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10 octobre 2025 : Journée nationale des troubles dys

Les troubles « dys » désignent un ensemble de troubles cognitifs spécifiques qui affectent certaines fonctions comme le langage, la lecture, l’écriture, la coordination ou encore l’attention. Dans cet article, retrouvez des contenus Inserm sur le sujet, pour une meilleure compréhension de ces troubles et une prise en charge adaptée des enfants concernés.

Les Dys, des troubles durables mais qui se prennent en charge

Plus connus sous le nom de troubles dys, les troubles spécifiques des apprentissages concernent entre 5 et 7% des enfants d’âge scolaire.

Les enfants concernés éprouvent des difficultés à apprendre à lire, à écrire, à orthographier, à calculer, à s’exprimer ou encore à se concentrer… ces difficultés ont répercussions sur leur scolarité et leur vie quotidienne.

Il n’existe pas de technique « miracle » pour soigner les dys : les troubles spécifiques des apprentissages sont durables. Toutefois, leur prise en charge permet d’améliorer et/ou de compenser les fonctions déficientes.

Consulter le dossier “Troubles spécifiques des apprentissages”

Apprentissages : comment mieux apprendre ?

Voir l’émission 30 minutes santé du 23 septembre 2025

Des études récentes sur la dyspraxie

  • Les troubles développementaux de la coordination, aussi appelés dyspraxie, touchent entre 2 et 6 % des enfants d’âge scolaire selon les études.

Ils entraînent notamment des difficultés à effectuer certaines tâches motrices : écrire, nouer ses lacets, se brosser les dents, sauter… Selon une équipe de recherche à l’Inserm, au Centre de recherche en neurosciences de Lyon, ces troubles seraient liés, au moins en partie, à une mauvaise représentation et appréhension du corps, qui empêche les enfants de reproduire facilement des mouvements observés ou de se mouvoir correctement dans l’espace. Lire l’article complet

  • Une autre équipe de recherche (Inserm U138) s’est intéressée au bien-être des mères d’enfants dyspraxiques en France. L’étude a porté sur 180 mères d’enfants dyspraxiques âgés de 5 à 20 ans. Les résultats montrent que les mères présentent plus de symptômes anxieux et dépressifs et une baisse de la qualité de vie dans toutes ses composantes en comparaison à la population générale. Ces résultats soulignent la nécessité d’apporter un soutien et des interventions ciblés aux parents d’enfants atteints de dyspraxie en France, en mettant l’accent sur l’importance de prendre en charge leur détresse psychologique.

Danser pour apprendre

A Toulouse, des scientifiques de l’Inserm étudient comment la danse rythmée peut améliorer les fonctions motrices, cognitives et émotionnelles. Leur objectif ? Adapter les programmes de rééducation et proposer des approches bénéfiques pour tous les enfants, qu’ils aient ou non des troubles moteurs.

Voir la vidéo “Danser pour apprendre”, disponible sur la chaîne Youtube de l’Inserm

Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer – 21 septembre

mitoDREADD-GsL’expression et l’activation de mitoDREADD-Gs (ici coloré en vert) dans l’hippocampe permet d’y augmenter l’activité mitochondriale et de restaurer la mémoire chez des modèles murins de démence. © Rui Rodrigues/Inserm

À l’approche de la Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, l’Inserm remet en lumière trois avancées prometteuses récentes.

Alzheimer : un nouvel algorithme pour aider à dépister les personnes à risque

Au centre de recherche, une équipe Inserm a développé un modèle qui permet, à partir de données biologiques et cliniques, de prédire le risque de présenter un seuil pathologique de dépôts amyloïdes dans le cerveau.

Facilement utilisable chez des patients qui ont des troubles de mémoire sans être atteints de démence, ce modèle pourrait aider à identifier des personnes à risque de développer la maladie d’Alzheimer.

Alzheimer Research Therapy, 11 octobre 2024 ; doi:10.1186/s13195-024–01595‑5

En savoir plus : https://www.inserm.fr/actualite/maladie-dalzheimer-un-nouvel-algorithme-pour-aider-a-depister-les-personnes-a-risque/

 

Maladies neurodégénératives : et si la clé se trouvait dans les mitochondries ?

