journalistes aux résultats des travaux menés par des chercheurs de l’Inserm. Cette initiative digitale, mise en place pour répondre à leurs besoins d’information, s’adapte à l’évolution des pratiques dans un contexte où les médias sociaux notamment ne cessent de se développer. La salle de presse est en moyenne consultée par 21 500 utilisateurs par mois (visiteurs uniques), en France comme à l’étranger, ce qui permet d’accroître la notoriété internationale de l’Inserm.

Le service de presse de l’Inserm, service du Département de l’Information Scientifique et de la Communication de l’Inserm (DISC), est honoré de l’attribution de cette mention honorable à une institution publique française. 
Celle-ci contribue à récompenser les efforts réalisés par l’Inserm pour assurer sa mission de diffusion auprès d’un large public, notamment via les médias, de l’information scientifique.

A propos de l’Inserm :

Créé en 1964, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) est un établissement public à caractère scientifique et technologique, placé sous la double tutelle du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche et du ministère de la Santé. Ses chercheurs ont pour vocation l’étude de toutes les maladies, des plus fréquentes aux plus rares, à travers leurs travaux de recherches biologiques, médicales et en santé des populations. L’Inserm célèbre ses 50 ans en 2014.

Pour en savoir plus:

Sur PR News
Sur le PR Digital Award

L’Inserm célèbre ses 50 ans : les dates à retenir en cette fin d’année

Dans le cadre de son 50ème anniversaire, l’Inserm vient à la rencontre du grand public et organise de nombreux événements à travers la France. L’occasion de mieux comprendre les enjeux actuels de la recherche grâce à l’intervention des personnels, partenaires et tutelles de l’institut.

Les temps forts de cette fin d’année :

Les prochaines Conférences citoyennes et gratuites « Santé en questions », organisées par l’Inserm et Universcience, auront lieu de 19h à 20h30 les 25 septembre, 16 octobre et 27 novembre à la Cité des sciences et de l’industrie de Paris en duplex avec les acteurs régionaux de la culture scientifique et technique. Elles auront respectivement pour thème « Santé mentale : les nouvelles approches », « Pollution, perturbateurs endocriniens : quels risques ? » et « VIH : quels progrès médicaux en France ? ».
Pour en savoir plus sur la programmation des conférences, rendez-vous sur le blog Inserm « Santé en questions » et sur le site de la Cité des sciences et de l’industrie.

Depuis le mois de juillet, le Science Tour, un dispositif pédagogique itinérant sillonne la France à la rencontre du grand public et des scolaires. Des outils pédagogiques et ludiques (exposition interactive, expériences, jeux, modélisations, investigations, films) sont proposés.
Pour en savoir plus sur le programme et son passage près de chez vous, consultez le site du Science Tour.

Après le succès des deux premières journées « Les Chercheurs Accueillent les Malades« , l’Inserm ouvre à nouveau ses laboratoires aux personnes malades et à leur famille afin d’encourager le dialogue, l’échange et les questions. Le vendredi 3 octobre sur le thème Nutrition Métabolisme, plus de 80 chercheurs de l’Inserm accueilleront, avec de nombreux délégués des 9 associations de malades partenaires, les personnes concernées par le diabète, l’obésité, l’hémochromatose, les lipodystrophies, les maladies intestinales chroniques et le cancer du sein.
Le vendredi 28 novembre, il sera question de maladies neurologiques et dégénératives. Les chercheurs de l’Inserm, en partenariat avec 10 associations de malades, ouvriront 30 laboratoires pour parler des avancées de la recherche et des enjeux de leurs travaux.
Informations et inscriptions sur le site des CAM.

La cérémonie de remise des Prix Inserm de la recherche médicale aura lieu le mardi 2 décembre au Collège de France. Pour clôturer ce cinquantenaire, 8 prix seront décernés aux femmes et aux hommes qui construisent au quotidien l’excellence scientifique de l’Institut.

