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Le diabète correspond à un excès permanent de sucre dans le sang : l’hyperglycémie. On distingue deux types principaux : le diabète de type 1, maladie auto-immune caractérisée par une production insuffisante d’insuline, et le diabète de type 2, résultant d’une mauvaise utilisation de cette hormone par l’organisme. Cette pathologie peut entrainer des complications au niveau des nerfs, des vaisseaux sanguins, du cœur, des yeux et des reins.[1]
Les cas de diabète sont en constante progression dans le monde. En France, sa prévalence globale est estimée à 8 % en 2016.[2] Selon les prévisions de de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), il sera la septième cause de décès en 2030.
Dans ce contexte, la journée mondiale du diabète, organisée chaque année le 14 novembre à l’initiative de la FID – Fédération Internationale du Diabète et l’OMS vise à informer et sensibiliser quant aux caractéristiques du diabète et les moyens de prévention et de prise en charge.
Les chercheurs de l’Inserm, mobilisés tout au long de l’année pour tenter d’identifier les facteurs de risque du diabète, de mieux comprendre les mécanismes impliqués dans son apparition, ou développer des thérapies complémentaires, sont disponibles pour répondre à vos questions.
Au sein de l’Unité Inserm 1191, Eric Renard, responsable de l’équipe « Déterminants et correction de la perte de sécrétion d’insuline dans le diabète » et ses collègues, travaillent sur le développement d’un pancréas artificiel utilisable au quotidien par les patients diabétiques de type 1. Les chercheurs élaborent des algorithmes selon un modèle prédictif, pour établir le lien entre le capteur sous-cutané du dispositif, mesurant la glycémie du patient, et la pompe, injectant l’insuline. Ils démontrent, dans une récente étude, l’efficacité de ce pancréas artificiel lors d’une utilisation en vie réelle, 24 heures sur 24, durant un mois. Une étude transatlantique, financée par les NIH, sera lancée en novembre 2016 pour évaluer les effets de ce dispositif lors d’une utilisation sur six mois. Trois patients suivis à Montpellier seront inclus dans la phase d’apprentissage du système.
Pour en savoir plus, lire l’actualité « Le pancréas artificiel, un progrès bien réel » sur le site de l’Inserm.
[1] Pour en savoir plus, consultez les dossiers d’information Inserm « Diabète de type 1 (DID) » et « Diabète de type 2 (DNID) »
[2] Source : OMS
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