
Arthrose de la main © Fotalia
Particulièrement douloureuses, invalidantes et touchant différentes tranches d’âge—pas uniquement les personnes âgées —, les maladies des articulations (arthrites, arthroses) ne bénéficient pas encore de traitements curatifs. Heureusement, la recherche dans ce domaine est très active. A l’approche des journées nationales de rhumatologie qui auront lieu du 10 au 23 mai prochain à Grenoble, l’Inserm vous propose de découvrir trois dernières avancées de la recherche réalisées au sein de l’institut sur ces maladies spécifiques.
Des maladies qui touchent les femmes plus que les hommes
Les trois quarts des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde sont des femmes. Une des explications à ce biais sexuel tient au fait que le chromosome X, dont la femme possède deux copies (contre une seule chez l’homme), contient de nombreux gènes impliqués dans les fonctions immunologiques.
Une étude menée par l‘Inserm[i] s’est intéressée plus spécifiquement à l’étiologie de la polyarthrite rhumatoïde chez les rares hommes concernés. Les scientifiques ont étudié les chromosomes sexuels présents dans les cellules sanguines de patients atteints de cette maladie.
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Du Botox ® pour soulager l’arthrose du pouce
Lors d’un essai qui a porté sur 60 patients, publié en juin 2022, le groupe de recherche de Christelle Nguyen a évalué une approche prometteuse : l’injection intra-articulaire de toxine botulique de type A (Botox®). Cette stratégie s’est avérée 62 % plus efficace contre la douleur que le placebo (injection intra-articulaire de sérum salé). Le tout, sans effet indésirable sévère. Malheureusement, cette efficacité ne s’est pas maintenue au-delà de 3 mois. D’où l’idée de réaliser une injection de la même dose de Botox® tous les 3 mois.
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Arthrose : des cellules souches encapsulées pour protéger l’articulation
En cas d’arthrose, préserver le cartilage grâce à l’injection locale de cellules souches est une option explorée par les chercheurs depuis plusieurs années. Une équipe Inserm propose d’utiliser des cellules souches particulières, dites « mésenchymateuses », encapsulées dans un microgel, pour augmenter leur durée de vie après administration et les empêcher de migrer ailleurs. À terme, cette approche pourrait permettre de proposer aux patients une injection thérapeutique unique avec un effet durable.
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[i] *unité 1097 Inserm/ Aix-Marseille Université, Arthrites Autoimmunes, Marseille.
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