Menu

Signature d’un accord cadre entre Santé publique France et l’Inserm

Accord cadre Inserm SPF

Santé publique France et l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) signent aujourd’hui un accord visant à encadrer, renforcer et développer leur collaboration. © Inserm

 

Santé publique France et l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) signent aujourd’hui un accord visant à encadrer, renforcer et développer leur collaboration. Plusieurs thématiques prioritaires ont été identifiées pour les 5 prochaines années : maladies infectieuses émergentes et modélisation, facteurs environnementaux et santé, nutrition, inégalités sociales et santé périnatale. Cet accord permettra une alliance scientifique renforcée de la recherche avec la surveillance et la prévention-promotion de la santé, en appui aux décisions publiques.

Une collaboration confortée entre deux acteurs aux missions complémentaires

La surveillance épidémiologique génère de nombreuses données descriptives qui contribuent à la connaissance sur l’état de santé des populations en situation réelle. Les actions de prévention et promotion de la santé doivent s’appuyer sur des interventions ayant montré leur efficacité. Ces champs majeurs de la santé publique mobilisent ainsi des interactions permanentes et indispensables avec la recherche.

La surveillance et la recherche se nourrissent en effet mutuellement. La surveillance permet notamment de soulever des hypothèses scientifiques nouvelles qui doivent être testées par des travaux de recherche ; la recherche pouvant identifier des problématiques de santé devant être quantifiées précisément et faire l’objet d’une surveillance dédiée. De plus, les connaissances nouvelles issues de la recherche nourrissent les expertises et analyses produites en appui à la décision publique, contribuent à des innovations à la promotion d’environnements favorables à la santé, et génèrent également des hypothèses concernant des dangers émergents.

De par la complémentarité de leurs activités et les synergies à développer, Santé publique France et l’Inserm ont établi des domaines de coopération prioritaires, afin de renforcer les échanges et les modalités de coopération, à l’interface de la recherche, de la surveillance, des interventions en prévention et promotion de la santé, et de l’expertise, en appui à la décision en santé publique. 

Des thèmes partagés et des outils communs renforcés

Cette ambition vient renforcer des collaborations existantes et parfois déjà anciennes, sur de nombreuses thématiques, comme dans le champ de la nutrition. S’appuyant également sur une coopération de longue date, le champ des maladies infectieuses et leur modélisation, a été particulièrement soutenu lors de la crise sanitaire liée au Sars-CoV-2, en lien avec l’ANRS|MIE, et fait l’objet de nouveaux projets de collaboration. Les inégalités sociales de santé constituent également un sujet majeur mis en exergue au cœur de la crise sanitaire et qui nécessite des travaux de fond au carrefour de la recherche, de la surveillance, de la promotion de la santé et de l’expertise.

Il s’agit ainsi, sur ces différentes thématiques, à la fois de renforcer la production scientifique en mobilisant la recherche pour l’appui aux interventions et politiques publiques. Enfin, les deux établissements s’engagent également ensemble sur des grands enjeux de santé publique, comme celui de l’impact des facteurs environnementaux, et en particulier du changement climatique, sur la santé, la santé mentale ou encore la santé périnatale. L’ambition est ici de mobiliser les acteurs de la recherche, qu’elle soit fondamentale ou appliquée, en appui à la décision interventionnelle.

Pour porter ces ambitions scientifiques, cet accord fixe un cadre opérationnel pour la collaboration des personnels scientifiques, tout en garantissant la qualité et l’indépendance de l’expertise ainsi que le respect des droits de propriété intellectuelle des deux établissements. Ces coopérations concernent notamment la mise à disposition d’experts, la réalisation d’expertises, la production de données et la création d’équipes associées.

La collaboration entre les deux organismes porte également sur les outils et infrastructures en appui aux missions et enjeux des deux entités :

  • les cohortes, infrastructures de données, et grandes enquêtes en santé ;
  • les registres de morbidité, et les stratégies de surveillance, de description des pathologies, de description évaluative des prises en charge diagnostique et thérapeutique ;
  • le registre national des causes médicales de décès (ou CépiDc).

 

 « Pour agir efficacement et sur la durée en santé publique, le dialogue entre connaissance et action doit être permanent. La signature de cet accord avec l’Inserm ouvre de nouvelles perspectives pour répondre à la nécessité de connecter encore plus fortement la surveillance et la prévention/promotion de la santé avec la recherche et l’innovation, au service de la santé des français. »

Pr Geneviève Chêne, Directrice générale de Santé publique France

 

« Je suis ravi de signer cet accord cadre qui met en lumière le nécessaire apport de la recherche à la surveillance et prévention en santé et l’aide à la décision publique. Il souligne les collaborations fortes qui existent déjà entre nos deux établissements sur les maladies infectieuses, la nutrition ou encore les inégalités de santé et en ouvre de nouvelles comme celle de l’impact du changement climatique sur la santé. Je suis convaincu que c’est en menant de telles synergies de haut niveau, que l’on réussira notre mission d’améliorer durablement la santé de nos concitoyens ».

