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Le palmarès 2013 des prix scientifiques de la Fondation Bettencourt Schueller récompense des chercheurs du CNRS et de l’Inserm

Quatre laboratoires français de recherche de premier plan du CNRS et de l’Inserm, renommés pour la qualité de leurs équipes et le caractère prometteur de leurs recherches, ont reçu le 26 février 2014, les prix Coups d’élan pour la recherche française attribués chaque année par la Fondation Bettencourt Schueller. Ils doivent permettre d’optimiser leurs infrastructures et d’aider ponctuellement à leur fonctionnement.

Pour l’Inserm ont été récompensés :

  •  L’Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires (Inserm/ Université Toulouse III – Paul Sabatier).

Lauréat : Céline Galés, Chargée de recherche Inserm à Toulouse

  •  Le Centre d’immunologie et des maladies infectieuses (Inserm/ CNRS/UPMC)

Lauréat : Benoît Salomon, Directeur de recherche Inserm à Paris

Les 1 900 000 euros attribués aux chercheurs français d’excellence distingués dans le palmarès 2013 des prix scientifiques de la Fondation Bettencourt Schueller encouragent des parcours en recherche biomédicale extrêmement divers, mettant en œuvre des stratégies d’inspiration et d’innovation des plus fondamentales, pour comprendre les mécanismes du vivant, aux plus proches de l’application thérapeutique future. Les travaux des six principaux lauréats 2013 s’appliquent à :

  • l’immunologie – comprendre la persistance virale du VIH et diminuer la nécessité du traitement à vie ; identifier de nouvelles pistes thérapeutiques pour les maladies auto-immunes et les cancers ;
  • la biologie cellulaire – diminuer les effets indésirables de certains médicaments utilisés en cardiologie ;
  • le développement – comprendre les relations entre évolution génétique et morphologique ;
  • l’infectiologie – développer de nouveaux outils de lutte contre la tuberculose ;
  • la biotechnologie – développer l’ingénierie de nouveaux tests de diagnostic.

Les 20 lauréats des prix scientifiques de la Fondation Bettencourt Schueller ont été honorés lors de deux cérémonies distinctes.

Le 26 février 2014 à l’Institut de France, en présence des deux partenaires de la Fondation que sont l’Inserm et le CNRS, Françoise Bettencourt Meyers, présidente de la Fondation, a remis les prix Coups d’élan pour la recherche française en présence d’éminents représentants de la communauté scientifique française. Ils ont été attribués à quatre laboratoires de recherche de premier plan, renommés pour la qualité de leurs équipes et le caractère prometteur de leurs recherches. Ils permettront d’améliorer leurs infrastructures et d’aider ponctuellement à leur fonctionnement.

Fondation Bettencourt Schueller

Au premier plan de gauche à droite : Olivier Neyrolles, CNRS, Institut de pharmacologie et de biologie structurale (Toulouse), lauréat, Benoît Salomon, Inserm, Centre d’immunologie et des maladies infectieuses (Paris) lauréat, Céline Galés, Inserm, Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires (Toulouse) lauréate, Patrick Lemaire, CNRS, Centre de recherches de biochimie macromoléculaire (Montpellier) lauréat.

Au second plan de gauche à droite : André Syrota, président-directeur général de l’Inserm, Hugues de Thé, membre du conseil scientifique de la Fondation, Gabriel de Broglie, chancelier de l’Institut de France, Catherine Jessus, directrice de l’INSB du CNRS, Jean-Pierre Meyers, vice-président de la Fondation, Pierre Corvol, président du conseil scientifique de la Fondation, Françoise Bettencourt Meyers, présidente de la Fondation, Olivier Brault, directeur général de la Fondation. ©Fondation Bettencourt Schueller

Au total à ce jour, 46 laboratoires de recherche du CNRS et de l’Inserm (soit près de 500 chercheurs) ont bénéficié des Coups d’élan pour la recherche française. Le montant de chaque prix est de 250 000 euros.

Le 21 janvier 2014, les autres prix de la Fondation ont été remis au cours d’une cérémonie tenue au domicile de Liliane Bettencourt :

Monsef Benkirane, directeur de recherche au CNRS à l’Institut de génétique humaine à Montpellier a reçu le prix Liliane Bettencourt pour les sciences du vivant. La dotation du programme ATIP-Avenir a été remise à  Jérôme Bonnet qui, de retour en France, va créer son équipe de recherche au Centre de biochimie structurale de Montpellier. Les prix pour les jeunes chercheurs ont été décernés à 14 jeunes chercheurs en sciences et/ou en médecine pour leur permettre d’effectuer leur stage post-doctoral dans les meilleurs laboratoires étrangers.

