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Irène Aksoy
Chercheuse Inserm
Unité 1208, Institut Cellule souche et cerveau
Pierre Savatier
Chercheur Inserm
Unité 1208, Institut Cellule souche et cerveau
Segment intestinal développé à partir d’échantillons embryonnaires chimères rat/poulet. ©Inserm/U61
Dans le cadre de la loi de bioéthique votée en seconde lecture par le Sénat le 3 février, l’article 17 sur la question du chimérisme interroge et fait débat.
Les chimères inter-espèces sont des organismes vivants formés à partir de cellules issues d’organismes différents, obtenues à partir de cellules au stade embryonnaire.
Dans le cas des chimères animal-homme, des cellules souches humaines sont insérées à des embryons animaux.
La loi de bioéthique prévoyait initialement, d’autoriser les chimères homme-animal, permettant ainsi de marquer une avancée pour la recherche. Le comité d’éthique de l’Inserm a rappelé l’enjeu pour le monde scientifique que représente la possibilité d’effectuer des recherches sur l’embryon animal, y compris celles susceptibles de modifier la descendance ou d’adjoindre des cellules d’autres espèces incluant les cellules humaines. Maintenant une commission mixte paritaire va essayer de trouver un texte commun aux deux chambres, si elle n’y parvient pas la loi sera étudiée à nouveau à l’Assemblée nationale qui aura le dernier mot.
Les chercheurs Inserm Irène Aksoy et Pierre Savatier (U 1208, Institut Cellule souche et cerveau) font partie de la seule équipe en France et en Europe à travailler sur le chimérisme.
Dans de récents travaux, nos chercheurs se sont attachés à démontrer la difficulté scientifique de réaliser de telles chimères et, à expliquer les mécanismes et les verrous à lever pour y parvenir. Ils sont à la disposition des journalistes pour évoquer leurs résultats et éclairer les débats actuels autour de la loi de bioéthique et de son article 17.
Irène Aksoy
Chercheuse Inserm
Unité 1208, Institut Cellule souche et cerveau
Pierre Savatier
Chercheur Inserm
Unité 1208, Institut Cellule souche et cerveau