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Prix Inserm 2022 : faire front commun pour notre santé

Prix Inserm 2022

© Inserm

« La remise des prix Inserm constitue un moment clé dans la vie de l’Institut, qui permet d’abord de montrer tout le talent de nos collaborateurs, ainsi que la grande richesse des recherches que nous menons pour faire front commun au service de la santé de nos concitoyens. Mais c’est aussi l’occasion de rappeler notre implication au cœur de la société, notre engagement en faveur d’une recherche scientifique efficace, éthique et accessible au plus grand nombre », souligne Gilles Bloch, PDG de l’Inserm.

Cette année les prix Inserm sont attribués à cinq lauréates et lauréats dont les résultats et l’engagement en faveur d’une recherche de qualité témoignent de l’excellence scientifique et de la place centrale de l’Institut au sein de la société. Le Grand Prix Inserm 2022 est décerné à Olivier Delattre, oncopédiatre dont le travail a permis des découvertes majeures dans les cancers pédiatriques.

 

Olivier Delattre, Grand Prix Inserm

Olivier Delattre, Grand Prix Inserm

Olivier Delattre © Inserm/François Guénet

« Pédiatre un jour, pédiatre toujours », c’est peut-être la formule qui décrit le mieux l’engagement d’Olivier Delattre. Directeur du laboratoire Cancer, hétérogénéité, instabilité et plasticité (unité 830 Inserm/Institut Curie), ce chercheur a débuté sa carrière par des études de médecine, durant lesquelles il s’est tourné vers la pédiatrie. Un passage dans le service d’oncologie pédiatrique de l’institut Curie à Paris l’incitera à se spécialiser sur les cancers de l’enfant et à reprendre des études de biologie en parallèle de son activité de médecin.

Au début des années 1990, il décide de se consacrer entièrement à la recherche dans le but d’améliorer la compréhension, le diagnostic et le traitement des cancers pédiatriques et rejoint donc l’Inserm. Dès 1992, il est impliqué dans une première mondiale quand son équipe identifie et caractérise les gènes à l’origine du sarcome d’Ewing, un cancer des os de l’enfant. Dans les années qui suivent, les découvertes s’accumulent avec des avancées significatives dans la compréhension des tumeurs rhabdoïdes, des cancers rares, très agressifs.

En 2018, autre étape clé de son parcours, il fonde le centre SIREDO (Soins, innovation, recherche en oncologie de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte jeune), au sein de l’institut Curie à Paris qu’il dirige depuis. Une initiative qui a permis de réunir en un même lieu des équipes de soins et de recherche qui se consacrent aux tumeurs solides touchant les moins de 25 ans. Dans ce centre précurseur, l’ambition est de collaborer plus efficacement et de faire en sorte que les recherches fondamentales puissent bénéficier rapidement aux patients.

C’est cette volonté d’aller toujours plus loin au service de la santé des jeunes patients et de leurs familles, en continuant sans relâche à œuvrer pour mieux comprendre leurs maladies et les soigner, qui vaut aujourd’hui à Olivier Delattre de recevoir le Grand Prix Inserm.

 

Valérie Gabelica, Prix Recherche

Valérie Gabelica, Prix Recherche 2022

Valérie Gabelica © Inserm/François Guénet

La spectrométrie de masse, outil de chimie analytique vieux de plus d’un siècle, a connu un coup de jeune grâce aux travaux de Valérie Gabelica et de son équipe.

Chercheuse au sein du laboratoire ARNA (unité 1212 Inserm/CNRS/Université de Bordeaux), cette chimiste a notamment développé avec ses collègues une méthode innovante couplant spectrométrie de masse et lumière polarisée circulairement permettant de mieux étudier la structure des acides nucléiques – ADN et ARN – et leurs interactions avec d’autres molécules. Or comprendre ces interactions, c’est aider la recherche à découvrir de nouveaux médicaments par exemple.

Un travail de longue haleine, qui permet d’offrir à la recherche biomédicale de nouveaux outils très précieux, et qui témoigne de l’importance et de l’excellence de la recherche transdisciplinaire menée à l’Inserm.

 

Valérie Crépel, Prix Innovation

Valérie Crépel, Prix Innovation 2022

Valérie Crépel © Inserm/François Guénet

Parmi les épilepsies, celle du lobe temporal est la plus fréquente chez l’adulte. En 2005, Valérie Crépel, directrice de recherche Inserm à l’Institut de neurobiologie de la méditerranée à Marseille, a montré que les récepteurs kaïnate du glutamate, un neurotransmetteur clé du système nerveux, y sont impliqués. Son collègue Christope Mulle découvrira peu après que ces récepteurs sont un élément clé de la genèse de cette épilepsie dans l’hippocampe et une cible thérapeutique potentielle.

Accompagnés par Inserm Transfert, la fililale de l’Inserm pour le tech transfer, les scientifiques ont déposé un premier brevet en 2013. Le projet n’a ensuite cessé de se développer, aboutissant à la création en 2019 de la start-up Corlieve Therapeutics. Celle-ci est ensuite devenue, en 2021, une filiale de la biotech néerlandaise uniQure. Des années de recherche dans le domaine de l’épilepsie et des efforts de valorisation qui ont donc payé : ce travail va donner lieu à un essai clinique pour tester un traitement chez les personnes malades.

