Menu
C'est dans l'air

Cas isolé d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) en France

24 Mar 2016 | Par INSERM (Salle de presse) | France

Le ministère de l’Agriculture a confirmé ce jeudi 24 mars un cas isolé d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) ou maladie de la vache folle dans un élevage des Ardennes. Ce cas a été détecté chez une vache de 5 ans envoyée à l’équarrissage, « un mode de traitement des cadavres d’animaux morts dans les fermes, et donc non destinés à l’alimentation humaine » précise l’AFP. En France, le dernier cas d’encéphalopathie spongiforme bovine remonte à 2011.

 

L’ESB est une maladie à prions[1] qui a touché les élevages du Royaume-Uni dans les années 1980 et s’est étendue en Europe et dans le reste du monde. L’utilisation pour l’alimentation du bétail de farines animales contaminées par des carcasses broyées serait à l’origine de la propagation de l’ESB.

L’apparition d’une variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob chez l’homme, au Royaume-Uni et en France, puis dans de nombreux pays dans le monde dans les années 1990, avait soulevé de vives inquiétudes chez les consommateurs qui craignaient un risque de transmission du prion bovin à l’homme. Le lien entre l’épidémie d’ESB et le nouveau variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob chez l’homme a pu être rapidement établi par les chercheurs. L’interdiction des farines animales, la surveillance du bétail, les tests de dépistage de l’ESB, sont autant de mesures qui ont été développées depuis, afin de limiter le risque de contamination.

Des chercheurs de l’Unité Inserm 1198 « Mécanismes moléculaires dans les démences neurodégénératives » travaillent actuellement sur la mise au point d’un nouveau test, capable de détecter la présence de prions infectieux, actuellement indétectables par le test de référence actuel, dans des prélèvements cérébraux et sanguins. Ce nouveau test pourrait également améliorer la décontamination des surfaces souillées par du prion infectieux.

Retrouvez l’actualité « Maladies à prions : un meilleur test diagnostic à l’étude » sur le site Inserm.

Quels sont les voies et mécanismes de transmission d’un prion bovin à l’homme ? Quels sont les risques de transmission secondaires ? Quelles conséquences sur la santé ? Quels sont les moyens de prise en charge ?

Les chercheurs de l’Inserm sont disponibles pour répondre à vos questions.

[1] Pour plus de détails, consulter le dossier d’information Inserm « Maladies à prions / Maladie de Creutzfeldt-Jakob »

Contacts
Contact Chercheur

Stéphane Haik

Directeur de recherche Inserm

Unité Inserm 1127 « Institut du cerveau et de la moelle épinière »

01 57 27 45 15 / 01 42 16 26 28

rf.cmpu@kiah.enahpets

Contact Presse

rf.mresni@esserp

fermer