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De nombreuses innovations technologiques autour de la lumière sont présentées lors du salon onlylight qui se tient à Lyon du 13 au 15 juin. A cette occasion, des thèmes de santé publique y seront débattus, comme « éclairer pour la santé » ou comment mettre en place une « bonne hygiène lumineuse » ou encore « éclairer pour apprendre sans risquer la myopie ».
Claude Gronfier, chronobiologiste à l’Inserm, qui participera au salon, travaille sur la lumière comme régulateur des rythmes biologiques. Il évoquera la nécessité de réguler « la mauvaise hygiène lumineuse », comme celle générée notamment par les écrans qui peut dérégler l’horloge biologique.
Lire le communiqué « Environnement de travail de faible luminosité, remettre à l’heure son horloge biologique, c’est possible ! ».
Un autre thème abordé lors de ce salon : « éclairer pour apprendre ». Avec un doublement du nombre de myopes âgés de 12 à 54 ans en Europe et un triplement chez les jeunes dans certains pays d’Asie, Vincent Daien, chercheur Inserm (Unité Inserm 1061) et ophtalmologiste au CHU de Montpellier, travaille sur les facteurs de risques associés à la myopie. Au-delà du facteur génétique de la myopie, l’environnement et plus précisément l’exposition prolongée à la lumière naturelle activerait la production de dopamine par la rétine, un neurotransmetteur qui contrôle la croissance de l’œil.
Lire l’article « Myopie : comment enrayer l’épidémie » publié dans Science&Santé n°25.
Enfin, sur le thème de « Soigner par la lumière », l’optogénétique qui a vu le jour dans les années 2000, est une voie prometteuse pour restaurer la vision chez des patients atteints de dégénérescence rétinienne. Cette technique consiste à insérer un gène dans les neurones pour les rendre sensibles à la lumière. Eric Burguière, chercheur Inserm (Unité Inserm 1127, Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière), utilise également l’optogénétique pour traiter les TOC.
Lire le communiqué « Les promesses de l’optogénétique pour aider à mieux traiter les TOC ».
Regarder : « Optogénétique, de l’algue à la rétine ».
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