 

Justine Bertrand-Michel, Prix Appui à la recherche

Justine Bertrand-Michel, Prix Appui à la recherche 2022

Justine Bertrand-Michel © Inserm/François Guénet

Chimiste de formation, Justine Bertrand-Michel a toujours dédié sa carrière à soutenir le travail des chercheurs. Depuis 2021, elle dirige d’une main de maître la plateforme MetaToul, la plus importante en France avec 6 équipes, 40 ingénieurs, 23 systèmes d’analyse et 4 robots.

Cette plateforme de métabolomique permet l’analyse des métabolites, les composés issus du métabolisme de tout être vivant (glucose, acides aminés, nucléotides…).

Un travail qui la passionne et qui suppose de bien connaître les enjeux des équipes de recherche pour proposer des prestations, développer des méthodes, former des nouveaux personnels tout en assurant un équilibre budgétaire.

 

Priscille Rivière, Prix Science et société-Opecst

Priscille Rivière, Prix Science et société-Opecst 2022

Priscille Rivière © Inserm/François Guénet

Directrice adjointe du département de l’Information scientifique et de la communication de l’Inserm, Priscille Rivière œuvre au service d’une diffusion claire, transparente et rigoureuse de la science auprès du grand public.

La pandémie de Covid-19 s’est aussi accompagnée d’un essor de la désinformation dans le domaine de la santé.

Les différentes initiatives qu’elle a mises en place avec l’équipe communication – de la série Canal Détox au développement d’un réseau de chercheurs référents pour répondre aux médias, baptisé cellule Riposte – permettent aujourd’hui à l’Inserm d’apporter une véritable pierre à l’édifice dans la lutte plus globale contre les fausses infos. Et de bâtir un dialogue fondé sur la confiance entre scientifiques et citoyens, pour améliorer la santé de tous.

 

Les Prix Inserm

Le Grand Prix rend hommage à un acteur de la recherche scientifique française dont les travaux ont permis des progrès remarquables dans la connaissance de la physiologie humaine, en thérapeutique et, plus largement, dans la recherche en santé.

Le Prix Recherche distingue un chercheur, un enseignant-chercheur ou un clinicien chercheur dont les travaux ont particulièrement marqué le champ de la recherche fondamentale, de la recherche clinique et thérapeutique et de la recherche en santé publique.

Le Prix Innovation revient à un chercheur dont les travaux ont fait l’objet d’une valorisation entrepreneuriale.

Le Prix Appui à la recherche est décerné à un ingénieur, technicien ou administratif pour des réalisations marquantes au service de l’accompagnement de la recherche.

Enfin, le Prix Science et société-Opecst récompense un chercheur, ingénieur, technicien ou administratif qui s’est distingué dans le domaine de la valorisation de la recherche et par sa capacité à être en dialogue avec la société et à l’écoute des questions des citoyens sur leur santé.

Le Pr Bruno Quesnel, nouveau directeur du pôle recherche et innovation de l’Institut national du cancer et directeur de l’institut multi-organismes d’Aviesan

Le Pr Bruno Quesnel, hématologue au CHU de Lille et responsable d’équipe à l’Inserm, prendra à compter du 2 novembre la direction du pôle Recherche et Innovation de l’Institut national du cancer. Il dirigera par ailleurs l’institut thématique cancer de l’Inserm. Il devient également directeur de l’Institut multi-organismes cancer d’AVIESAN. [1]

Âgé de 59 ans, le professeur Bruno Quesnel est hématologue clinicien. Il a obtenu son doctorat en médecine en 1994 et sa thèse d’université en 1997, et est professeur des universités, praticien hospitalier (PU-PH) à l’Université de Lille depuis 2003. Il dirige l’activité clinique « leucémies aigues et syndromes myélodysplasiques » dans le service des Maladies du Sang du CHU de Lille. Depuis 2005, il est responsable de l’équipe de recherche « Facteurs de persistance des cellules leucémiques » (Inserm UMR1277 CNRS UMR9020) au sein de l’Institut pour la Recherche sur le Cancer de Lille, et l’Institut ONCOLille.

Une des avancées majeures de son équipe est la démonstration du rôle des molécules d’immunoévasion dans le phénomène de dormance tumorale, en particulier PD-L1. Bruno Quesnel a copiloté le contrat de plan État-Région d’Institut ONCOLille.

Parallèlement, il a mené de nombreuses missions d’évaluation de médicaments innovants au sein du Comité permanent médicaments oncologie et hématologie (CPOH) de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), de la Haute Autorité de santé (HAS), et est membre du Scientific Advisory Group (SAG) Oncology de l’European Medecines Agency (EMA).