Dr. Gilles Bloch, Président de l’Inserm

Signature d’une nouvelle Déclaration d’intention commune entre le Fonds de recherche du Québec – Santé et l’Inserm

© Scott GrahamUnsplash

Le scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, et le Dr Gilles Bloch, président-directeur général de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm), se réjouissent de la signature d’une nouvelle Déclaration d’intention commune entre le Fonds de recherche du Québec – Santé et l’Inserm.

Cette Déclaration, conclue pour les quatre prochaines années, renouvelle un partenariat institutionnel de plus de 50 ans.

Elle affirme la volonté commune des partenaires de poursuivre des activités conjointes de collaboration – incluant notamment le soutien à des projets de recherche, le développement de consortiums et de réseaux, ou encore le soutien à la mobilité d’étudiants, et chercheurs. Trois domaines scientifiques d’intérêt mutuel, représentant des enjeux sociétaux majeurs, seront privilégiés :

  • Santé mentale
  • Santé publique
  • Vieillissement

« Cette entente renforce une position que nous valorisons depuis longtemps : l’importance des collaborations internationales pour l’avancement des connaissances et la formation des chercheurs et des chercheuses. À cet égard, l’Inserm est un partenaire de longue date des FRQ dans le développement de la recherche en santé. L’intensification de la mise en commun de nos expertises scientifiques permettra d’accroître les retombées de nos recherches pour le mieux-être de nos populations. »

Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec

 

« Le renouvellement de notre partenariat historique témoigne du dynamisme et de la solidité des relations entre nos chercheurs et la communauté québécoise. Cette entente renforcera encore nos liens dans des domaines majeurs, en lien avec les priorités de l’Inserm au niveau national, avec un impact fort attendu à la fois sur le plan scientifique et sociétal »

Dr Gilles Bloch, Président-directeur général, Inserm

La tenue d’un colloque à l’IHU intitulé « Premier bilan des connaissances et des controverses scientifiques… » interpelle, les membres fondateurs se mobilisent

 

 

L’ensemble des membres fondateurs[1] s’interroge sur la tenue d’un tel évènement au sein d’un Institut hospitalouniversitaire. L’intitulé et la nature des participants et des associations partenaires ne laissent aucun doute sur les objectifs. Par conséquent, les membres fondateurs demandent la délocalisation de cette conférence.

Les membres fondateurs sont attachés à la liberté d’expression et nul manquement à l’exigence de rigueur et d’excellence que nos institutions respectives poursuivent ne saurait être toléré.

Les membres fondateurs ne permettront pas non plus que la réputation de leurs établissements et équipes respectives soit mise en cause.

Les membres fondateurs n’ont pas été concertés et ne sont en rien associés à cette réunion. Ils demandent donc à la direction de l’IHU qu’elle renonce à la tenue de cette rencontre au sein de son établissement.

[1] l’Inserm n’est pas membre fondateur mais s’associe pleinement compte-tenu du programme et des intervenants indiqués

Règles éthiques et volontaires sains : l’Inserm organise une rencontre entre les acteurs internationaux de la recherche biomédicale

Les volontaires sains ont pour particularité d’être recrutés afin de servir de groupe « contrôle » face aux groupes de patients, ainsi que pour tester de nouveaux médicaments, matériels ou techniques médicales. © Adobe Stock

Devenir acteur de la recherche pour contribuer à faire avancer les connaissances et trouver de nouveaux traitements est l’un des « leitmotiv » des personnes, malades ou non, qui participent aux essais cliniques. Leur rôle, parfois méconnu, a été mis en lumière lors de la pandémie de Covid-19 et a permis le développement rapide de vaccins sûrs et efficaces. Ce recours accru aux volontaires, notamment aux volontaires dits « sains » c’est-à-dire ne présentant pas de pathologie, a mis en évidence la nécessité de ré-interroger les pratiques des essais cliniques sous l’angle des nouvelles questions éthiques que cela soulève ainsi que des disparités entre les pays. Afin de proposer des premières pistes de réflexion, le Comité d’éthique de l’Inserm organise les 15 et 16 février prochains, une rencontre entre acteurs internationaux, chercheurs, médecins mais également citoyens, afin d’identifier les types de recherches faisant appels à des volontaires, d’émettre des recommandations et de définir collégialement des règles éthiques communes à tous. L’initiation de cette rencontre entre en résonance avec les grands objectifs stratégiques de l’Inserm de produire une recherche toujours plus éthique, digne de confiance et pleinement ouverte sur les attentes de la société.