Retrouvez l’ensemble du dossier consacré aux 50 ans de l’Inserm sur la salle de presse

Alim Louis Benabid reçoit le prix Lasker 2014

Le Prix Lasker 2014 vient d’être décerné à Alim-Louis Benabid, directeur de l’Unité Inserm 318 « Neurobiologie préclinique » de 1988 à 2006 et lauréat en 2008 du prix d’honneur de l’Inserm, pour ses travaux sur la stimulation cérébrale profonde dans le traitement de la maladie de Parkinson.

Le Prix Lasker récompense depuis 1945 les chercheurs les plus brillants ayant contribué à de grandes avancées dans le diagnostic, le traitement et la prévention des maladies humaines. Il est considéré par l’ensemble de la communauté internationale comme l’antichambre du prix Nobel. Le Pr Benabid est le 8ème Français à obtenir ce prix.

Prix d'Honneur Inserm 2008 : Alim-Louis Benabid

© Inserm/Latron, Patrice

Né le 2 mai 1942 à la Tronche, près de Grenoble, Alim-Louis Benabid a passé son enfance à Sétif, en Algérie. Il revient en France mener ses études secondaires à Grenoble et ses études supérieures aux facultés de médecine et des sciences de Paris.

Interne des hôpitaux, docteur en médecine (1970), Docteur ès sciences en physique (1978) et professeur de de biophysique à l’université Joseph-Fourier de Grenoble, il dirige l’unité de recherche 318 de l’Inserm « Neurobiologie préclinique » de 1988 à 2006.

Alim-Louis Benabid a centré ses recherches sur plusieurs pathologies du cerveau, en particulier les tumeurs et les mouvements anormaux, et développé la chirurgie dite « stéréotaxique », qui permet de cibler de façon très précise certaines zones du cerveau. Il en a étendu les applications au traitement de patients atteints de la maladie de Parkinson résistants aux médicaments et à celui d’autres troubles cérébraux.

Entre 1987 et 1991, Alim-Louis Benabid et ses collaborateurs développent une technique visant à implanter des électrodes dans le cerveau de patients atteints de la maladie de Parkinson en vue de procéder à des stimulations électriques à haute fréquence. Ils obtiennent ainsi la disparition des symptômes moteurs (tremblement, akinésie, rigidité) de la maladie. Cette intervention présente une efficacité remarquable, une très faible morbidité et permet de diminuer les traitements médicaux. Elle constitue actuellement le traitement chirurgical le plus efficace de la maladie de Parkinson et apporte également des données fondamentales d’un intérêt théorique considérable.

Alim-Louis Benabid a également élargi les indications de la stimulation électrique profonde à d’autres pathologies : dystonies, épilepsie rebelle, troubles obsessionnels compulsifs.

L’introduction d’électrodes dans le cerveau, technologie mise au point sous sa direction, a été saluée par le monde scientifique international comme étant une découverte majeure.

Alim-Louis Benabid oriente ensuite ses travaux vers la compréhension des mécanismes d’action de la stimulation cérébrale profonde à haute fréquence et la mise en évidence de ses possibles effets à long terme, notamment neuroprotecteurs, sur l’évolution naturelle de la maladie de Parkinson. Il s’attache également à l’identification précise des cibles efficaces et des réseaux neuronaux mis en jeu lors de cette intervention.

Yves Lévy, Président-Directeur général de l’Inserm tient à adresser toutes ses félicitations à Alim Louis Benabid : « Ce prix prestigieux est à l’image de ses brillants travaux sur la maladie de Parkinson qui améliorent significativement le quotidien des malades. L’attribution de ce prix internationalement reconnu confirme l’excellence de la recherche biomédicale française. Il souligne également l’importance de mener en parallèle une recherche fondamentale et une recherche clinique de haut niveau. »

Conseiller scientifique auprès du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) depuis 2007,il associe aujourd’hui ses recherches dans ce domaine à celles menées dans le champ des nanotechnologies, dans le cadre du projet CLINATEC. Développé par la direction de la recherche technologique du CEA, en partenariat avec le CHU de Grenoble, l’Inserm et l’université Joseph Fourier de Grenoble, ce laboratoire de recherche biomédicale dédié aux applications des micro-nanotechnologies pour la santé répond à un enjeu de santé public majeur : développer de nouvelles approches thérapeutiques des maladies cérébrales.