Remise des prix scientifiques 2013 @ C.DOUTRE pour la Fondation Bettencourt Schueller

Au premier plan de gauche à droite : Nicole Le Douarin, Alain Pompidou, membres du conseil scientifique de la Fondation, Michel Albert, membre du conseil d’administration de la Fondation, Hugues de Thé, membre du conseil scientifique, Pierre Corvol, président du conseil scientifique, Olivier Brault, directeur général de la Fondation, Gabriel de Broglie, membre du conseil d’administration, Liliane Bettencourt, présidente d’honneur de la Fondation.

Debout au second plan de gauche à droite : François Blanquart*, lauréat, Françoise Russo-Marie et Bernard Roques membres du conseil scientifique, Pierre-Eric Lutz*ᵒ, Thomas Bertero*, David Kachaner, Jérôme Bonnetᵒ, Monsef Benkirane*, Baptiste Jaeger*ᵒ, Aurélien Bègue*ᵒ, Aurélien Amiotᵒ, Guillaume Canaudᵒ, Amandine Crequer, Stéphanie Nougaretᵒ, Maxime Deforet*, Mathilde Latil, Morgan Delarue*, lauréats, Françoise Bettencourt Meyers, présidente de la Fondation, Annick Clément, membre du conseil scientifique, Daniel Marchesseau, membre du conseil d’administration, Fayçal Touti*, lauréat, Armand de Boissière, secrétaire général de la Fondation.
*CNRS, ᵒInserm ©Fondation Bettencourt Schueller 

L’Inserm célèbre ses 50 ans en 2014 : les premières dates à retenir

L’Institut national de la santé et de la recherche médicale célébrera son demi-siècle au cours de cette année. Vous trouvez listés ci-dessous les premiers temps forts de cette année.

JANVIER

30 : Parution de l’ouvrage Au cœur du Vivant,  aux Editions du Cherche-midi en librairie.

FEVRIER

15 : Lancement de l’attraction Virus Attack en 4D au Futuroscope.

MARS

10 : Première étape du Science Tour (Vannes). Une flotte de camions ludo pédagogiques sillonnera la France  à la rencontre du public.

14 : Conférence de presse de lancement 50 ans de l’Inserm au Futuroscope.

21 : Première des 4 rencontres « Les chercheurs accueillent les malades » sur le thème des maladies rénales. A Lyon, Toulouse, Marseille, Nice et Paris, 20 équipes de recherche ouvrent les portes de leurs laboratoires aux associations de malades.

Du 8 au 17 mars : Famelab, étapes de sélections régionales. 3 minutes pour convaincre et devenir le nouveau visage de la science. Ce concours destiné aux jeunes chercheurs se tiendra pour la première fois en France en partenariat avec l’Inserm.

AVRIL

3 : Colloque des 50 ans de l’Inserm au Grand amphithéâtre de la Sorbonne sous le haut patronage du Président de la République.

MAI

15 : Conférence 50 ans Inserm dans le cadre de Futurapolis à Toulouse.

16 : Destination labo : 50 laboratoires de recherche ouvrent leurs portes au public dans toute la France.

23 : Deuxième rencontre « Les chercheurs accueillent les malades » sur le thème des maladies rares. Les laboratoires ouvrent leurs portes dans toute la France.

JUILLET

3 : Lancement du timbre 50 ans de l’Inserm

18 Juillet : 50ème anniversaire de l’Inserm né en 1964 de la fusion de l’Institut d’Hygiène et de l’association Claude Bernard.

illustration 50 ans 

Accueil de M. le président de la république François MITTERRAND par M. Philippe LAZAR, directeur général de l’Inserm et le professeur Jean BERNARD lors de la création du comité national d’éthique. ©M Depardieu/Inserm

FameLab, concours de communication scientifique

Envie de partager votre passion des sciences ? FameLab France a besoin de vous !

