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Le diabète se caractérise par un excès permanent de sucre dans le sang. On distingue deux types de diabète : le type 1 (insulino-dépendant aussi appelé diabète “maigre”) et le type 2 (décrit sous le nom de diabète “gras” ou diabète de la maturité, il représente 90% des diabétiques).
Lancée en 2011, la journée mondiale du diabète, qui se tiendra le jeudi 14 novembre, est la plus importante campagne mondiale de sensibilisation à cette maladie. Son objectif est simple : mieux faire connaître le diabète, sa prise en charge et surtout les moyens de prévenir la maladie.
En France en seulement 10 ans, le nombre de personnes diabétiques est passé de 1,6 à 2,9 millions.
Selon l’OMS, le diabète pourrait devenir la 7e principale cause de décès dans le monde d’ici 2030.
Les facteurs sociaux et environnementaux, comme le surpoids, le manque d’activité physique et la sédentarité, peuvent expliquer cet accroissement naturel.
Une étude des chercheurs de l’Inserm publiée dans la revue Diabetologia ce mardi 12 novembre, montre également qu’une alimentation riche en protéines animales (et donc acidifiante) augmenterait sensiblement le risque de développer un diabète de type 2.
Selon le Dr Guy Fagherazzi, l’un d’un auteurs de l’étude, “c’est la première étude à établir un lien entre la charge acide de l’alimentation et une augmentation significative du risque de diabète de type 2“. L’acidité de notre organisme est directement lié à ce que nous mangeons.
Certains aliments comme les viandes (surtout celles préparées de façon industrielles) ou encore le fromage ont un effet dit acidifiant.
D’autres comme les fruits et légumes ont, une fois absorbés par notre organisme, un effet dit alcalinisant.
Les chercheurs de l’Inserm ont étudié pendant 14 ans, l’alimentation de plus de 66.000 femmes affiliées à la MGEN (Mutuelle Générale de l’Education Nationale). En comparant leur alimentation et en ajustant les résultats afin d’éliminer les autres facteurs de risque (comme le tabagisme, l’obésité …), ils ont découvert que les 25% de femmes qui avaient le régime le plus acidifiant avaient un risque accru de 56% de développer un diabète de type 2 par rapport aux 25% des femmes ayant l’alimentation la plus alcalinisante.
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