Le Comité d’éthique de l’Inserm rend publiques deux notes sur la recherche sur l’embryon et sur le genre

A l’occasion de leur première grande réunion annuelle, qui a eu lieu ce mardi 17 juin à l’Auditorium de l’Hôpital Européen Georges Pompidou, plusieurs groupes de travail du Comité d’éthique de l’Inserm dont le groupe « Embryon & développement » et le groupe « Genre et recherche en santé » rendent leur avis sous forme de note.

Il s’agit d’un point d’étape assorti de recommandations d’actions pratiques au sein de l’Inserm pour développer dans les meilleurs conditions éthiques la recherche sur l’embryon et faire prendre conscience aux scientifiques de l’impact du genre sur la recherche en santé.

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©Inserm/ E. Valjent

Le comité d’éthique de l’Inserm dont l’ensemble des membres a été renouvelé l’an dernier a pour mission de créer le dialogue entre le monde de la recherche scientifique et médicale et la société. Composé actuellement de sept groupes de travail différents selon les thématiques qu’ils abordent, ces derniers peuvent être « saisi » ou s’autosaisir pour réfléchir sur les questions éthiques.

Résumé de la note du groupe « Embryon & développement »

Ce groupe s’intéresse aux recherches concernant l’obtention de cellules germinales et de gamètes à partir de cellules souches, aux recherches à visée cognitive sur l’embryon et aux recherches sur l’embryon susceptibles d’améliorer les traitements de l’infertilité et les résultats de l’assistance médicale à la procréation (AMP).

Le groupe de travail conclut sa réflexion en délivrant des indications qui pourraient être prises en compte pour faire avancer la recherche sur l’embryon :

  • Faciliter et promouvoir les recherches sur l’embryon, en développant une information auprès du public et des décideurs, en faisant apparaitre de manière plus claire ce thème de recherche parmi ceux susceptibles d’être financés par les organismes publics et en organisant de manière plus rationnelle la collecte, la conservation et la mise à disposition pour les équipes de recherche des embryons surnuméraires congelés ne faisant plus l’objet d’un projet parental et donnés à la recherche selon les modalités définies par les lois de bioéthique dans des structures dédiées de type :« embryothèques ».
  • Revoir l’encadrement de la recherche qui doit rester toujours aussi exigeant mais qui devrait être mieux adapté, plus cohérent et plus simple dans ses procédures.
  • Adapter les procédures de consentement au type d’embryon donné à la recherche et au moment où ce don est effectif. Ce consentement, révocable, pourrait être donné pour une (ou plusieurs) catégorie (s) de recherche plutôt que pour un projet précis.
  • Elaborer avec les chercheurs et les praticiens de l’AMP concernés des référentiels ou des recommandations chaque fois que nécessaire comme par exemple, les critères de congélation ou les procédures de destruction des embryons. Ces référentiels et recommandations devraient pouvoir être révisés régulièrement et simplement au fil des avancées et des évolutions technologiques.

Lien pour lire la note  » État de la recherche sur l’embryon humain et propositions »


Résumé de la note du groupe « Genre et recherche en santé »

Le groupe « Genre et recherche en santé » a été mis en place afin de sensibiliser à l’impact du genre sur la recherche en santé les chercheurs de l’Inserm. Il s’agit aussi d’être entendu au-delà des laboratoires de l’Inserm en participant à des débats de société accessibles à tous, patients, médecins et acteurs de la recherche en santé.

Les différences selon le sexe en matière de santé publique sont bien établies dans les enquêtes épidémiologiques. Cependant, force est de constater que les recherches se donnant pour objet de comprendre de tels écarts dans une perspective de genre restent rares en France, contrairement aux pays anglo-américains et européens.