FameLab, concours international de communication scientifique, arrive en France en 2014 en partenariat avec l’AMSCTI, le CERN, le CNES et l’Inserm. Les candidats précédents ont su répondre à des questions aussi variées que « Vivrons-nous un jour sur Mars ? », « Les maths peuvent-elles expliquer l’univers? » «L’impression 3D, une nouvelle révolution industrielle ? ». Chaque candidat, jeune chercheur ou étudiant en sciences, présente le sujet de son choix en trois minutes et est jugé par un panel de professionnels issus du milieu de la communication, de la science et de la recherche ou des medias. 

Trois critères : contenu, clarté et charisme !

La date limite d’envoi des candidatures est le 28 février 2014. (Information disponible en ligne sur www.britishcouncil.fr/famelab). Les sélections régionales se dérouleront à Lille avec le Forum Départemental des Sciences, Annecy avec la Turbine et le LAPP, Toulouse avec Science Animation, et Paris avec l’Université Paris Diderot-Sorbonne Paris Cité en mars 2014. La finale aura lieu en mai à Paris à l’Université Paris Diderot-Sorbonne Paris Cité.

Participer à FameLab, c’est pour les candidats l’opportunité de :

  • échanger avec d’autres passionnés de science et avoir accès au réseau des candidats FameLab France et à celui des 24 pays participants
  • recevoir l’appréciation du public pour leur passion des sciences

Pour les lauréats, c’est :

  • participer à deux jours de Masterclass au CERN à Genève afin de peaufiner leur technique dans le domaine de l’expression orale et des compétences en communication
  • participer à la finale internationale au Festival international de sciences de Cheltenham au Royaume-Uni. Le/La lauréat(e) français(e) participera à la finale internationale.

Ce qu’en disent les participants…

« FameLab m’a fait découvrir le monde de la communication scientifique. En m’inspirant du concours, j’ai lancé mon propre blog de vidéos, dans lequel je traite de sujets liés à l’informatique, et pour lequel j’ai déjà reçu des milliers de visites. Je n’aurais pas pu réaliser cela sans FameLab »


Ohad Barzilay, deuxième de FameLab Israël 2009

« J’ai eu la chance de pratiquer et d’améliorer mes compétences en communication, de rencontrer des personnes incroyables, d’apprendre, de rire, de m’inspirer ; nous avons avant tout passé un moment extraordinaire. »


Myrtani Pieri, lauréate de FameLab international 2011

FameLab a été créé en 2005 par le Festival de Cheltenham en partenariat avec NESTA, l’agence britannique de l’innovation, afin de découvrir et de soutenir des scientifiques et des ingénieurs possédant des qualités de communication avec le public. Depuis 2007, et grâce à un partenariat avec le British Council, FameLab s’est développé au niveau mondial, avec la tenue du concours dans plus de 20 pays dans le monde.

Stanislas Dehaene reçoit le Grand Prix Inserm 2013

La cérémonie annuelle de remise des Prix Inserm aura lieu lundi 2 décembre au Collège de France. A cette occasion, huit prix seront décernés aux femmes et aux hommes qui construisent au quotidien l’excellence scientifique de l’Institut.
Stanislas Dehaene recevra le Grand Prix Inserm pour l’ensemble de son travail consacré à la conscience, Ogobara Doumbo le Prix International pour ses recherches sur le paludisme et Daniel Louvard, recevra le Prix d’Honneur pour ses travaux sur le cancer.

Stanislas Dehaene, grand Prix Inserm 2013

Stanislas Deheane © P. Delapierre/Inserm

« J’ai décidé d’être chercheur le jour où mon père m’a appris que ce terme remplaçait celui d’inventeur, un métier fantasmé qui m’obnubilait depuis toujours. J’avais une dizaine d’années et j’étais un gamin très bricoleur. Je faisais de la menuiserie, de la programmation, je démontais tous les appareils qui me tombaient dans les mains. »





La conscience des chiffres et des lettres

Que se passe-t-il dans le cerveau lors d’une opération mathématique ? Comment la lecture ou le calcul façonnent-ils nos connexions neuronales ? L’état de conscience est-il doté d’une signature cérébrale caractéristique? Autant de questions qui passionnent Stanislas Dehaene.

Ce neuroscientifique, mathématicien d’origine est aujourd’hui professeur de psychologie cognitive au Collège de France. Il dirige l’unité de neuro-imagerie cognitive (Unité 992 Inserm/CEA, Université Paris-Sud 11) du centre NeuroSpin, une grande infrastructure de recherche sur le cerveau au sud de Paris . En quelques années, il est devenu  le spécialiste des architectures cérébrales qui sous-tendent les fonctions cognitives. Il veut également comprendre « comment l’éducation transforme le cerveau, par le langage ou la lecture, par exemple ».