Les volontaires ont toujours joué un rôle capital dans la recherche médicale par le biais de leur participation à des essais cliniques. Parmi eux, les volontaires sains ont pour particularité d’être recrutés afin de servir de groupe « contrôle » face aux groupes de patients, ainsi que pour tester de nouveaux médicaments, matériels ou techniques médicales.

Dans le cadre de la pandémie de Covid-19, la participation des volontaires sains a été fondamentale dans le développement de vaccins sûrs et efficaces mais a soulevé plus que jamais des questions éthiques complexes et mis en avant des disparités entre les pays quant aux pratiques pourtant déjà très strictement encadrées. C’est par exemple le cas des « challenges infectieux » qui consistent à exposer des volontaires sains aux pathogènes contre lesquels on vise à les protéger dans des conditions très contrôlées, et qui sont aujourd’hui interdits en France mais autorisés en Grande-Bretagne, par exemple.

Afin de développer internationalement et de façon homogène des règles éthiques liées à la participation de volontaires sains aux essais cliniques, le comité d’éthique de l’Inserm organise, les 15 et 16 février 2022, une rencontre de deux jours intitulée « Towards Ethical Guidance to Protect Healthy Volunteers in Biomedical Research » (« Vers des règles éthiques communes pour protéger les volontaires sains dans la recherche biomédicale »).

L’objectif de cette première rencontre entre acteurs internationaux, est d’initier une discussion afin de mener à l’élaboration d’un consensus et de règles internationales sur les recherches impliquant des volontaires sains.

Pour cela, deux grands axes seront explorés à travers les échanges entre acteurs réunis :

  • Identifier les différents types de recherches qui soulèvent le plus de questions éthiques vis-à-vis des volontaires sains
  • Proposer des recommandations pour renforcer les exigences éthiques des projets de recherche et accompagner la mise en place des règles communes

 

« L’initiative de cette rencontre entre en résonance avec le plan stratégique de l’Inserm, visant à renforcer le rôle de l’Inserm dans la coordination et le pilotage des essais cliniques nationaux en lien avec les partenaires européens et internationaux, indique le comité d’Éthique de l’Inserm. Nous attendons de cette première étape qu’elle pose les bases d’au moins deux à trois autres rencontres sur l’année 2022, à l’issue desquelles seront élaborées des recommandations concrètes sur l’implication éthique des volontaires sains dans les essais cliniques. Pour y parvenir, nous nous appuierons sur notre partenariat avec les institutions françaises, européennes et internationales », conclut-il.

Voir le programme des interventions et s’inscrire à l’événement en ligne

Signature du premier contrat d’objectifs de moyens et de performance entre l’Inserm et l’État

Signature du contrat d’objectifs, de moyens et de performance entre l’État et l’Inserm le 4 février 2022, en présence de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé et Gilles Bloch, PDG de l’Inserm. ©Inserm

« Une nouvelle impulsion pour la recherche en biologie santé », telle est l’ambition du contrat d’objectifs, de moyens et de performance de l’Inserm signé le vendredi 4 février 2022 par Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé et Gilles Bloch, PDG de l’Inserm.

Ce contrat matérialise une vision partagée de la recherche biomédicale et en particulier de la feuille de route de l’Inserm pour les années à venir ainsi que l’engagement à la rendre concrète. Il s’inscrit dans les missions de l’Inserm et dans les orientations stratégiques définies par ses tutelles, notamment par la loi de programmation de la recherche et la stratégie nationale de santé ainsi que le plan France 2030.

A l’occasion de cette signature Gilles Bloch a tenu à « remercier les ministres pour leur confiance réitérée à l’Inserm. Il a souligné que « ce nouveau contrat donnait les moyens à l’Inserm de porter l’ambition d’une recherche d’excellence au service de la santé de chacun et au service de l’innovation pour tous les citoyens. »

De par sa taille, son large spectre d’activités et son expertise reconnue, l’Inserm un rôle pivot dans la structuration et l’orientation de la recherche biomédicale française, en lien avec ses tutelles ministérielles en recherche et en santé. Son activité fait de l’Inserm la première institution publique en Europe dans le champ de la recherche en santé. L’enjeu de ce contrat entre l’Etat et l’Inserm est de produire une science au meilleur niveau mondial, de cultiver le terreau fertile des futures grandes découvertes biomédicales, et d’offrir le meilleur service rendu à la santé de chaque citoyen.

Le Contrat d’objectifs, de moyens et de performance de l’Inserm est aligné dans son ambition avec les priorités de la loi de programmation de la recherche (LPR).

