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Initiée par l’association France Alzheimer, la 26ème édition de la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer aura lieu le 21 septembre prochain.
A cette occasion, le Village Alzheimer® sera installé pour sa 7ème édition à Paris (Place de la Bataille-de-Stalingrad), du vendredi 20 au dimanche 22 septembre. Sous le haut patronage du ministère des Solidarités et de la Santé, ce lieu d’information et de sensibilisation permet de faire le point sur la recherche, les avancées technologiques et les solutions au quotidien.
Aujourd’hui, ce sont 900 000 personnes qui sont touchées par la maladie d’Alzheimer, ou une autre maladie apparentée. En 2020, on prévoit 1,275 million de personnes souffrant de cette maladie[1]. Dans le livre “Alzheimer : fatalité ou espoir ?” de la collection Choc Santé, fruit d’un partenariat entre l’Inserm et le Muscadier, Francis Eustache fait un point sur les avancées d’hier à aujourd’hui. Ce dernier explique notamment qu’il existe deux formes distinctes de maladies d’Alzheimer :
- la forme familiale héréditaire (les premiers symptômes apparaissent au même âge de génération en génération, souvent vers l’âge de 60 ans).
- la forme sporadique (qui constitue la majorité des cas, et survient la plupart du temps vers l’âge de 85 ans).
A partir de 85 ans, 1 femme sur 4 et 1 homme sur 5 sont touchés. Dès l’âge de 65 ans, le risque de développer la maladie d’Alzheimer double tous les 5 ans[2].
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Aujourd’hui, de nombreuses unités Inserm travaillent sur le sujet, à la recherche de messages d’espoir à véhiculer aux malades.
David Blum, directeur de recherche dans l’unité 1172 (Centre de recherche Jean Pierre Aubert), travaille sur l’impact que peut avoir l’environnement sur la maladie d’Alzheimer, en s’intéressant de près à la protéine tau. David Blum et son groupe s’intéressent particulièrement aux effets de la caféine. Plus généralement, l’équipe “Alzheimer et Tauopathies” à laquelle il appartient, qui est dirigée par Luc Buée, travaille sur le rôle physiologique de la protéine Tau et sur l’impact de sa dysfonction dans le cerveau. En effet, dans le cas de la maladie d’Alzheimer, cette protéine Tau n’est pas normale, et la propagation de ses formes pathologiques engendre des troubles de la mémoire.
[1] Chiffres de l’association France Alzheimer [2] ““Alzheimer : fatalité ou espoir ?” , collection Choc Santé, Le Muscadier
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