Après avoir beaucoup travaillé sur les chiffres et les lettres, son équipe se focalise sur les signatures de la conscience. « Notre hypothèse de travail est que la conscience est issue d’un système de connexions corticales à longue distance qui permet au cerveau de diffuser de l’information, explique le chercheur. Etre conscient, c’est avoir une information disponible dans l’espace de travail neuronal global. » Ses collaborateurs viennent d’identifier un marqueur qui permet de différencier les patients en état végétatif de ceux en état de conscience minimale, difficiles à distinguer sur le plan clinique. Or, cette distinction permet de prédire leur possible récupération cérébrale.

En parallèle, Stanislas Dehaene et ses équipes participent à de nombreuses études transversales. La dernière en date est un énorme projet collaboratif baptisé Human Brain Project. « Il s’agit d’inventer une machine qui reproduit les propriétés du cerveau humain, résume t’il, en s’appuyant notamment sur des puces conçues pour imiter les neurones. »

Lire l’ensemble du portrait de Stanislas Dehaene dans le dernier numéro de Science&Santé

Ogobara Doumbo, Prix International

Ogobara Doumbo, Prix International

Ogobara Doumbo © P. Fellous/Inserm

Elevé dans la médecine traditionnelle pratiquée par ses ancêtres dans un village dogon, Ogobara Doumbo est marqué par le paludisme, qui décime les populations. Il décide alors de se consacrer à la recherche biomédicale, après un parcours de médecin chirurgien dans les villages de la brousse au Mali.

Lire l’ensemble du portrait de Ogobara Doumbo dans le dernier numéro de Science&Santé

Daniel Louvard, Prix d’Honneur

Daniel Louvard, prix honneur 2013

Daniel Louvard © P. Delapierre/Inserm

Physicochimiste et biologiste accompli, Daniel Louvard est aussi un fin stratège scientifique. Il a su restructurer le Centre de recherche de l’Institut Curie, aujourd’hui mondialement reconnu pour ses travaux sur la biologie du cancer.

Lire l’ensemble du portrait de Daniel Louvard dans le dernier numéro de Science&Santé

Et aussi :

Prix Opecst-Inserm :  Jacques Grassi

Prix Recherche : Dominique Costagliola  et Gulnara Yusupova

Prix de l’Innovation Joseph Hemmerlé  et Véronique Guyonnet-Dupérat

Sclérose en plaques : l’Inserm et la Fondation ARSEP organisent la troisième rencontre entre les chercheurs et les malades

La Sclérose en place (SEP) est une maladie neurologique invalidante qui touche en France, 80 000 personnes. A l’heure actuelle, ni la cause, ni le remède ne sont connus. Seuls existent des traitements aux symptômes de la maladie. Face aux besoins des malades d’être informés sur l’évolution de la recherche, l’Inserm et la Fondation ARSEP organisent, depuis deux ans, les rencontres nationales entre chercheurs et malades.

L’an passé, la Rencontre Chercheurs Patients de 2012 fut pour tous, chercheurs, cliniciens et malades, un moment fort d’échanges et de découverte.


Pour cette 3e rencontre, qui se tiendra le vendredi 22 Novembre, 9 laboratoires de recherche en France, ayant reçu le soutien de la Fondation ARSEP, ouvrent leurs portes aux personnes atteintes de sclérose en plaques et à leur famille. Cette journée nationale unique repose sur le dialogue et la construction d’un espace de savoir partagé entre les chercheurs et les malades.

Comment réparer et visualiser la myéline ? Quelles sont les modifications qui interviennent au niveau de la barrière sang-cerveau dans la maladie ? Où en est-on de la piste virale ou des anticorps médicaments ? Telles sont les questions auxquelles les chercheurs tenteront de répondre.

Vous êtes journalistes ? L’Inserm et la Fondation ARSEP vous invitent à cette journée de rencontres.
Prenez contact avec le service de presse de l’Inserm.

