Mardi 1er mai aura lieu la journée mondiale de l’asthme, dont l’objectif est de sensibiliser et d’informer le public afin que l’asthme soit davantage diagnostiqué et mieux pris en charge.
Cette maladie respiratoire peut être due à la pollution, aux allergies diverses ou à une transmission héréditaire. L’asthme touche 9 % des enfants, et plus de 65 % des séjours à l’hôpital concernent des enfants de moins de 15 ans. L’asthme reste sous-diagnostiqué et insuffisamment traité. Souvent banalisé, l’asthme fait 900 morts par an en France.
Lors d’une crise, la paroi des bronches se gonfle, ce qui entraîne un rétrécissement de son diamètre et provoque des difficultés respiratoires. Ces symptômes peuvent également se manifester lors d’un effort physique ou d’émotions fortes telles que la colère ou la peur.
Dernièrement, une équipe de l’Inserm et du CNRS à démontrer que l’asthme allergique est déclenché par l’hyperactivité d’une protéine, l’interleukine 33. Réussir à bloquer ce mécanisme ouvrirait donc la voie à de nouveaux traitements.
L’Inserm organise à cette occasion le jeudi 3 mai un Facebook Live avec Bénédicte Jacquemin, chercheuse Inserm et spécialiste en pollution atmosphérique et santé respiratoire.
Mobilisés pour améliorer le diagnostic de cette maladie chronique et améliorer sa prise en charge, les chercheurs Inserm sont disponibles pour répondre à vos questions, notamment sur les facteurs de risques, sur l’évolution de cette maladie et sur les traitements actuels.
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