Il fait également écho à la priorité donnée à la santé publique et à la prévention et reprend les objectifs de l’axe dédié à la recherche dans la stratégie nationale de santé, que ce soit en matière de développement des connaissances, de soutien aux innovations médicales, technologiques et organisationnelles ou encore d’accélération de l’innovation numérique.

Enfin, le Contrat est le miroir opérationnel du Plan stratégique 2020-2025 de l’Inserm et décline les 4 priorités suivantes, auxquelles il associe des actions et des moyens :

  1. Renforcer le continuum de la recherche en santé, tout en favorisant les recherches en rupture
  2. Renforcer la capacité de l’Inserm à mettre en œuvre ses choix en synergie avec ses partenaires publics et privés sur le territoire, à l’Europe et à l’international
  3. Mieux irriguer les laboratoires en rénovant la politique des ressources humaines et en simplifiant le travail administratif
  4. Accélérer le développement d’une science ouverte et responsable et renforcer la place de la science pour la santé dans notre société

La pandémie causée par le coronavirus SARS-CoV-2 a mis en lumière l’importance d’une recherche réactive et coordonnée sur l’ensemble du continuum de la recherche biomédicale et de la santé publique, priorité que porte l’Inserm depuis sa création. Elle a également montré la nécessité de renforcer dans la durée la recherche de notre pays pour garantir sa souveraineté et sa compétitivité internationale.

Paris Saclay Cancer Cluster : une ambition mondiale pour l’oncologie française.

Officialisation du Paris Saclay Cancer Cluster (PSCC) en présence d’Olivier Véran, Ministre des Solidarités et de la Santé, de Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et des représentants des cinq membres fondateurs : Sanofi, Gustave Roussy, l’Inserm, l’Institut Polytechnique de Paris et l’Université Paris-Saclay.

Le Paris Saclay Cancer Cluster (PSCC) franchit une nouvelle étape avec la création de sa structure juridique et la nomination de ses dirigeants.

 

Le Paris Saclay Cancer Cluster, annoncé par le Président de la République dans le cadre du CSIS en juin 2021, est désormais organisé sous la forme d’une association, dont l’objet et les ambitions ont été présentés ce jour dans les locaux de Gustave Roussy, en présence d’Olivier Véran, Ministre des Solidarités et de la Santé, de Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et des représentants des cinq membres fondateurs : Sanofi, Gustave Roussy, l’Inserm, l’Institut Polytechnique de Paris et l’Université Paris-Saclay.

L’association est présidée par Éric Vivier, Professeur à l’Assistance Publique Hôpitaux de Marseille, Aix-Marseille Université, spécialiste en immunologie des cancers et lui-même entrepreneur : il est l’un des fondateurs d’Innate Pharma, une société de biotechnologies au stade clinique, spécialisée en immuno-oncologie. Par ailleurs, Benjamin Garel qui a dirigé le CHU de Martinique ces trois dernières années deviendra le Directeur général de l’association.

En s’appuyant sur un écosystème à haut potentiel centré sur les acteurs qui font l’innovation en oncologie : patients, hôpitaux, universités, start-up, industriels, investisseurs, organismes nationaux de recherche, et autorités publiques, le PSCC a pour ambition d’accélérer la mise à disposition de traitements innovants, l’amélioration du parcours de soins, de l’espérance et de la qualité de vie de nombreuses personnes atteintes de cancer.

Deuxième cause de décès dans le monde, le cancer fait près de 10 millions de morts par an. Près d’un décès sur six est dû au cancer à l’échelle mondiale.

Cet écosystème se développera aux portes de Paris, à Villejuif, dans une zone de plusieurs hectares au cœur du Grand Paris, tout près de Gustave Roussy. Les acteurs impliqués dans la lutte contre le cancer pourront s’y réunir et dynamiser ainsi tout un territoire, avec un rayonnement sur la France et l’Europe qui renforcera la place de l’excellence française au niveau des meilleurs mondiaux. Par ailleurs, un bâtiment dédié, et qui sera au cœur du PSCC, « l’Oncology Prospective Center », est en projet pour favoriser ces coopérations.

Les bureaux de l’association s’installeront sur le site de Paul Brousse dès cet été, dans l’attente de ce projet de construction.

Un cluster et quatre piliers pour transformer la science en valeur

Pour répondre aux défis de la médecine de précision et inventer la cancérologie de demain en France, Paris Saclay Cancer Cluster vise dès 2022 à accélérer la maturation des projets innovants portés par des start-up, biotechs, industriels et chercheurs, les medtechs, etechs et sociétés spécialisées dans la data, en proposant une offre basée sur quatre piliers :

  • Un mode collaboratif, synergique, et interdisciplinaire intégré permettant aux membres d’évoluer au sein d’un lieu unique où se rencontrent chercheurs, praticiens, académiques, entrepreneurs, industriels et investisseurs. Ce mode permettra également de faciliter la mise en relation via une plateforme digitale et d’avoir une gouvernance agile et équilibrée entre parties prenantes. L’association du PSCC compte accueillir 80 membres dans un an avec un objectif de 200 membres d’ici à 2027.

