Le mois d’octobre est consacré à sensibiliser au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche.
Si depuis quelques années la mortalité liée au cancer du sein diminue, l’incidence elle augmente. Le cancer du sein représente un tiers de l’ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme et la première cause de décès par cancer chez la femme.
A l’Inserm, de nombreuses équipe de recherche sont mobilisées pour mieux comprendre la maladie, améliorer son diagnostic et offrir aux patientes un meilleur parcours de soin. Trois publications récentes en témoignent.
Identification de biomarqueurs pour prévenir le risque de développer un cancer secondaire
Dans une étude récente publiée dans le British Journal of cancer, une équipe de recherche de l’Inserm a identifié dans le sang de patientes atteintes d’un cancer du sein un microARN spécifique qui pourrait servir de biomarqueur du risque de développer un cancer secondaire.
Plus précisément, la découverte des chercheurs et chercheuses suggère que ce microARN pourrait non seulement prédire le risque de métastase de la tumeur principale, mais serait également directement impliqué dans la pathogenèse d’éventuelles tumeurs secondaires.
Un biomarqueur pour prédire la réponse au traitement des patientes
Dans de récents travaux publiés dans la revue EMBO Mol Med, une équipe de recherche dirigée par la directrice de recherche Inserm Muriel Le Romancer a identifié, pour la première fois, un biomarqueur permettant de prédire la réponse des patientes atteintes d’un cancer du sein vis-à-vis du tamoxifène, qui constitue le traitement de référence pour ces cancers.
A terme, l’utilisation de ce biomarqueur pourrait permettre de valider, de manière très précoce, la réponse thérapeutique des patientes vis-à-vis du tamoxifène et ainsi d’adapter leur prise en charge si cela s’avère nécessaire.
Cancer du sein bilatéral : la première étude complète révèle que les tumeurs sont indépendantes l’une de l’autre
Dans Nature Medicine, une équipe de recherche décrit pour la première fois le cancer du sein bilatéral avec des technologies de séquençage avancées. Les scientifiques ont notamment découvert que le système immunitaire ne réagissait pas de la même manière si les tumeurs droites et gauches étaient de sous-groupes différents (luminal, triple négatif ou HER2). Ces travaux ouvrent des perspectives cliniques pour améliorer la prise en charge des patientes atteintes de cancer du sein bilatéral.
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