« La recherche est un pilier majeur et transversal de la Stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030. En 2022, l’Institut y consacre plus de de 82,5 millions d’euros soit 58 % de son budget annuel. Nous sommes très heureux et fiers d’acceuillir le Pr Bruno Quesnel qui va nous aider à relever les formidables défis fixés par cette stratégie dans tous les domaines de la recherche sur les cancers. Je sais qu’il saura, avec ses équipes, porter l’ambition de l’Institut en matière de recherche et d’innovation au bénéfice des personnes malades. »

Pr Norbert Ifrah, président de l’Institut national du cancer.

« Les pathologies cancéreuses continuent à représenter un défi pour la recherche en santé. Il ne fait aucun doute qu’à la tête de l’Institut multi-organismes cancer, le Pr Bruno Quesnel saura le relever, en s’appuyant sur sa grande expertise et ses travaux d’excellence, au bénéfice de la santé de toutes et de tous ».

Dr. Gilles Bloch, président-directeur général de l’Inserm. Président de l’alliance Aviesan

« Le paysage de la recherche en cancérologie évolue actuellement très rapidement, avec l’émergence de nouveaux paradigmes et la dissolution progressive des frontières entre disciplines. Au cours de ma carrière scientifique,  je me suis toujours attaché à promouvoir des projets et soutenir des chercheurs dans des domaines très variés avec une forte interdisciplinarité. La confiance qui m’est faite aujourd’hui par l’Institut national du cancer et l’Inserm va me permettre de mettre cette expérience au service de la communauté des chercheurs et des patients »

Pr Bruno Quesnel, directeur du pôle Recherche et Innovation de l’Institut national du cancer et directeur de l’Institut multi-organismes cancer d’AVIESAN.

 

[1] L’Institut multi-organismes Cancer (ITMO Cancer) d’AVIESAN (alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé) a pour mission de fédérer les équipes de recherche qui étudient les pathologies cancéreuses, pour mettre le progrès scientifique au service les personnes malades de cancers, assurer l’excellence et la compétitivité de la recherche française, accroître la coordination entre les chercheurs en favorisant les échanges interdisciplinaires.

L’Inserm et le CNRS vont piloter un programme d’envergure sur la recherche en psychiatrie

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Les maladies psychiatriques constituent un enjeu majeur de santé publique. © Danie Franco/Unsplash

Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a annoncé le 18 juillet 2022 un effort inégalé pour la recherche en psychiatrie en dotant de 80 millions d’euros sur cinq ans, le programme PROPSY (Projet-programme en psychiatrie de précision) porté par l’Inserm et le CNRS dans le cadre des Programmes et équipements prioritaires de recherche (PEPR). Avec ce programme de recherche ambitieux centré sur quatre des troubles psychiatriques les plus invalidants, l’Inserm et le CNRS ambitionnent de développer la psychiatrie de précision pour révolutionner le diagnostic de ces troubles et la prise en charge des patients.

Porté conjointement par l’Inserm et le CNRS, le projet s’appuiera sur des partenaires aux compétences reconnues et complémentaires tels que la Fondation FondaMental, le CEA, Sorbonne Université, l’Université de Bordeaux, l’Université de Lille, l’Université de Paris et l’Université Paris Est Créteil.

Les maladies psychiatriques constituent un enjeu majeur de santé publique. 20% des français en souffrent au quotidien, et avec eux très souvent, leurs proches. Ces maladies débutent tôt dans la vie, frappant souvent les jeunes adultes et sont tristement associées à une réduction de l’espérance de vie de 10 à 20 ans. Face aux diagnostics parfois long à être posés, il y a souvent peu d’options thérapeutiques avec des effets secondaires invalidants. A cela s’ajoute un impact socio-économique considérable. Des estimations récentes ont montré que les coûts directs et indirects ont atteint les 160 milliards d’euros en 2019, soit plus de 5% du PIB.

Face à ce double constat, il semblait impératif de mieux coordonner toutes les forces vives françaises de recherche en psychiatrie et d’accroitre le continuum entre la recherche et le soin : c’est ce que propose le projet PROPSY porté par l’Inserm et le CNRS qui vient d’être sélectionné pour bénéficier d’un financement de 80 millions d’euros sur cinq ans.

Centré sur quatre des troubles les plus invalidants, le trouble bipolaire, les troubles dépressifs majeurs, la schizophrénie et les troubles du spectre de l’autisme, ce PEPR exploratoire ouvre le champ de la médecine de précision en psychiatrie.

Ceci permettra d’apporter le meilleur traitement à chaque patient. Pour atteindre cette ambition, les défis sont multiples :

  • Mieux comprendre les causes et mécanismes à l’origine des pathologies mentales ;
  • Découvrir des marqueurs pronostiques de ces troubles et identifier des sous-groupes homogènes de patients ;
  • Développer des stratégies thérapeutiques ciblées allant de la e-santé aux immuno-modulateurs, à la stimulation cérébrale ou aux biothérapies ;
  • Réduire la stigmatisation et les fausses représentations ;
  • Soutenir le développement d’une filière biomédicale française en santé mentale incluant pharma, medtech et digital, par des partenariats public-privé ;
  • Créer une nouvelle génération de scientifiques et de soignants en psychiatrie en renouvelant l’approche de ces maladies et grâce à des actions de formation.