 

  • Un écosystème, concentré d’excellence qui donne la possibilité d’échanger avec des experts pluridisciplinaires, scientifiques et médicaux et d’avoir accès à des formations d’excellence ainsi qu’à une offre de mentoring pluri-compétences.

 

  • Des services et technologies accélératrices grâce à un plateau technique spécialisé réunissant une combinaison unique d’équipements de recherche, des services d’accompagnement spécialisés pour accélérer les preuves des concepts et un accès facilité aux échantillons.

 

  • Des données spécialisées consolidées et enrichies comme des données profondes et longitudinales issues de plusieurs sources, des infrastructures de stockage et d’analyse, un accompagnement expert et une accélération via l’intelligence artificielle.

Le Paris Saclay Cancer Cluster souhaite pleinement s’inscrire dans le plan « France 2030 », annoncé par le Président de la République Emmanuel Macron dans le domaine de l’innovation en matière de santé.

Unique en Europe par sa taille et son ambition, le projet Paris Saclay Cancer Cluster repose sur l’engagement fort de ses membres fondateurs. Son envergure internationale positionnera la France parmi les leaders mondiaux de la transformation de la science en valeur dans le domaine de la cancérologie.

« Je suis ravi de m’impliquer au sein du Paris Saclay Cancer Cluster aux côtés de nombreux acteurs de la recherche contre le cancer. Le PSCC a pour ambition de réunir sur un même territoire dans le sud de Paris des expertises qui vont de la biologie à la médecine, en passant par la bio-informatique et l’utilisation de l’intelligence artificielle, de manière à découvrir les médicaments de demain qui vont transformer la vie des patients atteints de cancer.» commente le Pr. Eric Vivier, PhD, DVM, Directeur Scientifique d’Innate Pharma, Professeur des Universités – Praticien Hospitalier et Président de l’association Paris Saclay Cancer Cluster.

« Nous allons monter une équipe dynamique et motivée pour aider les entreprises à accéder le plus rapidement possible au marché. Une partie sera dédiée à l’offre de laboratoire mutualisée, une autre partie au projet données et une dernière pour favoriser l’implantation des entreprises, des formations et des laboratoires de recherche sur le cluster. Nous travaillerons aussi en réseau avec les autres hôpitaux et structures qui souhaitent participer à cet élan pour l’innovation au service des patients. Je suis ravi de me joindre à cette formidable aventure » déclare Benjamin Garel, Directeur général de l’association Paris Saclay Cancer Cluster.

Prix Inserm 2021 : la science plus que jamais mobilisée au service de la santé

Prix Inserm 2021

© Inserm

 

En cette année 2021, toujours marquée par la Covid-19, les collaborateurs de l’Inserm sont restés mobilisés pour faire avancer la recherche biomédicale et poursuivre leurs efforts dans l’ensemble des champs de la recherche en santé. Pour honorer ce travail collectif, l’Inserm décerne ses Prix 2021 à cinq lauréates et lauréats dont la qualité des travaux témoigne de l’excellence scientifique des recherches menées au sein de l’Institut. « En mettant en lumière ses talents, l’Inserm entend montrer la diversité et la richesse des métiers qui font la recherche biomédicale, ainsi que la créativité et la passion des femmes et des hommes qui l’animent au quotidien et dont les réalisations contribuent à l’excellence scientifique de l’Institut, au service de la société et bien sûr au bénéfice de la santé de tous » salue Gilles Bloch, PDG de l’Inserm.

Le Grand Prix Inserm 2021 récompense Marion Leboyer, psychiatre et chercheuse qui a dédié sa carrière à comprendre et à mieux soigner les maladies mentales. Ce Grand Prix récompense le caractère novateur de ses travaux de recherche en particulier sur les troubles bipolaires, la schizophrénie et les troubles du spectre de l’autisme.

 

Marion Leboyer, Grand Prix Inserm

   Marion Leboyer, Grand Prix Inserm 2021

©Inserm/François Guénet

Marion Leboyer, dirige le laboratoire Neuropsychiatrie translationnelle à Créteil (unité 955 Inserm/Université Paris-Est Créteil). Elle a dédié sa vie professionnelle à la recherche sur les maladies mentales et ses travaux de recherche novateurs ont largement contribué à améliorer le traitement des personnes qui souffrent de schizophrénie, de dépression, de troubles bipolaires ou encore de troubles du spectre de l’autisme, avec toujours pour objectif l’idée de mettre en place des approches thérapeutiques personnalisées pour chaque patient.

