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L’obésité correspond à un excès de masse grasse qui entraîne des troubles de santé dont les principaux sont le diabète, l’hypertension artérielle et réduit l’espérance de vie.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit l’obésité comme ”une accumulation anormale ou excessive de graisse qui présente un risque pour la santé”.
Selon l’OMS, 13% d’adultes dans le monde étaient obèses en 2014, ce nombre ayant doublé depuis 1980.
Le diagnostic de l’obésité s’appuie notamment sur le calcul de l’indice de masse corporelle (IMC) qui permet d’estimer la masse grasse d’un individu. L’IMC d’un individu correspond à son poids (en kg) divisé par le carré de sa taille (en mètres).
Portée par l’Inserm et la Caisse nationale de l’Assurance Maladie des travailleurs salariés (Cnamts), la cohorte Constances rassemble les données relatives à la santé de plus de 110 000 Français. Selon les premières estimations publiées dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH) de Santé Publique France, près d’un Français sur deux serait en excès de poids et l’obésité globale (définie par un IMC supérieure à 30kg/m2) avoisinerait les 16%.
« L’excès de poids des Français confirmé par la cohorte Constance », publié le 25 octobre 2016.
Outre l’inconfort psychologique et social généré par cette maladie chronique, elle entraîne des troubles de santé dont les principaux sont le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, l’arthrose, le syndrome d’apnée du sommeil et les atteintes cardiovasculaires.
Pour faire face à cette hausse de l’obésité en France, l’Inserm a été sollicité par Santé Publique France pour réaliser une expertise collective afin de disposer d’un bilan des connaissances scientifiques et d’analyser l’impact de messages sanitaires diffusés par les médias de masse sur les cognitions, attitudes, intentions et comportements nutritionnels.
« Agir sur les comportements nutritionnels, une expertise collective de l’Inserm », publié le 4 avril 2017.
Les modifications de notre alimentation mais aussi la baisse de l’activité physique et la sédentarité jouent un rôle incontestable dans le développement de l’obésité. L’équipe de chercheurs de l’unité Inserm 1153 (Université Denis Diderot/Université Paris Nord/Inra), qui a suivi plus de 800 enfants (cohorte EDEN), montre que le temps passé à jouer en plein air ou à regarder la télévision pendant la petite enfance est déjà prédictif du risque d’obésité ultérieure.
« Obésité : dès 2 ans, l’activité physique et la sédentarité sont déterminantes », publié le 24 janvier 2017.
Les chercheurs Inserm ont également mis en évidence le rôle de l’environnement dans le développement de cette pathologie, avec notamment l’exposition à des polluants qui
favoriserait le développement de pathologies annexes chez les obèses.
« Polluants organiques et obésité ne font pas bon ménage », publié le 9 mai 2017.
Lire d’autres actualités Inserm sur le sujet :
« L’environnement social associé à la masse corporelle des enfants », publié le 21 juin 2016.
« Ecouter sa faim peut aider à être mince », publié le 7 avril 2016.
Regarder POM Bio à croquer « Obésité et complications ».
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