La dimension du genre est également souvent négligée dans les travaux de recherche biomédicale. Rares sont les études qui s’interrogent sur la contribution des facteurs sociaux aux différences entre les sexes dans la physiologie et la pathologie.

Le groupe propose les pistes d’action suivantes :

  • Enquêter sur les recherches menées à l’Inserm impliquant un intérêt pour le genre en collaboration avec les laboratoires de sciences humaines et sociales.
  • Monter des d’ateliers pédagogiques sur la notion de genre et l’articulation genre/santé, avec pour objectifs de :

– Sensibiliser les chercheurs au fait que la biologie ne doit pas masquer le rôle joué par les constructions sociales dans les comportements de santé.

– Questionner les modalités cliniques de prise en charge, de soins, de dépistage, de suivi… au prisme du genre.

– Développer de nouvelles approches méthodologiques de la recherche avec l’outil du genre dans la compréhension du normal et du pathologique.

Les domaines de recherche abordés seront entre autre : santé reproductive, endocrinologie, cardiologie, neurosciences etc. et les implications en santé publique

  • Formuler des recommandations aux CPP (Comité de protection des personnes) et aux ERRE (Espace de réflexion éthique régional) pour introduire la question du genre dans l’examen des protocoles de recherche clinique en accord avec les récentes régulations européennes.

Lire la note « Genre et recherche en santé »

Pour Hervé Chneiweiss, président du comité d’éthique de l’Inserm, ce premier grand rendez-vous : « est non seulement le moment de rendre compte de notre première année de travail mais d’engager le dialogue avec nos collègues et un public plus large, écouter leurs critiques, entendre leurs questionnements qui alimenteront nos travaux de l’année prochaine »

Consulter la page dédiée au comité d’éthique de l’Inserm

Yves Lévy, nouveau Président-directeur général de l’Inserm

Yves Lévy vient d’être nommé, en conseil des ministres, Président-directeur général de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Le Professeur Yves Lévy est spécialiste en immunologie. Médecin, Yves Lévy est aussi chercheur et universitaire. Son activité de recherche est orientée sur la compréhension du développement du système immunitaire et sa pathologie. Il a également coordonné et développé une vingtaine d’essais cliniques nationaux et internationaux d’immunothérapie et de vaccination contre des infections par le VIH, certains déficits immunitaires et des maladies infectieuses. Son parcours scientifique a toujours allié recherche fondamentale et clinique.

Yves-LevyYves Lévy ©Inserm/ F Guenet

Depuis 1985, il a travaillé successivement dans plusieurs unités de recherche Inserm. Il est notamment depuis 1999 directeur de l’équipe « Développement lymphoïde normal et dans l’infection par le VIH » au sein de l’Unité Inserm 955. De 1996 à aujourd’hui, Yves Lévy dirige le service d’immunologie clinique et de Maladies infectieuses à l’hôpital Henri Mondor de Créteil.

En 2006, Yves Lévy devient directeur scientifique du programme vaccinal de l’Agence nationale de la recherche sur le Sida et les hépatites virales (ANRS). En 2011, il crée dans le cadre du programme investissement d’avenir le labex « Vaccine Research Institute ». Son programme scientifique est fondé sur les avancées récentes dans les domaines de l’immunologie fondamentale, de la génomique, dans la connaissance de la biologie des systèmes et le développement d’outils innovants d’évaluation de la réponse immunitaire.

De 2010 à 2012, Yves Lévy est vice-doyen de la faculté de médecine de Créteil (UPEC). Il devient ensuite conseiller spécial auprès de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Yves Lévy succède, à 56 ans, au Pr André Syrota qui dirigeait l’Inserm depuis octobre 2007. La création en 2009 de l’Alliance des sciences de la vie et de la santé (Aviesan), dont il a assuré la présidence, avec pour objectif d’assurer une meilleure coordination et visibilité de recherche biomédicale, fait partie des grandes réformes dont André Syrota a été le promoteur.