Les maladies neurodégénératives sont décrites par une altération progressive des fonctions neuronales conduisant à la mort des cellules du cerveau. Dans la maladie d’Alzheimer par exemple, on observe que la dégénérescence neuronale, celle qui précède la mort des cellules, s’accompagne d’un défaut de l’activité mitochondriale.

Des scientifiques de l’Inserm à Bordeaux ont pour la première fois réussi à établir un lien de cause à effet entre les dysfonctions mitochondriales et les symptômes cognitifs liés aux maladies neurodégénératives. Grâce à la création d’un outil spécifique et inédit, ils sont parvenus à augmenter l’activité des mitochondries dans des modèles animaux de maladies neurodégénératives. Rapidement, ils ont observé une amélioration des symptômes de déficits de mémoire chez ces animaux.

S’il s’agit de tout premiers résultats, ceux-ci permettent d’envisager la mitochondrie comme nouvelle cible thérapeutique.

Nature Neurosciences, 11 août 2025, doi : 10.1038/s41593-025-02032-y / NN-A84112-T

En savoir plus : https://presse.inserm.fr/maladies-neurodegeneratives-et-si-la-cle-se-trouvait-dans-les-mitochondries/70835

Meilleure compréhension de la maladie d’Alzheimer : une étude confirme l’intérêt de la caféine comme piste de traitement

Une équipe de recherche Inserm à Lille a fait un pas de plus dans la compréhension des mécanismes qui sous-tendent le développement de la maladie d’Alzheimer. Ils ont décrit le mécanisme par lequel l’augmentation pathologique de l’expression des récepteurs A2A entraîne une cascade d’effets conduisant à une aggravation des troubles de la mémoire. Cette découverte confirme l’intérêt de pistes thérapeutiques qui pourraient agir sur cette cible, et notamment celle de la caféine !

Leurs résultats permettent de confirmer l’intérêt de conduire des essais cliniques pour mesurer les effets de la caféine sur le cerveau de patients à un stade précoce de la pathologie.

Un essai clinique de phase 3, porté par le CHU de Lille, est en cours. Son objectif est d’évaluer l’effet de la caféine sur les fonctions cognitives de patients atteints de formes précoces à modérées de la maladie d’Alzheimer.

Brain, 5 juillet 2024 ; doi : https://doi.org/10.1093/brain/awae113

 

En savoir plus : https://presse.inserm.fr/meilleure-comprehension-de-la-maladie-dalzheimer-une-etude-confirme-linteret-de-la-cafeine-comme-piste-de-traitement/68688/#:~:text=Les%20scientifiques%20avaient%20alors%20montr%C3%A9,d’Alzheimer%5B6%5D.

Plusieurs contenus pédagogiques à consulter :

 

5 juin – Journée mondiale de l’environnement – Exposome, climat : comment l’Inserm explore les liens avec notre santé ?

© AdobeStock

À l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, l’Inserm met en lumière quelques-unes des recherches menées à l’institut et portant sur les liens complexes qui existent entre environnement et santé.

La recherche sur l’exposome

Les facteurs environnementaux seraient à l’origine de plus de 70 % des maladies non transmissibles, qu’il s’agisse de maladies cardiovasculaires ou métaboliques, de cancers ou encore de problèmes respiratoires chroniques.

Les scientifiques de l’Inserm étudient ainsi ce que l’on appelle l’exposome : il correspond à l’ensemble des expositions environnementales auxquelles vous êtes soumis tout au long de votre vie, via votre alimentation, l’air que vous respirez, les rayonnements qui vous bombardent, vos comportements, votre environnement sonore, psychoaffectif ou encore socioéconomique…

Par exemple, une équipe Inserm s’est récemment intéressée aux pollutions sonores auxquelles les populations sont exposées tout au long de la journée. Publiés le 21 mars 2025 dans la revue Journal Of Exposure Science And Environmental Epidemiology, leurs résultats suggèrent que les déplacements jouent un rôle majeur dans l’exposition au bruit des habitants, notamment à cause du temps passé dans des transports bruyants comme la voiture et le métro.

