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C'est dans l'air

Infanticides : des chiffres sous-estimés

02 Déc 2013 | Par INSERM (Salle de presse) | France

crédit photo : ©Fotolia

«Le nombre d’infanticides dans les statistiques officielles est sous-estimé », déclare Anne Tursz, directrice de recherche à l’Inserm, spécialiste de la maltraitance des enfants et auteur d’une enquête sur les morts suspectes de nourrissons.

Pendant cinq ans, elle a enregistré dans tous les départements de trois régions françaises, tous les décès qui avaient fait l’objet d’une saisine du procureur de la République ou les bébés de moins de un an qui avaient été transférés pour investigation dans des hôpitaux. En comparant les chiffres obtenus aux statistiques officielles de mortalité, la pédiatre souligne une différence considérable : « Dans la période considérée, si on extrapole à la France entière, il y avait dans les statistiques officielles de mortalité en moyenne 17 homicides d’enfants de moins de un an, par an. Moi, avec les chiffres que j’ai trouvés, j’arrive à 255. »

« Beaucoup de cas ne sont pas signalés, beaucoup de cas sont sous-investigués scientifiquement. Et il y a des erreurs de diagnostic, ils passent pour des morts accidentelles, pour des morts subites du nourrisson. »


Pour plus d’informations, contactez Anne Tursz, pédiatre, et directrice de recherche à l’Inserm

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Contact Chercheur

Anne Tursz Pédiatre, épidémiologiste Directrice de recherche à l’Inserm rf.srnc.fjv@zsrut

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rf.mresni@esserp

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