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C'est dans l'air

Lundi 25 avril 2016 : Journée mondiale de lutte contre le paludisme

20 Avr 2016 | Par INSERM (Salle de presse) | International | Journée mondiale

Le paludisme est dû à un parasite du genre Plasmodium transmis à l’homme par les piqûres d’un moustique, l’anophèle femelle. [1]

Organisée chaque année le 25 avril, la journée mondiale de lutte contre le paludisme sera consacrée cette année au thème suivant : « En finir définitivement avec le paludisme ». Les progrès accomplis dans la prévention et le traitement du paludisme ont permis une réduction considérable du nombre de cas et de décès liés à cette maladie. Ces quinze dernières années, le taux de mortalité due à la maladie a diminué de 60%.

Actuellement, près de 3,2 milliards de personnes dans le monde sont exposées au risque de contracter la maladie. Face à cet enjeu de santé publique majeur, la recherche est très active.

Les travaux menés par l’équipe de Stéphanie Blandin au sein de l’Unité Inserm 963 « Réponse immunitaire chez le moustique anophèle vecteur du paludisme », portent sur la génétique et la transgénèse chez ce moustique. Ils visent à comprendre comment certains moustiques que l’on dit « résistants », sont capables d’éliminer les parasites, et visent à exploiter cette résistance naturelle pour réduire la transmission du paludisme. Les chercheurs développent également des outils de manipulation du génome du moustique et d’édition de gènes à l’aide des méthodes CRISPR-Cas9 et gene drive.

 

Les recherches de Françoise Benoit-Vical et son équipe s’orientent quant à elles sur la compréhension des mécanismes de résistance de Plasmodium à l’artémisinine, le composé de base des traitements à visée antipaludique, et sur la recherche de nouveaux médicaments antipaludiques. Ils ont récemment démontré que les parasites qui subissent in vitro, 5 années de pression médicamenteuse à l’artémisinine, développent une résistance généralisée à la plupart des autres médicaments antipaludiques, or cette nouvelle résistance est non détectable par les tests actuels.

 

Dans le cadre du projet « PRIMALVAC »[2], l’équipe de Benoit Gamain, Unité Inserm 1134 « Biologie intégrée du globule rouge »,  a mis au point un candidat vaccin visant à protéger les femmes avant leur première grossesse contre le paludisme gestationnel. L’innocuité et l’efficacité du vaccin seront évaluées prochainement lors d’un essai clinique de phase 1 au Centre d’investigation Clinique (CIC) Cochin-Pasteur, puis au Centre National de Recherche et de Formation sur le Paludisme, au Burkina-Faso.

Etude du paludisme

©Inserm/Soichot, Julien

[1] Pour plus de détails, consultez le dossier d’informations Inserm sur la thématique

[2] Le projet PRIMALVAC est coordonné par European Vaccine Initiative (EVI) et a reçu un soutien financier du Ministère fédéral allemand de l’éducation et de la recherche (BMBF), de l’Inserm, de l’Institut National de Transfusion Sanguine ainsi que l’aide irlandaise versée à EVI.

Contacts
Contact Chercheur

Stéphanie Blandin

Directrice de l’Unité Inserm 963 « Réponse immunitaire chez le moustique anophèle vecteur du paludisme »

+33 (0)3 88 41 70 76

rf.mresni@nidnalb.einahpets

Françoise Benoit-Vical

Directrice de recherche Inserm

Laboratoire de chimie de coordination du CNRS “Nouvelles molécules antipaludiques et approches pharmacologiques”

+33 (0) 5 62 25 68 93

rf.mresni@laciV.esiocnarF

Contact Presse

rf.mresni@esserp

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