Sélectionné dans le cadre de l’appel à Programmes et équipements prioritaires de recherche, PROPSY comprend le financement de projets déjà identifiés tels la cohorte longitudinale, intitulée « French Minds » constituée de 3 000 patients adultes qui seront évalués de manière exhaustive sur le plan clinique, comportemental, environnemental, et à l’aide d’outils numériques, de marqueurs biologiques et d’imagerie cérébrale, mais aussi des appels ouverts.

« Nous sommes fiers que notre programme de recherche ait été retenu par le Gouvernement », confient Gilles Bloch, PDG de l’Inserm et Marion Leboyer, grand Prix Inserm 2021, directrice générale de la Fondation FondaMental et pilote scientifique du projet. « Alors que la santé mentale s’est dégradée avec la crise sanitaire (+ 30 % de dépressions), c’est une décision extrêmement importante et porteuse d’espoir pour des millions de patients, de leurs familles, et aussi des chercheurs et des soignants. »

 

 « Au bénéfice d’un meilleur accompagnement des patients, le PEPR PROPSY permet de conjuguer les forces de la recherche et du soin, afin de répondre aux défis de santé publique liés aux troubles psychiatriques », ajoute Antoine Petit, le président-directeur général du CNRS.

Nouvelle campagne de communication grand public de l’Inserm

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Les créations visuelles de la campagne sont signées par l’agence Insign.

 

« On gagne tous les jours à s’intéresser à la santé » est l’invitation faite à toutes et tous par la nouvelle campagne de l’Inserm. Son objectif est de valoriser de façon simple l’utilité des recherches menées par l’Institut et leur bénéfice quotidien pour la santé de chacun d’entre nous. À travers un parti pris créatif simple, contemporain et positif, le premier temps fort de cette campagne sera visible sous la forme d’affiches dans la majorité des gares de France et dans le métro parisien à partir du 28 juin 2022. La communication sera également proposée sur des supports numériques et déployée sous différents formats jusqu’en 2023.

Après plus de deux ans de pandémie, tout le monde a assimilé des termes aussi compliqués que test PCR, épidémiologie ou encore ARN. La mécanique de cette campagne part de ce constat et joue sur la complexité de ces mots issus de la science pour susciter la curiosité et interpeller le grand public. Mais, et c’est là la volonté principale du message de l’Inserm, la campagne montre aussi tout de suite le bénéfice des avancées obtenues pour notre santé.

Les choix créatifs de cette campagne ont pour objectif de rendre notre science accessible, contemporaine, optimiste et d’aller au contact de chacun. À cette fin, ce sont des personnes de tous âges occupées dans une activité quotidienne qui ont été choisies pour l’incarner afin que toutes les générations puissent s’identifier à l’une des situations proposées.

Cette campagne s’inscrit dans la continuité des actions « science et société » initiées par l’Inserm depuis 2019 pour favoriser une meilleure perception de la science et de l’utilité de l’Institut dans sa capacité à répondre aux attentes des citoyens en matière d’avancées de la recherche biomédicale.

Cet objectif est désormais inscrit dans le contrat d’objectifs, de moyens et de performance signé entre l’Inserm et l’État en début d’année.

Pour le Dr Gilles Bloch, PDG de l’Inserm : « Il est important de donner à voir concrètement le bénéfice que chacun d’entre nous peut attendre des recherches menées à l’Inserm. L’un de nos meilleurs exemples est le NutriScore. Aujourd’hui, il est entré dans la vie des gens et les aide à faire des choix éclairés d’alimentation favorable à leur santé. Choisir des produits alimentaires en fonction de leur code couleur semble très simple. Mais qui sait que derrière ce dispositif, il y a plusieurs années de recherche pointues pour mettre au point un algorithme fiable et robuste ? C’est ce que nous voulons montrer. Derrière chaque usage santé quotidien, se cachent très souvent plusieurs années de recherche scientifique d’excellence. »

 

« Proposer le message d’une science utile, positive, au cœur de notre vie et au service de tous, est notre enjeu principal de communication, explique Carine Delrieu, directrice de la communication de l’Inserm. Nous menons un travail soutenu depuis plus de trois ans pour asseoir la renommée de l’Inserm, prouver l’utilité quotidienne de notre science et devenir un véritable label de crédibilité en matière d’information scientifique face aux désordres informationnels préjudiciables pour la société dans son ensemble. Et les résultats sont là : notre site Internet enregistre plus de 12 millions de visites par an, qui sont autant de réponses fournies aux questions des citoyens sur la recherche en santé, nos réseaux sociaux sont très dynamiques et tous nos contenus éditoriaux dédiés à la lutte contre les fausses informations sont consultés et de plus en plus connus. »

Cette nouvelle campagne est un levier supplémentaire pour renforcer encore la perception de notre utilité au service de la société.

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Les créations visuelles de la campagne sont signées par l’agence Insign.