Liste des laboratoires de recherche en France, partenaire de cette 3e journée rencontre chercheurs- malades

Caen – Centre Cyceron
Dijon – Centre d’investigation clinique/Faculté de médecine
Grenoble – Institut Albert Bonniot – CHU
– Paris – ENS (Ecole Normale Supérieure) – Institut Cochin et l’ICM (Institut du Cerveau et de la Moelle Épinière)
Strasbourg – Institut de physique biologique (l’Hôpital civil)
Toulouse – Centre de Physiopathologie Toulouse-Purpan
Marseille – Laboratoire CNRS universitaire et hospitalo-universitaire – CHU la Timone

Fête de la science 2013 : rendez-vous du 17 au 19 octobre 2013 pour « Sciences au Carré(e) »

Rendez-vous du 17 au 19 octobre 2013 Place Carrée au Forum des Halles pour « Sciences au Carré(e) »

Un événement au coeur de Paris, grand public, gratuit et innovant, proposé par 14 organismes de recherche français1 pour éveiller la curiosité scientifique !

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Hors les murs traditionnels de la recherche, « Sciences au Carré(e) » sera l’un des événements parisiens phares proposés pendant la Fête de la Science 2013. Réunissant, pour la deuxième année consécutive, une centaine de scientifiques de quatorze organismes de recherche, « Sciences au Carré(e) » témoigne de leur volonté de se fédérer pour promouvoir auprès du grand public la science et les défis que la recherche vise à relever au quotidien. Énergie, environnement, espace, santé… Des thématiques de recherches très diverses seront ainsi abordées au travers de nombreuses animations grand public pour une approche ludique des sciences.

Au programme :

  • Un dispositif de réalité augmentée pour une immersion totale dans des scènes 3D
  • De nombreux scientifiques expliqueront simplement comment la science contribue à relever les défis sociétaux d’aujourd’hui et de demain
  • De grandes personnalités du monde scientifique à rencontrer lors de rendez-vous quotidiens
  • Des « objets mystères » à découvrir chaque jour
  • Des animations ludo-pédagogiques pour petits et grands
  • Un espace « carré des blogueurs » et le hashtag #SciO2 : tous connectés !
  • Des « speed dating » sur les métiers de la science pour les lycéens

CONSULTER LE PROGRAMME COMPLET DE L’ÉVÉNEMENT

Prochaines conférences « Santé en questions » proposées par l’Inserm et Universcience

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© Inserm / A.Séville , F.Koulikoff

Jeudi 17 octobre de 19h à 20h30 – Troubles du sommeil : l’insomnie met la santé en veille
Un duplex entre :  La Cité des sciences et de l’industrie, Paris
et Sem-Numerica, Montbéliard

Le sommeil est indispensable au développement, à la maturité cérébrale et permet d’être en bonne santé. C’est un enjeu majeur pour la recherche scientifique. L’insomnie touche 20 à 30% de la population française. Que sait-on aujourd’hui sur ce trouble du sommeil très répandu en France? Problèmes de vigilance, d’apprentissage et de surpoids, comment prévenir des conséquences graves pour la santé?

  • Joëlle Adrien

Directeur de recherche à l’Inserm
Faculté de Médecine Pitié-Salpétrière – Paris.
Rédacteur en chef de la revue « Médecine du Sommeil » – Elsevier Masson
rf.cmpu@neirda.elleoj
01 40 77 97 13/15 // 06 72 73 11 74

  • Isabelle Guy

Praticien hospitalier,  responsable de l’unité sommeil au Centre hospitalier de Belfort Montbéliard.
rf.mbhc@yugi
03 84 98 51 23 / 06 64 94 73 96

Jeudi 28 novembre de 19h à 20h30 – Diabète : des thérapies d’avenir
Un duplex entre :   La Cité des sciences et de l’industrie, Paris
et le Centre international de conférences de Météo France, Toulouse

Plus de 3 millions de français sont diabétiques. De type I ou II, le nombre de malades est en constante augmentation depuis 2000. Ces diabètes sont caractérisés par une hyperglycémie, taux de glucose élevé.   De nombreux organes sont touchés : les yeux, le système nerveux, les reins, le cœur et les vaisseaux… Quels sont les facteurs environnementaux impliqués ? Quelles thérapies innovantes pour lutter contre ces diabètes ? Et quelle prise en charge des malades ?