En 2007, elle crée la fondation FondaMental, sur laquelle son laboratoire s’appuie pour mener ses recherches. Son équipe est à l’origine de la découverte de plusieurs gènes impliqués dans différents troubles mentaux et a contribué à démontrer le coût de la santé mentale en France.

L’équipe de Marion Leboyer s’est également fortement impliquée pour soutenir les patients durant l’épidémie de Covid-19, mettant en place les plateformes numériques CovidÉcoute puis Écoute Étudiants Île-de-France, dédiées au soutien psychologique et à l’écoute.

 

Pierre-Louis Tharaux, Prix Recherche

©Inserm/François Guénet

Il y a vingt-cinq ans, le néphrologue Pierre-Louis Tharaux s’est lancé un défi : contribuer à sortir l’insuffisance rénale de l’impasse thérapeutique. Désormais chercheur au Paris Centre de recherche cardiovasculaire (unité 970 Inserm/Université de Paris), il est en passe de réussir avec une approche innovante et un premier traitement à l’essai chez des malades : des avancées récompensées par le Prix Recherche.

 

Laurent Fleury, Prix Science et société-Opecst

Laurent Fleury, Prix Science et société-Opecst 2021

©Inserm/François Guénet

Avec le pôle Expertises collectives de l’Inserm qu’il dirige depuis 2016, Laurent Fleury est à l’interface entre la science et la société pour faire le point sur les connaissances scientifiques à un instant T sur un sujet de santé. L’objectif est double : aider à la prise de décisions politiques et informer les citoyens. Les expertises et leur valorisation sont aujourd’hui saluées par le Prix Science et société-Opecst.

 

Ana Zarubica, Prix Appui à la recherche

Ana Zarubica, Prix Appui à la recherche 2021

©Inserm/François Guénet

Ana Zarubica est la cheffe d’orchestre du Centre d’immunophénomique à Marseille (unité de service 12 Inserm/CNRS/Aix-Marseille Université). Son objectif : assurer une organisation optimale de cette unité qui offre aux scientifiques du monde entier des modèles murins pour étudier le fonctionnement et les dysfonctionnements du système immunitaire. Un investissement reconnu au travers du Prix Appui à la recherche.

 

Francine Behar-Cohen, Prix Innovation

Francine Behar-Cohen, Prix Innovation2021

©Inserm/François Guénet

Francine Behar-Cohen est chirurgienne ophtalmologue, chercheuse au Centre des Cordeliers à Paris (unité 1138 Inserm/Sorbonne Université/Université de Paris) et fondatrice de la start-up Eyevensys, spécialisée dans le traitement de maladies oculaires par thérapie génique. Elle souhaite en effet avant tout que ses découvertes quittent son laboratoire et soulagent au plus vite les malades. Ses travaux et leur valorisation lui valent le Prix Innovation.

Création d’un Groupement d’intérêt scientifique, référence française pour toutes les questions relatives aux 3R

L’utilisation d’animaux à des fins scientifiques se fonde sur le principe des « 3R » (remplacement, réduction, raffinement) pour guider au mieux les recherches et promouvoir des méthodes responsables et innovantes. Un groupement d’acteurs de la recherche composé de l’Inserm, du CNRS, d’INRAE, d’Inria, du CEA, de l’Institut Pasteur de Paris, de la CPU et de l’association Udice annonce la création, en France, du FC3R (France Centre 3R) pour soutenir l’application des règles qui découlent du principe des 3R. Créée à la demande du ministère de lʼEnseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, sous la forme d’un Groupement d’intérêt scientifique (GIS), et dotée de missions et de moyens d’actions conséquents, cette structure a l’ambition d’être reconnue en France et en Europe comme référence et point de contact pour toutes les questions relatives aux 3R, dans la recherche publique comme privée.

Structure et composition

Fondé par des opérateurs majeurs de la recherche publique[1], le FC3R favorisera la synergie et la collaboration entre les entités existantes dans le domaine de l’utilisation des animaux à des fins scientifiques, mobilisant toutes les compétences disponibles pour remplir ses missions. Il fonctionnera notamment en lien étroit avec le ministère de lʼEnseignement supérieur, de la Recherche et de lʼInnovation et le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et aura pour vocation d’interagir avec des partenaires privés.

Le FC3R sera structuré autour d’une équipe initialement composée de cinq personnes (directeur, secrétaire/gestionnaire, webmaster, responsable de la formation, responsable des appels à projets) et doté d’un comité de pilotage, d’un comité scientifique et d’un conseil d’orientation et de réflexion. Il sera à l’écoute de toutes les parties prenantes, notamment du monde associatif.