Lancement de la campagne de recherche participative Science à la Pelle : trouver des médicaments sous nos pieds

Projet « Science à la pelle » ©Marguerite Benony

Pour faire avancer plus rapidement la recherche dans le domaine de l’antibiorésistance, des chercheurs de l’Inserm et d’Université Paris Cité lancent un grand programme de recherche participative pour trouver de futurs médicaments grâce aux bactéries qui vivent dans les sols. Chaque citoyen et citoyenne est invité à prendre part au projet « Science à la pelle » et à recueillir des échantillons de terre sur tout le territoire français tout au long de l’été 2022. Ces contributions concourront collectivement à faire avancer la recherche sur les médicaments pour lutter contre les maladies infectieuses.

De plus en plus de maladies infectieuses, causées par des bactéries, virus ou champignons pathogènes, développent une résistance aux médicaments actuels et ce, beaucoup plus vite que nous n’arrivons à découvrir de nouvelles molécules.

De nombreux médicaments utilisés aujourd’hui sont issus de molécules produites naturellement par les bactéries contenues dans les sols. C’est le cas de la grande majorité des antibiotiques, mais également un certain nombre d’anticancéreux et d’immunosuppresseurs.

Cependant, seule une infime portion de ces bactéries a été étudiée en laboratoire. En effet, si les molécules les plus répandues dans la nature ont probablement toutes déjà été identifiées, des molécules moins communes restent à être découvertes dans le large réservoir naturel que constitue le territoire français.

Des chercheurs d’Université Paris Cité et de l’Inserm au sein du laboratoire Évolution et Ingénierie des Systèmes Dynamiques au Learning Planet Institute invitent les citoyens et citoyennes à rejoindre, cet été, le programme de recherche participative « Science à la pelle ». Leur contribution, déterminante pour la réussite de ce projet de recherche, est simple : durant leurs randonnées estivales, les participants sont invités à prélever une cuillère à soupe de terre de leur lieu de promenade, à envoyer l’échantillon aux chercheurs et à renseigner sur l’application disponible sur le site web du projet, les coordonnées et une photo du lieu de prélèvement.

L’objectif du projet Science à la pelle, dont la campagne s’étendra tout au long de l’été, est de trouver, grâce aux bactéries qui vivent dans les sols, des médicaments efficaces contre les maladies infectieuses développant des résistances aux médicaments.

Un seul gramme de terre contient, en effet, souvent plus de 1000 espèces de bactéries différentes, qui peuvent varier d’un endroit à un autre en fonction, par exemple, de la composition du sol. Pour maximiser la diversité des bactéries analysées, et donc les chances de découverte de nouvelles molécules, ce sont des milliers d’échantillons qu’il faudra tester.

L’équipe de recherche a développé en amont des méthodes de recherche innovantes permettant d’étudier à grande échelle ces bactéries, et d’identifier les molécules intéressantes qu’elles produisent. ‍Un protocole de prélèvement simple et une application pour smartphone ont été développés pour permettre aux participants d’enregistrer leurs échantillons ainsi que les coordonnées GPS associées aux lieux de prélèvement.

Les chercheurs analyseront tous les prélèvements reçus et présenteront aux participants les résultats de leurs recherches.

Ce projet de recherche participative permettra aussi d’aborder des sujets comme les liens entre santé et biodiversité et d’observer la fabuleuse variété du vivant qui vit dans les sols.

La Guinée et la France renforcent leur coopération à travers la création d’une plateforme de recherche internationale (PRISME)

 

Plateforme PRISME signature

Création de la plateforme PRISME – signature de convention multipartite entre le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, le CERFIG, l’Inserm, l’IRD et l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes. © Inserm.

 

Du 18 au 20 mai, la Présidente-directrice générale de l’IRD, Valérie Verdier, le Président-directeur général de l’Inserm, Gilles Bloch, et le Directeur de l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes, Yazdan Yazdanpanah, seront à Conakry, en Guinée. Cette première mission conjointe, qui se clôturera par la création d’une plateforme de recherche internationale (PRISME), illustre le dynamisme de la coopération scientifique, technique et académique franco-guinéenne dans le domaine de la santé.

La consolidation de cette coopération internationale et interinstitutionnelle – particulièrement de l’IRD et de l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes avec le Centre de recherche et de formation en infectiologie de Guinée (CERFIG) – se concrétise à travers la création d’une Plateforme de Recherche Internationale en Santé mondiale, PRISME, notamment dédiée aux maladies infectieuses émergentes.

PRISME a pour objectif de :

  • développer des projets de recherche ;
  • renforcer la formation à la recherche clinique ;
  • renforcer les capacités humaines, techniques et scientifiques du CERFIG.

La création de la plateforme fera l’objet d’une signature de convention multipartite le 19 mai de 16h30 à 18h30 à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry (UGANC), entre le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, le CERFIG, l’Inserm, l’IRD et l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes.