  • Pascal Ferré

Directeur de l’équipe Inserm « Pathologies métaboliques et nutritionnelles: obésité et diabète » au sein de l’Unité Inserm 872 « Centre de Recherches des Cordeliers » à Paris. Professeur à la faculté de médecine de l’Université Pierre et Marie Curie.
rf.ueissuj.crc@erref.lacsap
01 44 27 25 32 / 06 86 90 66 29

  • Rémy Burcelin

Directeur de recherche Inserm,  responsable de l’équipe Inserm « Facteurs de risques intestinaux, diabète et Dyslipidémie » au sein de l’Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires (Unité Inserm 1048 / université Toulouse III – Paul Sabatier), à l’hôpital de Rangueil à Toulouse
Coordinateur du projet européen FLORINASH (Rôle de la microflore Professeur, intestinale dans les maladies chroniques du foie : http://www.florinash.org/ rf.mresni@nilecrub.ymer
05 61 32 56 14 / 06 31 48 62 48

Jeudi 12 décembre de 19h à 20h30 – Greffe : un combat pour donner et recevoir

La loi de bioéthique, révisée en 2011, fait du don d’organes une priorité nationale. En France, cette même année, 10% des greffes de rein ont été réalisées grâce à un don du vivant. Les maladies chroniques et le vieillissement de la population augmentent  les besoins en transplantation et les temps d’attente. Comment faire face à la diminution du nombre de donneurs en France ? Comment prévenir les risques de rejet et limiter les complications éventuelles?

Plus d’informations à venir sur le blog de Santé en questions

Les conférences du cycle « Santé en questions » s’inscrivent dans le cadre d’un accord général de partenariat signé par l’Inserm et Universcience en partenariat avec
baseline santé en questions

21 septembre : Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer

crédit photo : ©Fotolia

A l’occasion de la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer qui se tiendra le 21 septembre 2013, le service de presse de l’Inserm vous compile les dernières actualités/avancées sur cette maladie.


L’application « Fondation Alzheimer » sur  Google Play et très prochainement sur Apple store 

L’application est éditée par « La Fondation Plan Alzheimer », hébergée par l’Inserm et rattachée à l’ITMO Neurosciences, Sciences cognitives, Neurologie, Psychiatrie.

Conçue par des médecins et des chercheurs, dans un langage accessible, l’application « Fondation Alzheimer », pour smartphones et tablettes, s’adressera à tous : malades, familles, professionnels de santé, chercheurs et grand public.

 L’objectif de cette application est d’informer, de commenter et de partager, en direct et en continu, les dernières évolutions et avancées en matière de prise en charge et de recherche. Les informations seront régulièrement mises à jour sous forme de textes et de courtes séquences audio et vidéo dans lesquelles interviennent de grands experts français et étrangers.

Pour lire le dossier de presse de la Fondation

Prix de la Fondation Claude Pompidou 2013 décerné à Luc Buée pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer

Crée en 2010, le Prix Claude Pompidou permet au lauréat, d’acquérir des équipements technologiques hautement performants, souvent très couteux mais indispensables à la recherche.

Cette année, la Fondation a décerné ce prix à Luc Buée, directeur de l’équipe « Alzheimer & Tauopathies » de l’unité mixte de recherche 837 (Inserm/Université Lille 2/Université Lille Nord de France).

Ses travaux portent sur les lésions retrouvées dans le cerveau des patients atteints de la maladie d’Alzheimer et en particulier sur la dégénérescence neurofibrillaire.

Pour lire le communiqué de presse sur les travaux de Luc Buée

Kits de presse « Alzheimer »

L’Inserm met à votre disposition une sélection de contacts pour vos interviews, reportages ainsi que les dernières découvertes des chercheurs de l’Inserm sur la maladie d’Alzheimer.

Télécharger le kit de presse

La recherche en Europe

Retrouvez sur www.horizonhealth.eu les actualités de la recherche européenne en cours sur la maladie d’Alzheimer :
http://www.horizonhealth.eu/article/when-brain-starts-shed-its-leaves/228

Tout au long du mois de septembre retrouvez, sur ce site, plus spécifiquement les derniers résultats des projets européens ToPAG (Toxic protein aggregation in neurodegeneration), JPND ( Joint Programming Initiative on combating neurodegenerative diseases) et IMPACT (Implementation of quality indicators in Palliative Care sTudy).