Le FC3R sera localisé à l’École nationale vétérinaire d’Alfort, à Maisons-Alfort, où il disposera d’une structure opérationnelle et bénéficiera d’un soutien fort de cet acteur majeur de la formation en biologie animale, pour ses missions de formation.

Les grandes missions du FC3R

La formation aux 3R

  • Faire connaître toutes les offres de formation aux 3R grâce à un site internet listant en langue française et en anglais les offres existantes ;
  • Promouvoir l’émergence de formations en incitant les partenaires du FC3R, qu’ils soient privés ou publics, à créer des formations dans les domaines de carence identifiés ;
  • Développer des outils de formation à distance (webinaires, e-learning, MOOC…);
  • Mettre à disposition des contenus innovants : création de modules de formation pour des approches en émergence ou pour promouvoir une harmonisation des approches existantes ;
  • Développer son ouverture internationale : faire connaître et reconnaître ses formations au niveau européen et ainsi contribuer à la reconnaissance des formations françaises.

L’ingénierie de projets conformes aux 3R

  • Assistance au design de projets : devenir un point de contact et de conseil ;
  • Traitement des données non publiées d’intérêt pour les 3R, création d’une plateforme de dépôt des résultats négatifs (sur le site internet du FC3R) pour mieux disséminer les connaissances obtenues mais non publiées par les auteurs.

Le financement de projets 3R

  • Appel à projets annuel pour développer et valider des méthodes de recherche permettant de mieux respecter le principe des 3R ;
  • Appels à projets sur des questions spécifiques liées aux 3R pour financement des meilleurs projets permettant de mettre au point et valider des approches innovantes, associant tout partenaire public ou privé ;
  • Financement de Prix 3R.

La communication

  • Mise en place d’une communication spécifique suivant la devise « Pour une recherche responsable et innovante » ;
  • Création d’un site internet et d’une stratégie de communication sur les réseaux sociaux : diffusion d’informations pertinentes concernant la bonne application du principe des 3R et sur les activités propres au FC3R, en priorité en direction du monde de la recherche, et aussi en direction de la société civile.

Les objectifs du FC3R sur dix ans

  • Obtenir une réduction notable du nombre d’animaux utilisés en expérimentation, notamment par des approches multimodales longitudinales, assurer un meilleur remplacement par des modèles invertébrés ou des approches complémentaires notamment in vitro, et assurer un raffinement fondé sur des pratiques innovantes ;
  • S’assurer de la formation à une pratique rigoureuse et responsable, conforme au principe des 3R, de tout étudiant, et toute étudiante et/ou nouvel entrant, nouvelle entrante amené à utiliser des animaux à des fins scientifiques ;
  • Positionner le FC3R comme un acteur incontournable en France et en Europe sur le développement des méthodes alternatives à l’utilisation d’animaux et sur les autres questions relatives aux 3R.

 

[1] Les membres fondateurs du GIS sont l’Inserm, le CNRS, INRAE, l’INRIA, le CEA, l’Institut Pasteur de Paris, la CPU et Udice.

Lancement du portail appelsprojetsrecherche.fr

© Unsplash

 

Afin de faciliter l’accès aux appels à projets et aux financements associés de la recherche, l’ADEME, l’ANR, l’Inserm dont l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes, l’Anses et l’INCa regroupent l’ensemble de leurs appels à projets scientifiques sur un portail unique : appelsprojetsrecherche.fr.

Le portail appelsprojetsrecherche.fr est né du travail collaboratif de six acteurs français jouant un rôle majeur dans le financement des projets de recherche. Cette initiative concrétise les engagements pris par la Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal, inscrits dans la loi de programmation de la recherche promulguée en décembre dernier, pour répondre aux demandes de simplification de la recherche de financements.

appelsprojetsrecherche.fr : simplifier et améliorer la lisibilité de l’offre de financement dans toutes les disciplines de recherche.

Ce portail a pour but de simplifier le travail de veille des chercheurs, laboratoires et établissements de recherche et de renforcer l’équité d’accès aux financements en centralisant toutes les informations sur les appels disponibles, qu’il s’agisse d’appels à projets de recherche ou d’appels à candidatures.

appelsprojetsrecherche.fr leur permet de trouver rapidement les offres de financement qui correspondent le mieux à leurs thématiques de recherche et d’être informés de la publication des nouveaux appels par la création d’une alerte, contribuant ainsi à faciliter et alléger les tâches administratives.