4 grands objectifs pour l’Inserm

Pour les années à venir, Yves Lévy s’est fixé 4 objectifs pour l’Inserm:

• maintenir une recherche fondamentale de très haut niveau,
• accéder à un niveau d’excellence internationale dans les technologies associées aux sciences de la vie et de la santé,
• contribuer à la définition d’une authentique politique nationale de santé publique et d’aide à la décision publique,
• renforcer les liens avec les associations de malades et œuvrer à une meilleure diffusion de la culture scientifique

Cette politique s’appuiera sur une volonté constante de décloisonner les différents domaines de la recherche biomédicale et favoriser le dialogue entre les organismes de recherche, notamment dans le cadre de l’alliance Aviesan. Enfin, Yves Lévy, souhaite renforcer le dialogue social au sein de l’Institut. Sur ce dernier point, le nouveau Président-directeur général Yves Lévy insiste « C’est important qu’il n’y ait pas ce hiatus entre la politique de la recherche, la mise en place des alliances, la définition d’une stratégie globale et l’appropriation et la responsabilisation par les acteurs de la recherche ».

Ces objectifs permettront à l’Inserm, premier organisme de recherche biomédicale en Europe, de renforcer son positionnement, son attractivité et d’élargir ses partenariats au niveau international.

Les congrès des Apprentis Chercheurs, spécialité « addictions », dans 5 villes de France

Pendant toute l’année scolaire, 33 collégiens et lycéens ont été accueillis chaque mois dans 9 laboratoires de neurosciences spécialisés dans l’étude des addictions. Objectif : modifier le regard des jeunes « Apprentis Chercheurs » sur la face cachée des drogues (alcool, tabac, cannabis, etc…) et des addictions et faciliter le contact entre les jeunes et le monde de la recherche. A partir du 27 mai prochain, les Apprentis Chercheurs présenteront leurs recherches lors de 5 congrès organisés à Marseille (27 mai), Amiens (3 juin), Bordeaux (4 juin), Paris (5 juin), Poitiers (10 juin).

Le programme MAAD (Mécanismes des addictions à l’alcool et aux drogues), lancé par l’Inserm avec le soutien de la MILDECA (Mission interministérielle de lutte contre la drogue et les conduites addictives, ex-MILDT), est fondé sur une approche de type « éducation scientifique » destinée à renforcer les connaissances des jeunes sur les produits au travers de l’initiation à la démarche scientifique.

Neuf laboratoires de recherches spécialisés dans la physiopathologie des addictions ont accueilli un mercredi par mois deux binômes constitués d’un collégien de 3ème et d’un lycéen de 1ère,[1]. Encadrés par un chercheur senior, les adolescents ont mené un programme de recherche, réalisé les expériences et interprété les données. Les  congrès organisés dans les différents centres de recherche concernés vont permettre à ces jeunes Apprentis Chercheurs de partager leurs résultats. L’audience sera composée de leurs camarades de classe, de leurs parents, de leurs enseignants etc. Ces congrès ouverts à tous sont gratuits.

La consommation par les jeunes de produits psycho-actifs (alcool, tabac, cannabis etc…) est une préoccupation constante des autorités de santé car il est désormais acquis que la consommation précoce, sur un cerveau en développement, est un facteur favorisant le risque de développer une dépendance à l’âge adulte. Ce dispositif de sensibilisation à la toxicité des drogues se veut innovant dans le paysage des actions de prévention plus classiques (spots radio, vidéo clips  télé, journaux, mini-conférences au sein d’établissements scolaires).

L’Inserm vous invite à suivre ces congrès.

A Paris, le congrès se tiendra le jeudi 5 Juin 2013 à 18h30
Ministère de l’Agriculture, Salle Gambetta,
78 rue de Varennes, Paris 5ème
Inscription obligatoire

Danièle Jourdain-Menninger présidente de la MILDECA ouvrira la manifestation
Les présentations des Apprentis Chercheurs seront suivies d’une conférence-débat animée  par Renaud Bouthier, Directeur de l’Association Avenir-Santé, sur le thème: « Les stratégies marketing des alcooliers ».