Les dernières actualités Inserm sur cette maladie
 

Une nouvelle piste thérapeutique pour les maladies à prions et la maladie d’Alzheimer. août 2013

Les travaux réalisés par les équipes de Benoit Schneider et  Odile Kellermann (Unité Inserm 747 « Cellules Souches, Signalisation et Prions », Université Paris Descartes) ainsi que de Jean-Marie Launay (Unité Inserm 942 Hôpital Lariboisière et fondation FondaMental), mettent au jour une enzyme, la kinase PDK1, impliquée dans l’accumulation, dans les neurones, des protéines pathologiques caractéristiques des maladies à prions et de la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs démontrent que le blocage pharmacologique de cette enzyme exerce un effet bénéfique contre ces pathologies.

Pour retrouver le communiqué de presse

 

Quand les chercheurs en épidémiologie s’intéressent au Web 2.0

A l’heure du Web 2.0 et du « Quantified Self », les chercheurs travaillent pour renouveler les méthodes de l’épidémiologie traditionnelle (interviews, entretiens téléphoniques ou questionnaires papier), coûteuses et contraignantes pour les participants aux cohortes. Il semble en effet nécessaire d’adapter les outils de recrutement, de suivi et de collecte de données aux habitudes des nouvelles générations. Internet et les smartphones offrent de nombreuses possibilités pour collecter des données sur le mode de vie, l’environnement et la santé des participants, d’une façon peu contraignante et ludique. L’équipe Inserm dirigée par Françoise Clavel-Chapelon (Unité 1018, équipe 9 « Nutrition, hormones et santé des femmes) a organisé en mai dernier  à la Cité Universitaire de Paris le colloque international e-tools and social networks for epidemiology, dont l’objectif était de présenter les recherches académiques et les innovations industrielles reposant sur les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) ayant un intérêt pour la recherche épidémiologique.

De nouveaux outils de recueil de données

Carol Boushey, venue de l’Université d’Hawaï, a présenté ses travaux sur la technologie TADA (Technology Assisted Dietary Assessment). C’est une application prototype pour smartphone qui permet de collecter des données sur l’alimentation. Le principe est simple : il suffit de photographier son assiette avant et après le repas. Les algorithmes du programme font le reste : ils détectent les textures et les volumes, et tentent de reconstituer avec exactitude la composition et les apports nutritionnels photographiés.

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Carol Boushey présentant la technologie TADA (Technology Assisted Dietary Assessment)

De nouveaux outils de collecte de données sur l’activité physique ont aussi été présentés. Stephen Intille (Northeastern University, Boston)

a décrit les travaux de son laboratoire de recherche, le mHealth Research Group, sur l’utilisation de téléphones portables et de capteurs pour mesurer des données de santé et d’activité physique

. Suzanne Garland (Royal Women’s Hospital, Melbourne) a, quant à elle, expliqué comment le SenseWear® Armband est utilisé dans le cadre de l’étude australienne Youg Female Health Initiative. C’est un bracelet électronique qui  permet de recueillir des données physiologiques (température de la peau, rythme cardiaque, …) et fournit à l’utilisateur des informations immédiates sur le nombre de pas effectués, la distance parcourue, les calories brûlées, le cycle de sommeil, etc.

De plus, les récentes techniques de géolocalisation trouvent dorénavant des applications en épidémiologie. En témoignent l’outil Veritas présenté par Yan Kestens (Université de Montréal) qui repose sur des cartes en ligne permettant de recueillir des informations spatiales et les travaux de John Nuckols (Colorado State University) qui allient géolocalisation et données sur les polluants environnementaux.

Internet et la santé 2.0

Plusieurs interventions ont concerné les techniques de recrutement, de mise en réseau, de gestion des données et de fidélisation des participants via Internet.

John Wark (Université de Melbourne) a décrit le processus de recrutement des volontaires dans l’étude Youg Female Health Initiative par le biais de Facebook.

Enfin, plusieurs plateformes web ont été présentées comme la plateforme CleanWEB ePRO®, une solution intégrée de gestion électronique d’essais cliniques, les différents programmes de e-santé déployés « sur-mesure » par la société BePATIENT, ou encore la plateforme multi-capteurs SenseDoc développée par le laboratoire de recherche SPHERE (Centre de recherche du centre hospitalier de l’Université de Montréal), en collaboration avec l’équipe de l’étude RECORD.

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Le SenseWear® Armband de la société BodyMedia®

Les atouts majeurs de ces plateformes web 2.0 sont la mise en réseau des participants, la collecte de données numériques donc exploitables rapidement, la connexion avec des outils électroniques, des capteurs, des applications smartphones qui enregistrent des informations automatiquement et la possibilité d’obtenir un retour personnalisé selon le profil du participant.