« La plateforme PRISME est au cœur des stratégies de partenariat de l’IRD dans le domaine des maladies infectieuses tropicales et s’inscrit dans la trajectoire de soutien et de consolidation du CERFIG. Cette collaboration témoigne d’une excellente complémentarité et synergie des acteurs français et guinéens de l’ESR autour des approches intégrées de Santé mondiale. Cette plateforme démontre notre volonté à rendre plus efficientes et structurantes nos actions sur le terrain. »

Valérie Verdier, Présidente-directrice générale de l’IRD

« Dans le cadre de ses missions de recherche sur les maladies infectieuses, l’Inserm s’est fortement mobilisé dès le début de l’épidémie Ebola en Afrique de l’Ouest. De cette mobilisation sont nés de nombreux partenariats fructueux qui ont été déployés avec les institutions de la République de Guinée notamment dans le cadre de la lutte contre les maladies infectieuses et émergentes. La création de la plateforme de recherche internationale PRISME s’inscrit dans la continuité d’une volonté conjointe française et guinéenne de consolider ces collaborations de recherche pour une meilleure synergie de nos équipes, afin d’améliorer durablement la santé des populations. »

Gilles Bloch, Président-directeur général de l’Inserm

« La création de cette nouvelle plateforme dédiée notamment aux maladies infectieuses émergentes constitue une avancée importante dans notre coopération avec les acteurs guinéens de la recherche, en particulier avec le CERFIG, notre partenaire de longue date. Elle permettra également de proposer un nouveau modèle de collaboration, qui pourra éventuellement être décliné dans d’autres pays partenaires de l’agence. »

Yazdan Yazdanpanah, Directeur de l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes

« Cette plateforme PRISME qui sera créée renforcera davantage la collaboration entre les chercheurs guinéens et français autour des enjeux actuels de santé. Elle constitue une opportunité inouïe de renforcement des capacités de jeunes et professionnels de santé guinéens dans le domaine de la recherche et de la formation. Elle sera un outil important dans l’anticipation et la gestion des épidémies et autres problèmes de santé en Guinée. »

Abdoulaye Touré, Directeur du CERFIG

 

Les membres de la délégation française profiteront de ce déplacement pour rencontrer leurs partenaires respectifs. Ils se rendront au centre de recherche clinique de Landréah[1] dans lequel se déroulent les essais PREVAC – PREVAC UP (soutenus par l’Inserm, l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes et l’EDCTP). L’équipe de l’IRD rencontrera ses partenaires sur les projets qu’il soutient dans le cadre de la lutte contre la trypanosomiase humaine africaine ainsi que dans le domaine des sciences marines.

 

[1] Le centre de recherche clinique de Landréah est géré par l’organisation non gouvernementale ALIMA, qui est également un partenaire opérationnel de l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes

InScience 2022 : l’Inserm fait son festival

L’évènement de culture scientifique revient pour une seconde édition. © Anne Defreville/Inserm

« Cultive ta santé avec l’Inserm ! » InScience est de retour du 1er au 15 juin 2022, avec de nombreux évènements qui vous permettront de rencontrer et d’échanger avec nos chercheurs et chercheuses. Aux quatre coins de la France, retrouvez nos expositions, participez à des escape games, des conférences, des ciné-débats… Au programme également, des vidéos et des podcasts en ligne, accessibles à tous et de partout. L’objectif ? Donner aux citoyens et aux citoyennes les clés pour devenir acteurs et actrices de leur propre santé et s’impliquer dans les débats en lien avec la devise de l’Inserm : « la science pour la santé ».

InScience est une manifestation unique en France dans le domaine de la recherche médicale et de la santé humaine. Cet évènement de culture scientifique est le fruit d’une importante mobilisation des chercheurs et chercheuses de l’Inserm, qui, soucieux de partager une information fiable et de qualité, souhaitent valoriser la parole scientifique et faire découvrir leurs métiers au grand public.

Retrouvez l’intégralité du programme sur le site internet de l’Inserm ainsi que sur la page Facebook de l’évènement

L’Inserm près de chez vous

Pour cette seconde édition, les scientifiques de l’Inserm sont heureux de pouvoir aller à la rencontre du public grâce à un programme riche, décliné sur tout le territoire.

En voici un petit aperçu :

  • À Toulouse, au cours d’un rendez-vous convivial et inédit organisé à l’Eurêkafé, intitulé Du charabia au limpide, des chercheurs et chercheuses de l’Inserm relèveront le défi de présenter leur projet de recherche en 180 secondes[1] dans un langage compréhensible par le plus grand nombre.
  • À Lyon, des scientifiques dont les travaux portent sur la sclérose en plaques communiqueront sur les avancées de la recherche autour de cette maladie auto-immune, en présence des associations de patients[2].
  • À Paris, venez assister à une conférence animée par des scientifiques de l’Inserm sur les perturbateurs endocriniens. D’où viennent-ils ? Comment s’en protéger ?[3] Autant de questions qui seront abordées avec beaucoup de pédagogie pour permettre au public de mieux appréhender ce sujet complexe.
  • À Lille, à Bastia et à Rennes, vous découvrirez le jeu vidéo ViRal et serez transportés à l’intérieur du corps humain grâce à la réalité virtuelle.
  • Ou encore à Strasbourg, l’Inserm présentera son ouvrage « Fake news santé » et le travail amorcé pour lutter contre les fausses informations en santé en s’appuyant sur la mobilisation des chercheurs et chercheuses depuis le début de la pandémie de Covid-19[4].