L’Inserm, pilote d’un programme de recherche sur l’Exposome

Le programme d’impulsion Exposome a été lancé par l’Inserm en 2024 pour une durée de 3 ans. Il a pour ambition de rassembler une communauté scientifique avec des expertises différentes pour travailler sur cette thématique prioritaire. Les recherches portent sur les inégalités socio-territoriales d’exposition, sur les expositions précoces à une combinaison de facteurs de stress sociaux et chimiques et sur les enjeux liés à l’identification de liens causaux dans les études sur l’exposome. En savoir plus sur la page Inserm Pro ou le site internet.

Lire le communiqué de presse du 1er avril 2025 : Grand Paris : les déplacements jouent un rôle majeur dans l’exposition au bruit, surtout à cause du temps passé en voiture et dans le métro

Lire l’article du 29/11/2021 : Ambiance ta life 💨🕺: C’est quoi l’exposome

Les effets du changement climatique sur la santé

Dans un monde où le climat change, avec notamment la fréquence et l’intensité des vagues de chaleurs qui s’amplifient, il devient crucial de comprendre leur impact sur la santé. A l’Inserm, plusieurs équipes sont mobilisées sur la thématique des effets du changement climatique sur la santé. Quelques exemples ci-dessous :

  • A Grenoble, de récents travaux publiés dans Environmental Health ont montré pour la première fois un lien entre exposition à des températures élevées pendant la grossesse et les premiers mois de vie et conséquences négatives sur le neurodéveloppement des jeunes enfants.

Lire le communiqué de presse du 7 mai 2025 : L’exposition à des températures élevées au début de la vie pourrait être à l’origine de troubles linguistiques et neurodéveloppementaux chez les jeunes enfants

  • L’étude de l’Inserm « H3sensing » s’intéresse aux effets sur la santé des vagues de chaleur. Celle-ci s’appuie sur les données de santé recueillies de 180 volontaires domiciliés dans le Grand Paris, ainsi que sur des données extraites de capteurs thermiques qui ont été disposés à leur domicile, et qui ont également suivi leurs déplacements quotidiens sur plusieurs jours. Les premiers résultats devraient être publiés en 2026. A terme, « H3 Sensing » vise à proposer des pistes d’action et recommandations concrètes pour les politiques d’adaptation des villes au changement climatique.

L’Inserm, pilote d’un programme de recherche sur le Changement climatique

Le programme d’impulsion Changement climatique et santé vise à créer une communauté de recherche d’excellence tout en recherchant l’exemplarité environnementale. Lancé en 2024 pour une durée de 3 ans, et coordonné par Basile Chaix, il a pour objectif de caractériser les effets du changement climatique sur la santé et ses mécanismes sous-jacents. Il rassemble 6 projets scientifiques qui vont de la recherche fondamentale à des études de terrain menées en Afrique et au Bangladesh, en passant par des projets d’épidémiologie en France métropolitaine. En savoir plus ici.

6 mai 2025 : journée mondiale de l’asthme

Inhalateur pour le traitement de l'asthme © AdobeStockL’asthme est une maladie respiratoire fréquente qui touche plus de 4 millions de personnes en France. Inhalateur © Adobe Stock

La journée mondiale de l’asthme aura lieu le mardi 6 mai 2025. A cette occasion, l’Inserm vous propose de redécouvrir plusieurs contenus récemment publiés

Asthme : Une inflammation chronique des bronches de mieux en mieux contrôlée

Lire le dossier sur l’asthme actualisé en juillet 2023L’asthme est une maladie chronique fréquente, qui touche plus de 4 millions de personnes en France. Elle se manifeste à travers des crises durant lesquelles il existe une gêne respiratoire (dyspnée) et des sifflements. Elle est liée à une inflammation chronique associée à des perturbations locales du tissu respiratoire.

La compréhension des mécanismes biologiques à son origine a permis de montrer qu’il existe plusieurs types d’asthme, certains étant allergiques et d’autres non. Elle a également permis de développer des traitements ciblés efficaces chez les patients dont la maladie n’est pas contrôlée par les médicaments conventionnels, même si ces derniers sont efficaces dans la majorité des cas.

Nouvelle étape franchie dans le développement d’un vaccin efficace contre l’asthme allergique

Lire le communiqué de presse publié en mars 2023.