« Outre le gain de temps et la fiabilité vraisemblablement accrue des données ainsi collectées, ces moyens présentent un côté ludique et interactif, aspect qu’il ne faut pas négliger pour fidéliser les participants, souvent volontaires, des cohortes de grande envergure », explique Françoise Clavel- Chapelon, directrice de recherche Inserm en charge des cohortes E3N et E4N.

Ce premier colloque a donc permis de faire un état de l’art des nouveaux outils, issus de domaines variés comme les réseaux sociaux, la e-santé ou les technologies spatiales, qui peuvent trouver des applications dans les études épidémiologiques de demain. Toutefois, il est nécessaire, avant de déployer ces méthodes et outils innovants dans le cadre d’études épidémiologiques en population générale, d’en vérifier l’acceptabilité, la fiabilité et la validité. « La cohorte E4N (cf. encadré) offrira des conditions particulièrement propices pour mener cette étape de standardisation et de validation », conclut Guy Fagherazzi, responsable scientifique de la cohorte E4N.

Ce colloque a été orchestré par l’équipe Inserm dirigée par Françoise Clavel-Chapelon (UMRS 1018, équipe 9), qui, dans le cadre de la création de la cohorte E4N, a souhaité réfléchir à de nouvelles façons de recueillir des données épidémiologiques. L’événement était co-organisé avec l’AFCROs (Association française des CROs), en partenariat avec l’Aviesan Santé Publique, l’Inria et les trois pôles de compétitivité franciliens (Cap Digital, Systematic Paris-Région et Medicen) rassemblés sous l’étiquette TIC & Santé. Ce colloque a obtenu un soutien financier de la Mairie de Paris, de l’Université Paris-Sud et de la Ligue contre le cancer.

E4N : une cohorte familiale

L’étude E4N vise à prolonger l’étude E3N en suivant les conjoints, enfants et petits-enfants des femmes de l’étude E3N. L’objectif est de mieux comprendre, dans l’apparition des maladies, ce qui relève de la part génétique, de l’environnement familial et de l’environnement extra-familial. Ce projet de cohorte familiale et prospective a été retenu au titre des « Investissements d’avenir » de l’ANR (Agence Nationale de la Recherche) pour un suivi de 9 ans.

Pour en savoir plus : www.e4n.fr

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Santé en questions : la drépanocytose, les voies de la guérison

Bandeau santé en question

L’Inserm et Universcience vous invitent à la conférence Santé en questions le mercredi 19 juin à la Cité des sciences et de l’industrie à Paris à 19h, en présence de Monsieur Victorin Lurel, ministre des Outre-mer, et de Madame Claudie Haigneré, Présidente d’Universcience,

en duplex avec l’Université des Antilles et de la Guyane à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe* à 13h, et en présence du Professeur André Syrota Président-directeur général de l’Inserm.

Drépanocytose : les voies de la guérison

La drépanocytose, ou anémie falciforme, est une maladie génétique causée par la mutation d’un gène de l’hémoglobine. Il en résulte des douleurs très vives et des complications qui peuvent être mortelles ou responsables de  handicaps. Quels sont aujourd’hui les moyens de lutte contre cette maladie ? La thérapie génique est-elle un réel espoir ?

Autant de questions autour desquelles débattra le public avec les interventions de :

  • Pr Robert Girot, centre de la Drépanocytose Hôpital Tenon et Centre de Dépistage et d’Information pour la Drépanocytose (CIDD) à Paris
  • Pr Mariane de Montalembert, présidente du Réseau Ouest Francilien de Soins des Enfants Drépanocytaires (ROFSED) et pédiatre à l’hôpital Necker-Enfants malades à Paris
  • Alice Thorinius-Rivière, présidente de l’association « Drépano Doubout » en Guadeloupe
  • Marc Romana, chercheur Inserm, biologiste moléculaire au CHU de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe

Venez participer à ce moment d’échanges entre le public, la société civile et les scientifiques.

Un débat animé par Jean-Philippe Braly, journaliste pour le magazine « La Recherche ».

Entrée gratuite. Pour y assister :

  • à la Cité des sciences et de l’industrie à Paris : rf.ecneicsrevinu@secnerefnoc
  • à l’Université de Pointe-à-Pitre, campus de Fouillole (amphithéâtre Guy Mérault) : entrée libre

*Sous le haut patronage du Ministère des Outre-mer

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