Le mardi 5 mai prochain aura lieu la journée mondiale de l’asthme. Cette maladie chronique et respiratoire se caractérise par des crises au cours desquelles la paroi des bronches gonfle, entraînant un rétrécissement de leur calibre et une réduction de l’air inspiré et expiré. L’asthme a le plus souvent une composante allergique, c’est-à-dire que son évolution est influencée par l’exposition à des allergènes inhalés : pollens, moisissures, acariens, pollution…
Chez certains patients, les crises peuvent être déclenchées par des facteurs particuliers. Ainsi, l’asthme d’effort se produit généralement 5 à 15 minutes après l’arrêt d’un exercice physique. Ces crises peuvent également être déclenchées par la simple prise d’aspirine ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
Une mauvaise connaissance de l’asthme, et des idées préconçues encore trop nombreuses, constituent des freins importants à la bonne prise en charge de cette maladie qui touchait en 2013 235 millions de personnes dans le monde[1]. Courant chez l’enfant, l’asthme reste sous-diagnostiqué et insuffisamment traité. Organisée cette année autour du thème « Asthme : chassons les idées reçues ! », cette journée est donc l’occasion de sensibiliser le grand public, et de souligner les progrès accomplis en matière de recherche dans le domaine.