A Marseille le mardi 27 Mai, 18h
A Amiens le mardi 3 Juin à 18h
A Bordeaux le mercredi 5 Juin, 18h
A Poitiers le mardi 10 Juin à 18h15


[1] Les 9 laboratoires participants sont : Amiens : Inserm ERI 24, Pr Mickaël Naassila ; Bordeaux : Inserm U862 Neurosciences Magendie, Pr. Véronique Deroche ; CNRS UMR 5287, Dr. Martine Cador ; Marseille : UMR 7289 CNRS Laboratoire de Neurobiologie de la Cognition, Dr Christelle Baunez ; Paris : Inserm UMR 894, Dr. Laurence Lanfumey-Mongrédien ; Inserm UMRS 952-CNRS UMR 7224, Pr. Jean-Pol Tassin ; Inserm U 894, Pr. Philip Gorwood ; CNRS UMR 7102, Dr. Philippe Faure ; Poitiers : Laboratoire de Neurosciences Expérimentales et Clinique Inserm U1084, Pr. Mohamed Jaber

Les Européens et la recherche biomédicale Une enquête Ipsos pour l’Inserm

Une enquête Ipsos pour l’Inserm

L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) est aujourd’hui le premier organisme de recherche biomédicale en Europe et joue un rôle de première importance dans la construction de l’espace européen de la recherche. A l’occasion de ses 50 ans, l’Inserm a souhaité faire un bilan des perceptions des Européens à l’égard de la recherche biomédicale.

Pour réaliser ce panorama européen, Ipsos a interrogé du 10 au 23 janvier 2014, par internet, plus de 4000 Européens (dont 1001 Français, 1004 Allemands, 1001 Italiens et 1005 Britanniques), la représentativité de chaque échantillon national étant assurée par l’utilisation de la méthode des quotas.

D’après les résultats, la santé reste le domaine d’actualité de la recherche qui intéresse le plus les Européens. Cette enquête confirme, dans un contexte pourtant marqué par la morosité et la défiance, une véritable confiance des Européens à l’égard de la recherche biomédicale et de ses acteurs. Même s’ils ont conscience de ne pas maîtriser tous ses tenants et aboutissants, ils la considèrent avant tout comme un motif d’espoir pour eux-mêmes et leurs enfants, mais aussi une source de fierté pour leur pays.

Parmi les innovations médicales qui ont marqué les esprits des Européens ces 50 dernières années, arrivent en tête la greffe d’organes, l’imagerie médicale et les thérapies géniques.

La santé, un thème suscitant un intérêt majeur chez les Européens

  • Les Européens se montrent particulièrement intéressés par l’actualité de la recherche en matière de santé, domaine de prédilection de l’Inserm. Près d’un Européen sur deux (45%) cite en effet la santé comme le domaine d’actualité de la recherche qui l’intéresse le plus, loin devant l’informatique et les nouvelles technologies (21%), l’environnement (14%), les sciences humaines (9%), les énergies (6%) ou le spatial (5%).
  • L’actualité de la recherche en matière de santé suscite particulièrement l’intérêt des Français (53%) et des Allemands (48%).
  • La recherche en santé est également un sujet qui intéresse davantage les femmes (58% contre 32% des hommes) et les personnes âgées de 35 ans et plus (51% contre 33% des moins de 35 ans).

La recherche biomédicale est avant tout synonyme d’espoir

  • Pour les Européens, la recherche évoque avant tout le mot « espoir » (34% le citent en premier, 67% parmi les trois premiers). Les Français sont les plus nombreux à considérer que la recherche biomédicale représente pour eux avant tout l’espoir.
  • 82 % des Européens considèrent que la recherche biomédicale permettra à leurs enfants de vivre mieux qu’aujourd’hui (dont 22% « beaucoup mieux »).