Les utilisateurs auront accès au fil de leur publication à une grande variété d’appels, portant sur des thématiques comme la santé, la recherche médicale, la recherche contre le cancer, la réponse et la préparation aux crises épidémiques, la santé environnementale, la santé au travail, la transition écologique et énergétique, et plus largement les sciences de la vie, les sciences du numérique, les mathématiques, les sciences de la matière et de l’ingénierie, les sciences humaines et sociales, les sciences de l’Univers et sciences de la Terre, etc.

À l’ouverture, plus de 30 appels sont déjà consultables sur appelsprojetsrecherche.fr, parmi lesquels :

• Le programme Atip-Avenir de l’Inserm lancé conjointement avec le CNRS ;
• Le Programme national de recherche en environnement-santé-travail (PNR EST) de l’Anses ;
• L’appel à projets libres en biologie du cancer (PLBIO) de l’INCa ;
• L’édition 2022 de l’appel à projets « Vers des bâtiments responsables » de l’Ademe ;
• Les appels à projets VIH, Hépatites, IST, Tuberculose et Covid-19 de l’ANRS-MIE (ouvertures prochaines) ;
• L’appel à projets générique de l’ANR.

Le portail sera progressivement enrichi de nouvelles fonctionnalités et rejoint par de nouveaux partenaires afin de simplifier encore davantage les démarches pour les porteurs de projets et les bénéficiaires.

« Fake news santé » : le livre de l’Inserm pour que tout le monde ait accès à une information scientifique rigoureuse et crédible concernant sa santé

 

chocolat et santé

Le chocolat noir, meilleur pour la santé que le chocolat au lait ? L’Inserm s’attaque aux fake news et idées reçues dans son nouveau livre. © JP Courbaize

Alors que les effets de la crise sanitaire continuent de se faire ressentir, comment répondre aux nombreuses interrogations des citoyens en matière de santé et faire place à une parole scientifique utile au quotidien ? Plus que jamais mobilisé sur cette question, soucieux de fournir une information scientifique solide à tous et à toutes, l’Inserm publie un livre aux éditions du Cherche midi afin de déconstruire toutes les « fake news » et idées reçues en santé.

Jeûner serait bon pour lutter contre le cancer, les stérilets rendraient stériles ou encore le VIH serait transmis par les piqûres de moustiques : dans le domaine de la santé, les fausses informations ont toujours existé. Toutefois, la démultiplication des canaux de communication et notamment l’essor des réseaux sociaux leur ont donné une visibilité nouvelle et plus forte. Nous l’avons tous constaté, la crise sanitaire a été le théâtre de polémiques virulentes, mettant en avant des paroles individuelles parfois au détriment de la parole scientifique collective.

Face à cette problématique, l’Inserm s’est mobilisé de manière très précoce contre les fausses informations, avec la diffusion de sa série de vidéos Canal Détox, dès 2018. Ces vidéos scientifiques pédagogiques visent à établir pour chacun une information scientifique fiable sur des sujets de santé qui préoccupent les citoyens. Avec la pandémie de Covid-19, l’initiative a été étendue à la publication de textes informatifs pour réagir rapidement à certaines informations erronées devenues virales, toujours en s’appuyant sur la parole scientifique rigoureuse et mesurée des dirigeants, chercheurs et chercheuses de l’Inserm.

Afin d’intensifier les efforts pour ouvrir la science au plus grand nombre, l’Inserm s’est associé aux éditions du Cherche midi pour décliner son label Canal Détox en livre. A travers une approche didactique et thématique, le recueil décortique près de 80 fausses informations en santé. Covid bien entendu, mais aussi alimentation, cancer, santé mentale, VIH… de nombreuses idées reçues sont battues en brèche, en s’appuyant sur les données scientifiques les plus récentes et sur l’expertise des chercheurs et chercheuses de l’Inserm.

« Alors que la crise sanitaire a révélé le besoin pour chaque citoyen de s’informer et de pouvoir prendre des décisions éclairées pour protéger sa santé, la devise de l’Inserm ‘La Science pour la Santé’ est plus que jamais d’actualité. Ce projet de livre illustre notre volonté de continuer à faire de l’Inserm une référence pour dialoguer avec la société et rendre la science biomédicale accessible au plus grand nombre », souligne le Dr. Gilles Bloch, P-DG de l’Inserm.

En librairie à partir du 30 septembre, ce livre à destination du grand public conserve l’angle ainsi que le ton quotidien et moderne des vidéos du label Canal Détox, en abordant les questions scientifiques les plus sérieuses et complexes. Au-delà d’apporter des réponses aux interrogations des lecteurs en matière de santé, il entend aussi partager avec toutes et tous les méthodes de la démarche scientifique rigoureuse, éthique et transparente à l’œuvre dans les 300 laboratoires de l’Inserm.

fermer