Les acariens sont la bête noire des personnes souffrant d’asthme allergique (qui représentent 50 % des cas d’asthme).  A l’heure actuelle, les corticoïdes inhalés sont les médicaments de référence pour contrôler l’asthme. Cependant, dans le cas d’asthme allergique sévère, ce traitement ne suffit pas toujours. Il faut alors avoir recours à des traitements par anticorps monoclonaux thérapeutiques ciblant justement les IgE ou les voies IL-4 et IL-13. Or ces médicaments sont très onéreux et contraignent les patients à effectuer des injections pendant des années, voire tout au long de leur vie.

Une équipe de recherche a donc développé un vaccin qui induit la production d’anticorps qui s’attaquent justement aux cytokines IL-4 et IL-13, et confère une protection durable dans des modèles d’asthme allergique. Les résultats, publiés dans la revue Allergy, ouvrent la voie à l’organisation d’un essai clinique.

Web-émission – Asthme : reprendre son souffle

Revoir la vidéo 30’ santé publiée en mai 2024.

Asthme allergique : vers une augmentation des cas

Lire le Grand Angle Inserm, le Magazine : « Bientôt tous allergiques ? », publié en avril 2025

C’est une « pandémie » sournoise… Selon l’OMS, d’ici 2050, une personne sur deux dans le monde sera allergique, contre trois sur dix aujourd’hui. Ces maladies peuvent fortement impacter le quotidien des personnes touchées, voire engager leur pronostic vital. Mais depuis trente ans, leur prévention et leur traitement n’ont quasiment pas évolué… Pourquoi les allergies sont-elles de plus en plus répandues ? Comment mieux les contrer ? À l’Inserm, ces questions mobilisent de nombreuses équipes de recherche. On fait le point.

Écouter l’émission : « La Science CQFD », en partenariat avec le magazine de l’Inserm, réalisée le 15 avril dernier.

Journée mondiale de la maladie de Parkinson – 11 avril

neuroprothèseUne Neuroprothèse permet de restaurer une marche fluide. © CHUV

La journée mondiale de la maladie de Parkinson aura lieu vendredi 11 avril. A cette occasion, l’Inserm vous propose de redécouvrir plusieurs contenus récemment publiés faisant état des avancées de la recherche sur la maladie.

Maladie de Parkinson, deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente

Lire le Dossier sur la maladie de Parkinson actualisé en février 2022

La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente en France, après la maladie d’Alzheimer. Très rare avant 45 ans, la fréquence de la maladie de Parkinson augmente dans les tranches d’âge plus élevées, avec un pic entre 85 et 89 ans. En 2015, environ 167 000 personnes étaient traitées pour une maladie de Parkinson en France, dont 26 000 nouvellement diagnostiquées. On estime que le nombre de malades a plus que doublé en France entre 1990 et 2015, essentiellement du fait du vieillissement de la population. Ce chiffre devrait à nouveau doubler entre 2015 et 2030.

Établir l’origine et la nature des mécanismes de dégénérescence neuronale pour aboutir à la mise au point de traitements capables de stopper ou de ralentir l’évolution de la maladie, trouver des biomarqueurs pour aider au diagnostic, ou encore optimiser la prise en charge des patients, figurent parmi les enjeux de la recherche actuel.

Percée majeure dans le traitement de la maladie de Parkinson : une neuroprothèse permet de restaurer une marche fluide

Communiqué de presse publié en novembre 2023

Des troubles de la marche invalidants surviennent chez environ 90 % des personnes qui présentent un stade avancé de la maladie de Parkinson. Ces troubles résistent souvent aux traitements actuellement disponibles.

Des neuroscientifiques de l’Inserm, du CNRS et de l’université de Bordeaux, avec des chercheurs et neurochirurgiens suisses, ont conçu et testé une « neuroprothèse » destinée à corriger les troubles de la marche associés à la maladie de Parkinson. Dans une étude publiée dans Nature Medicine, les scientifiques détaillent le processus de développement de la neuroprothèse utilisée pour traiter un premier patient atteint de la maladie de Parkinson, lui permettant de marcher avec fluidité, confiance et sans chute.