Une partie de la programmation sera aussi dédiée aux virus émergents. Dans une exposition inédite, l’Inserm reviendra ainsi sur les grandes épidémies du passé, la vie des virus, les armes dont notre organisme est doté pour les combattre, et toutes actions mises en œuvre par les scientifiques pour lutter contre les épidémies qu’ils provoquent. Installée à Mulhouse[5] jusqu’au 30 juin, l’exposition est également accessible en version numérique.

D’autres animations originales seront également proposées : participez à un escape game à Nantes[6] où vous serez enfermé dans un laboratoire avec une équipe de scientifique dont il faudra sauver l’un des membres atteint d’insuffisance rénale. Ou encore à l’installation sonore hEARt[7], un parcours musical évolutif dans lequel chaque battement cardiaque résonne comme un élément poétique, à vivre depuis les villes de Toulouse et Corte, une composition de Christophe Ruetsch, réalisée en collaboration avec des artistes, techniciens et scientifiques.

InScience 2022 sera également disponible en version numérique avec un programme complet de conférences en ligne, de podcasts ainsi que de vidéos originales et inédites comme la série « La Science dans tous les sens », présentée par une chercheuse Inserm à Montpellier, et destinée à la découverte des sens. Les internautes plongeront dans l’univers des recherches fondamentales et appliquées de l’Inserm sur des thématiques aussi variées et d’actualité que la santé des femmes[8] ou encore les troubles du stress post-traumatique[9].

 

[1] Le 2 juin, de 19h à 21h à l’Eurêkafé, à Toulouse

[2] Le 8 juin de 18h30 à 19h30 à la Mairie de Lyon

[3] Le 2 juin, à 19h, à la bibliothèque Benoite Groult, Paris 14e

[4] Le 2 juin, à 19h, à l’espace MAIF Etoile à Strasbourg et en retransmission dans tous les centres MAIF de France

[5] A la Nef des Sciences à Mulhouse

[6] Le 4 juin, à la librairie ludique Portails, à Nantes

[7] Du 9 au 12 juin, de 10h à 20h, à l’Eurêkafé, à Toulouse – du 1er au 5 juin à la citadelle de Corte

[8] Le 14 juin 19h30, sur la chaîne YouTube de l’Inserm

[9] Le 15 juin 18h, sur la chaîne YouTube de l’Inserm

Signature d’un accord cadre entre Santé publique France et l’Inserm

Accord cadre Inserm SPF

Santé publique France et l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) signent aujourd’hui un accord visant à encadrer, renforcer et développer leur collaboration. © Inserm

 

Santé publique France et l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) signent aujourd’hui un accord visant à encadrer, renforcer et développer leur collaboration. Plusieurs thématiques prioritaires ont été identifiées pour les 5 prochaines années : maladies infectieuses émergentes et modélisation, facteurs environnementaux et santé, nutrition, inégalités sociales et santé périnatale. Cet accord permettra une alliance scientifique renforcée de la recherche avec la surveillance et la prévention-promotion de la santé, en appui aux décisions publiques.

Une collaboration confortée entre deux acteurs aux missions complémentaires

La surveillance épidémiologique génère de nombreuses données descriptives qui contribuent à la connaissance sur l’état de santé des populations en situation réelle. Les actions de prévention et promotion de la santé doivent s’appuyer sur des interventions ayant montré leur efficacité. Ces champs majeurs de la santé publique mobilisent ainsi des interactions permanentes et indispensables avec la recherche.

La surveillance et la recherche se nourrissent en effet mutuellement. La surveillance permet notamment de soulever des hypothèses scientifiques nouvelles qui doivent être testées par des travaux de recherche ; la recherche pouvant identifier des problématiques de santé devant être quantifiées précisément et faire l’objet d’une surveillance dédiée. De plus, les connaissances nouvelles issues de la recherche nourrissent les expertises et analyses produites en appui à la décision publique, contribuent à des innovations à la promotion d’environnements favorables à la santé, et génèrent également des hypothèses concernant des dangers émergents.

De par la complémentarité de leurs activités et les synergies à développer, Santé publique France et l’Inserm ont établi des domaines de coopération prioritaires, afin de renforcer les échanges et les modalités de coopération, à l’interface de la recherche, de la surveillance, des interventions en prévention et promotion de la santé, et de l’expertise, en appui à la décision en santé publique. 

Des thèmes partagés et des outils communs renforcés

Cette ambition vient renforcer des collaborations existantes et parfois déjà anciennes, sur de nombreuses thématiques, comme dans le champ de la nutrition. S’appuyant également sur une coopération de longue date, le champ des maladies infectieuses et leur modélisation, a été particulièrement soutenu lors de la crise sanitaire liée au Sars-CoV-2, en lien avec l’ANRS|MIE, et fait l’objet de nouveaux projets de collaboration. Les inégalités sociales de santé constituent également un sujet majeur mis en exergue au cœur de la crise sanitaire et qui nécessite des travaux de fond au carrefour de la recherche, de la surveillance, de la promotion de la santé et de l’expertise.