Une grande confiance accordée aux chercheurs

  • Les médecins et les chercheurs en sciences biomédicales demeurent des interlocuteurs de confiance aux yeux des Européens : lorsqu’un problème de santé publique survient, 45% des sondés citent les médecins parmi les trois acteurs les plus dignes de confiance pour leur dire la vérité et 36% les chercheurs. 70% des Européens font d’ailleurs confiance aux chercheurs pour qu’ils interpellent l’opinion s’ils estiment que leurs travaux scientifiques vont avoir des conséquences importantes sur des enjeux de société ; 66% des Européens ont confiance en la capacité des chercheurs à refuser que des innovations issues de leurs travaux aient des conséquences négatives sur la santé publique et 62% en leur capacité à rester indépendants et à ne pas accepter de faire l’objet de pressions concernant les résultats de leurs travaux.

Un niveau d’information et de connaissance limité qui pose néanmoins question

  • Les Européens sondés avouent majoritairement leur manque d’information en ce qui concerne la recherche biomédicale, qu’il s’agisse des avancées dans ce domaine (59% se considèrent mal informés), de leurs conséquences sur leur vie de tous les jours (59%) ou encore des débats de société suscités par certains travaux (61%).
  • Leur culture scientifique est d’ailleurs sommaire. En moyenne, sur une vingtaine de termes scientifiques testés, seuls 4,5 termes ont été « vraiment » compris des Européens. Seul l’un d’entre eux est « vraiment » compris par une majorité : le terme « expérimentation animale ». Enfin, les termes « nanoscience », « séquençage du génome », « vecteur viral », « perturbateurs endocriniens » ou « épigénétique » ne sont majoritairement pas compris des Européens.
  • Ce manque de vocabulaire scientifique a pour conséquence une incapacité pour les Européens à comprendre les questions que peuvent poser certains domaines de recherche de la recherche biomédicale. Ils s’en remettent entièrement aux experts, aux chercheurs pour « contrôler » les choses. Les résultats de l’enquête montrent qu’un sujet peut donc faire irruption dans le débat public et générer d’intenses discussions alors même que le sujet dont on parle fait l’objet d’une connaissance très mince de la part des Européens.

Le modèle des Etats-Unis et l’évolution du financement de la recherche européenne

  • En matière de recherche biomédicale, les Etats-Unis apparaissent comme un modèle pour les Européens : 84% d’entre eux les citent parmi les trois pays les plus avancés dans ce domaine. Certes, ce chiffre reflète avant tout l’attractivité des Etats-Unis auprès d’un grand public européen. Il fait aussi écho au pouvoir d’attraction des laboratoires américains auprès des étudiants et chercheurs européens, qui s’explique par des budgets importants et un rayonnement attesté par une suprématie en termes de nombre de publications et de récompenses. L’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France viennent ensuite (citées par respectivement 41%, 39% et 29% des répondants).
  • Pour que l’Europe et leur pays tiennent leur rang dans ce classement, les Européens semblent considérer qu’une évolution du mode de financement de la recherche est indispensable : 88% jugent qu’il est nécessaire que le secteur privé participe davantage  au financement de la recherche scientifique. 94 % des Européens sondés restent malgré tout très attachés à ce qu’une part importante de la recherche biomédicale soit financée par l’Etat.
  • Enfin, même si la recherche biomédicale américaine reste le modèle pour de nombreux Européens, 82% des Européens considèrent que c’est un domaine de recherche dans lequel leur pays peut être fier de ses résultats. C’est particulièrement le cas en France puisque 90% des répondants le pensent.

