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Le diabète est une maladie causée par un excès permanent de sucre dans le sang qu’on appelle hyperglycémie. On distingue deux types de diabètes :
- le diabète de type 1 est une maladie auto-immune caractérisée par la production insuffisante d’insuline.
- le diabète de type 2 quant à lui, est le résultat d’une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme.
Chaque année au 14 novembre, la Journée mondiale du diabète est l’occasion de mobiliser le grand public en faisant découvrir cette maladie, mais aussi et surtout les moyens mis en place pour sa prise en charge.
Près de la moitié des décès dus à l’hyperglycémie surviennent avant l’âge de 70 ans. L’Organisation mondiale pour la santé (OMS) prévoit qu’en 2030, le diabète sera la 7e cause de décès dans le monde (Source OMS)
Les dernières avancées de l’Inserm sur cette maladie :
En novembre 2017, les travaux de Guy Fagherazzi ont permis de mettre en avant le rôle bénéfique de la consommation d’antioxydants contre le diabète de type 2. En effet il a été observé que chez les individus ayant une alimentation riche en antioxydants, le risque de développer un diabète de type 2 était diminué. Fruits, légumes et thé y contribuent largement, comme le suggère une étude parue dans la revue Diabetologia.
En Février 2018, les travaux de Roberto Mallone ont abordé le rôle du thymus dans le diabète de type 1. Cette étude menée par une équipe Inserm a permis de remettre en question le rôle attribué de longue date au thymus dans la sélection et l’élimination des globules blancs associés au diabète de type 1: elle révèle que nous sommes tous auto-immuns. Ces découvertes publiées dans la revue Science Immunology ont changé notre compréhension des mécanismes du diabète de type 1 et suggèrent de nouvelles stratégies thérapeutiques pour lutter contre cette maladie.
En Juillet 2018 l’Inserm à présenté les travaux de Rémy Burcelin portant sur l’obésité et la façon de combattre les effets délétères d’un foie trop gras grâce au microbiote. Dans cette étude publiée dans Nature Medicine , les chercheurs montrent comment certaines bactéries intestinales provoquent l’accumulation de graisse dans le foie et jouent un rôle majeur dans la maladie dite du “foie gras” (stéatose hépatique).
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