Aedes albopictus©Fotalia
Absents jusqu’en 2004 en France métropolitaine, les moustiques-tigres représenteront un « risque sanitaire majeur » au cours des prochaines décennies sur le territoire, selon le rapport de la commission d’enquête présenté début août à l’Assemblée Nationale. Cette commission a été lancée fin 2019 dans le but d’enquêter sur les politiques publiques à mener dans l’Hexagone contre la propagation des moustiques Aedes albopictus ou moustiques-tigres. Les femelles peuvent transmettre une trentaine de virus parmi lesquels la dengue, le chikungunya, la fièvre jaune, le Zika. Ce rapport propose de mettre en place « un plan régional de prévention contre le développement des gîtes larvaires » afin de limiter la propagation des moustiques-tigres.
L’expansion du moustique-tigre trouve ses origines dans le développement des échanges internationaux. Il s’est répandu dans tout le sud de l’Europe, suivant les grands axes routiers, avant de remonter vers le nord via le couloir rhodanien.
La dengue est une infection virale transmise entre humains par l’intermédiaire d’un moustique infecté. Elle est le plus souvent bénigne, mais des formes sévères et imprévisibles surviennent dans environ 1% des cas, plus souvent chez les jeunes enfants. Plus de 55% de la population mondiale est aujourd’hui exposée au virus de la dengue. En raison de la circulation croissante du moustique vecteur de la maladie dans les régions tempérées, l’Europe n’est plus épargnée par le risque d’épidémie.
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