La greffe d’organes, l’imagerie médicale et  les thérapies géniques consacrées innovations médicales les plus importantes des 50 dernières années

  • Pour les Européens, l’innovation la plus importante des 50 dernières années est la greffe d’organes (70% la citent parmi les 5 plus importantes), juste devant l’imagerie médicale (65%) et les thérapies géniques (51%).
  • Viennent ensuite parmi les innovations les plus mentionnées : la récente mise au point et implantation du cœur artificiel, célébrée comme une prouesse « made in France » (47%), les possibilités offertes par le décryptage du génome (35%), la trithérapie (34%) et la reprogrammation des cellules souches (32%).
  • Le classement des innovations les plus citées varie peu selon le sexe et l’âge des répondants. On note néanmoins que les femmes (mais aussi les moins de 35 ans) ont un peu plus tendance à citer les innovations liées à la reproduction. Les femmes ont ainsi un peu plus tendance que les hommes à juger la contraception orale comme une découverte majeure (33% contre 21% des hommes), tout comme la fécondation in vitro (21% contre 15%) ou la péridurale (15% contre 11%). En revanche, le viagra est un peu plus cité par les hommes que par les femmes (7% contre 4%) mais apparaît néanmoins comme l’innovation la moins marquante parmi la liste de celles qui étaient proposées.

L’Inserm célèbre ses 50 ans


« Au seuil de cet ouvrage, je souhaite, un instant encore, me retourner vers tous ceux qui nous ont précédés et ont tracé notre route, convaincu que je suis qu’il n’est pas plus bel hommage à rendre au passé qu’un regard résolument tourné vers l’avenir que l’Inserm a contribué et contribuera toujours à façonner au service de la science et de la santé »


(Extrait de la Préface du livre Au coeur du vivant)


portrait officiel André Syrota

Pr André Syrota, Président-Directeur général de l’Inserm

©Inserm/Marouani Alain



L’INSERM DEPUIS 1964

Des ressources
Chercheurs, ingénieurs, techniciens et personnels administratifs ont tous contribué à faire de l’Inserm un organisme unanimement reconnu dans le champ de la recherche biomédicale.

Des valeurs
Pour être à la pointe de la recherche en santé, l’Inserm a su relever des défis scientifiques de taille et n’a eu de cesse depuis sa création de réaffirmer ses priorités et ses ambitions.

50 ans d’excellence scientifique – L’Institut a participé à des avancées médicales décisives (traitements des cancers, thérapie génique, nouvelles technologies d’imagerie, découverte du VIH). Deux de ses chercheurs ont, ces trente dernières années, reçu le Prix Nobel de médecine. L’Inserm est devenu incontestablement un producteur et un diffuseur de travaux scientifiques de référence et un expert des enjeux de santé.

50 ans de dialogue avec la société Soucieux de rendre accessible la science auprès d’un large public, l’Institut n’a cessé de diversifier ses actions de sensibilisation. L’objectif est de familiariser des non-spécialistes avec l’univers de la recherche et de ses enjeux actuels. Animé par cette même démarche d’ouverture, l’Inserm œuvre depuis une dizaine d’années pour un rapprochement entre associations de malades et chercheurs.

50 ans de renommée internationale – L’Institut a acquis, au fil des années, une assise nationale et une réputation internationale. C’est en effet le premier organisme européen de recherche biomédicale. L’Inserm entretient une longue tradition de coopérations nationales, européennes et internationales se concrétisant notamment par un nombre croissant de co-publications.


LES TEMPS FORTS DES 50 ANS DE L’INSERM

A l’occasion de ses 50 ans, l’Inserm souhaite véhiculer ses messages-clefs à travers une centaine de manifestations qui se dérouleront dans toute la France et qui mobiliseront tout au long de l’année l’ensemble de ses personnels, partenaires et tutelles.

Parmi les temps forts de l’année :

    • L’ouvrage Au coeur du vivant
    • Science Tour
    • Virus Attack
    • Destination Labo
    • Rencontres « Les chercheurs accueillent les malades »
    • Concours Famelab
    • Colloque des 50 ans (Le programme de la journée)


Pour en savoir plus, télécharger le dossier de presse disponible sur la salle de presse.

Pour toute demande d’informations complémentaires, d’interviews, de coordonnées, d’illustrations,… contacter le service de presse de l’Inserm : rf.mresni@esserp

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