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C'est dans l'air

Samedi 25 avril : Journée mondiale de lutte contre le paludisme

22 Avr 2015 | Par Inserm (Salle de presse) | International | Journée mondiale

Causée par un parasite de genre Plasmodium, le paludisme se transmet d’homme à homme par la piqûre d’un moustique, l’anophèle femelle. Il peut aussi être transmis au cours d’une transfusion sanguine ou entre la mère et l’enfant à la fin de la grossesse.[1]
Paludisme et gène TEP1

Les parasites Plasmodium vivants chez le moustique anophèle expriment la protéine de fluorescence GFP et sont visibles en vert (flèches vertes). Les moustiques qui expriment seulement l’allèle susceptible sont moins résistants que ceux qui expriment uniquement l’allèle résistant de TEP1. © Inserm/Lamacchia, Marina.

Organisée chaque année le 25 avril, la Journée mondiale de lutte contre le paludisme vise notamment à sensibiliser le grand public afin d’accroître son implication dans la lutte contre cette maladie. Cet événement est également l’occasion de souligner les progrès accomplis en matière de recherche.

Investie tout au long de l’année dans la recherche contre le paludisme, l’équipe de Benoît Gamain, Unité Inserm 1134 « Biologie intégrée du globule rouge », travaille actuellement sur le projet PRIMALVAC[2], dont l’objectif est de développer un vaccin contre le paludisme chez les femmes enceintes (paludisme gestationnel).

Cet essai de phase I vise à évaluer sur des sujets humains l’innocuité et la tolérance du vaccin, ainsi que son aptitude à induire une réponse immunitaire permettant aux futures femmes enceintes d’être protégées contre le paludisme gestationnel.

Les recherches de Dominique Mazier, Unité Inserm 1135 « Centre d’immunologie et de maladies infectieuses », et ses collaborateurs, concernent quant à elles la biologie et l’immunologie des stades hépatiques des Plasmodium humains.

Une fraction des parasites situés dans le foie, appelés hypnozoïtes, peut rester « dormante », avant de se réveiller au cours du temps, provoquant une infection sanguine. Cette phase hépatique de développement du parasite, spécifique des espèces vivax et ovale, représente une double difficulté pour éliminer le paludisme : un plus grand nombre de patients à traiter et une transmission accrue. Malheureusement, la primaquine et son équivalent récemment développé, la tafénoquine, seuls médicaments capables de tuer les hypnozoïtes, ont des effets indésirables, parfois graves pour les patients.

Les travaux de cette équipe permettent de mieux comprendre ce phénomène biologique, et d’identifier de nouvelles stratégies de « radical cure », innovante et non toxique.

L’équipe de Stéphanie Blandin, Unité Inserm 963 « Réponse immunitaire chez le moustique anophèle vecteur du paludisme », cherche a comprendre comment les moustiques se défendent contre les parasites, et a exploiter cette réponse antiparasitaire pour lutter contre la transmission de la maladie.

[1] Pour plus de détails, consulter le dossier d’information Inserm sur ce même thème

[2] Le projet PRIMALVAC est coordonné par EVI (European Vaccine Initiative) et a reçu un soutien financier du Ministère fédéral allemand de l’éducation et de la recherche (BMBF), de l’Inserm, de l’Institut National de Transfusion Sanguine ainsi que l’aide irlandaise versée à EVI

Contacts
Contact Chercheur

Benoît Gamain
Unité Inserm 1134 « Biologie intégrée du globule rouge »
orabvg.tnznva@vafrez.se
01 44 49 31 47

Dominique Mazier
Unité Inserm 1135 « Centre d’immunologie et de maladies infectieuses »
qbzvavdhr.znmvre@hczp.se
06 60 97 84 47

Stéphanie Blandin
Unité Inserm 963 « Réponse immunitaire chez le moustique anophèle vecteur du paludisme »
fgrcunavr.oynaqva@vafrez.se
03 88 41 70 76

Contact Presse

cerffr@vafrez.se

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