Il s’agit ainsi, sur ces différentes thématiques, à la fois de renforcer la production scientifique en mobilisant la recherche pour l’appui aux interventions et politiques publiques. Enfin, les deux établissements s’engagent également ensemble sur des grands enjeux de santé publique, comme celui de l’impact des facteurs environnementaux, et en particulier du changement climatique, sur la santé, la santé mentale ou encore la santé périnatale. L’ambition est ici de mobiliser les acteurs de la recherche, qu’elle soit fondamentale ou appliquée, en appui à la décision interventionnelle.

Pour porter ces ambitions scientifiques, cet accord fixe un cadre opérationnel pour la collaboration des personnels scientifiques, tout en garantissant la qualité et l’indépendance de l’expertise ainsi que le respect des droits de propriété intellectuelle des deux établissements. Ces coopérations concernent notamment la mise à disposition d’experts, la réalisation d’expertises, la production de données et la création d’équipes associées.

La collaboration entre les deux organismes porte également sur les outils et infrastructures en appui aux missions et enjeux des deux entités :

  • les cohortes, infrastructures de données, et grandes enquêtes en santé ;
  • les registres de morbidité, et les stratégies de surveillance, de description des pathologies, de description évaluative des prises en charge diagnostique et thérapeutique ;
  • le registre national des causes médicales de décès (ou CépiDc).

 

 « Pour agir efficacement et sur la durée en santé publique, le dialogue entre connaissance et action doit être permanent. La signature de cet accord avec l’Inserm ouvre de nouvelles perspectives pour répondre à la nécessité de connecter encore plus fortement la surveillance et la prévention/promotion de la santé avec la recherche et l’innovation, au service de la santé des français. »

Pr Geneviève Chêne, Directrice générale de Santé publique France

 

« Je suis ravi de signer cet accord cadre qui met en lumière le nécessaire apport de la recherche à la surveillance et prévention en santé et l’aide à la décision publique. Il souligne les collaborations fortes qui existent déjà entre nos deux établissements sur les maladies infectieuses, la nutrition ou encore les inégalités de santé et en ouvre de nouvelles comme celle de l’impact du changement climatique sur la santé. Je suis convaincu que c’est en menant de telles synergies de haut niveau, que l’on réussira notre mission d’améliorer durablement la santé de nos concitoyens ».

Dr. Gilles Bloch, Président de l’Inserm

Signature d’une nouvelle Déclaration d’intention commune entre le Fonds de recherche du Québec – Santé et l’Inserm

© Scott GrahamUnsplash

Le scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, et le Dr Gilles Bloch, président-directeur général de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm), se réjouissent de la signature d’une nouvelle Déclaration d’intention commune entre le Fonds de recherche du Québec – Santé et l’Inserm.

Cette Déclaration, conclue pour les quatre prochaines années, renouvelle un partenariat institutionnel de plus de 50 ans.

Elle affirme la volonté commune des partenaires de poursuivre des activités conjointes de collaboration – incluant notamment le soutien à des projets de recherche, le développement de consortiums et de réseaux, ou encore le soutien à la mobilité d’étudiants, et chercheurs. Trois domaines scientifiques d’intérêt mutuel, représentant des enjeux sociétaux majeurs, seront privilégiés :

  • Santé mentale
  • Santé publique
  • Vieillissement

« Cette entente renforce une position que nous valorisons depuis longtemps : l’importance des collaborations internationales pour l’avancement des connaissances et la formation des chercheurs et des chercheuses. À cet égard, l’Inserm est un partenaire de longue date des FRQ dans le développement de la recherche en santé. L’intensification de la mise en commun de nos expertises scientifiques permettra d’accroître les retombées de nos recherches pour le mieux-être de nos populations. »

Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec

 

« Le renouvellement de notre partenariat historique témoigne du dynamisme et de la solidité des relations entre nos chercheurs et la communauté québécoise. Cette entente renforcera encore nos liens dans des domaines majeurs, en lien avec les priorités de l’Inserm au niveau national, avec un impact fort attendu à la fois sur le plan scientifique et sociétal »

Dr Gilles Bloch, Président-directeur général, Inserm

La tenue d’un colloque à l’IHU intitulé « Premier bilan des connaissances et des controverses scientifiques… » interpelle, les membres fondateurs se mobilisent

 

 

L’ensemble des membres fondateurs[1] s’interroge sur la tenue d’un tel évènement au sein d’un Institut hospitalouniversitaire. L’intitulé et la nature des participants et des associations partenaires ne laissent aucun doute sur les objectifs. Par conséquent, les membres fondateurs demandent la délocalisation de cette conférence.

Les membres fondateurs sont attachés à la liberté d’expression et nul manquement à l’exigence de rigueur et d’excellence que nos institutions respectives poursuivent ne saurait être toléré.

Les membres fondateurs ne permettront pas non plus que la réputation de leurs établissements et équipes respectives soit mise en cause.

Les membres fondateurs n’ont pas été concertés et ne sont en rien associés à cette réunion. Ils demandent donc à la direction de l’IHU qu’elle renonce à la tenue de cette rencontre au sein de son établissement.

[1] l’Inserm n’est pas membre fondateur mais s’associe pleinement compte-tenu du programme et des intervenants indiqués

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