Cette campagne internationale rappelle la gravité du cancer, cause majeure de décès dans le monde, à l’origine de 8,2 millions de décès en 2012.[1] Selon l’OMS, le nombre de nouveaux cas par an devrait augmenter de 14 millions en 2012 à 22 millions au cours des deux prochaines décennies.
Le troisième rapport sur la survie des personnes adultes atteintes de cancer en France métropolitaine[3], indique une amélioration de la survie à 5 ans pour la plupart des cancers étudiés entre 1989 et 2013, notamment pour les cancers de la prostate, du colon-rectum et du sein. Cette étude souligne cependant le mauvais pronostic de certains cancers fréquents, tel que le cancer du poumon, qui, malgré l’amélioration des prises en charge diagnostique et thérapeutique, est la première cause de décès chez l’homme et la seconde chez la femme.
Les chercheurs de l’Inserm sont investis tout au long de l’année dans la recherche sur le cancer afin de réduire la mortalité associée à la maladie, de faire reculer sa fréquence et sa gravité et d’améliorer la prise en charge des patients.
Les membres de l’équipe « Immunologie des tumeurs et immunothérapies » au sein de l’Unité Inserm 1015, se sont notamment intéressés au rôle de bactéries intestinales dans l’amélioration des effets secondaires et dans l’augmentation de l’efficacité d’une immunothérapie en oncologie. Leurs travaux montrent que la flore intestinale dicte la réponse thérapeutique, ce qui ouvre des perspectives intéressantes de traitement.
Retrouvez le communiqué « La flore intestinale en renfort de l’immunothérapie en cancérologie ».
Les chercheurs de l’équipe Stress et Cancer (Inserm/Institut Curie) labélisée Ligue Nationale contre le Cancer dirigée par Fatima Mechta-Grigoriou, ont franchi quant à eux une nouvelle étape dans l’identification d’une thérapie ciblée pour les femmes atteintes de forme agressive de cancer de l’ovaire.
Retrouvez le communiqué « Cancer de l’ovaire : une piste prometteuse pour traiter les formes les plus agressives par une thérapie ciblée ».
[3] Etude publiée par le réseau Francim des registres des cancers, le service de biostatistique des Hospices civils de Lyon (HCL), l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’Institut national du cancer (INCa), portant sur 53 cancers pour la période 1989-2013