Maladie de Parkinson : chez les femmes, l’activité physique serait déjà bénéfique plus de vingt ans avant le diagnostic

Communiqué de presse publié en mai 2023

Parmi les pistes de prévention de la maladie de Parkinson, l’activité physique est régulièrement évoquée.

Des chercheurs et des chercheuses de l’Inserm, de l’université Paris-Saclay et de l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) avec Gustave Roussy, ont étudié, au cours de 29 ans de suivi, l’impact de l’activité physique sur le développement de la maladie de Parkinson chez près de 100 000 femmes de la cohorte française E3N. Ils ont observé que plus les participantes étaient actives au cours de leur vie, moins elles avaient de risque de développer la maladie, avec un bénéfice de l’activité physique déjà présent plus de vingt ans avant le diagnostic. Ils montrent en outre que les femmes ayant développé la maladie présentaient, dans les dix années précédant le diagnostic, une baisse significative de leur activité physique probablement causée par des symptômes précurseurs gênants. Ces résultats ont été publiés dans la revue Neurology.

Autres contenus clés sur la maladie de Parkinson :

Portrait d’Alexis Elbaz, directeur de recherche Inserm, vent debout contre la maladie de Parkinson, publié en octobre 2024

Reportage du magazine de l’Inserm n°56, Maladies neurodégénératives : traquer Alzheimer et Parkinson dans les intestins, publié en mais 2023

Journée internationale du sommeil – 14 mars

image décorative© Fotolia

On passe près d’un tiers de nos vies à dormir… Mais une part croissante de la population est affectée par différents troubles du sommeil. Une situation qui conduit à s’interroger sur leur origine et leurs conséquences sur la santé, d’autant qu’il est parfaitement établi que le sommeil est crucial pour de nombreuses fonctions biologiques : développement, mémoire et apprentissage, métabolisme, immunité…

A l’Inserm, des chercheuses et des chercheurs sont mobilisés pour faire avancer les connaissances sur le sommeil. Retrouvez ici plusieurs contenus récents publiés sur le sujet.

Des compléments alimentaires à base de mélatonine contre les troubles du sommeil, vraiment ?

Article Canal Détox publié en septembre 2024

L’insomnie est un problème de santé publique majeur. Et ce n’est que la face visible de l’iceberg : une part encore plus grande de la population serait ponctuellement concernée par des difficultés à s’endormir ou aurait une quantité de sommeil insuffisante et/ou de mauvaise qualité. Pour régler leurs problèmes de sommeil, certains choisissent de se tourner vers tout un tas de remèdes dont les vertus sont régulièrement vantées sur les réseaux sociaux ainsi que dans les publicités.

C’est le cas notamment de compléments alimentaires à base de mélatonine. Mais qu’en est-il réellement ? Que disent les études scientifiques actuelles ? Comprend-on bien tous les mécanismes en jeu ?

Lire notre Canal Détox sur le sujet : https://presse.inserm.fr/canal-detox/des-complements-alimentaires-a-base-de-melatonine-contre-les-troubles-du-sommeil-vraiment/

Surveiller le sommeil après la chimio : podcast Les Volontaires de l’Inserm

Podcast publié en septembre 2024

Insomnie, réveil précoce, sommeil léger… Pourquoi les femmes atteintes d’un cancer du sein et sous chimiothérapie ont-elles des troubles du sommeil ? Quel est leur impact sur le fonctionnement de leur cerveau et leur mémoire ? Comment y remédier par un traitement non médicamenteux ?

Ces questions sont au cœur du projet Icansleep mené à Caen. Chandrou Koumar, journaliste et docteur en neurosciences, nous raconte cette étude au long cours où se croisent volontaires malades et en bonne santé qui contribuent à la recherche en train de se faire.

Écouter l’épisode 6 des Volontaires de l’Inserm : « On dirait un œuf de pâques… Surveiller le sommeil après la chimio »

Un exercice physique modéré avant la nuit n’empêche pas de bien dormir

Article publié en février 2024

Faire du sport le soir est souvent déconseillé pour ne pas altérer la qualité de son sommeil. Pourtant, des chercheurs ont montré qu’une activité physique modérée pratiquée une heure avant l’endormissement n’affecte que légèrement l’efficacité du sommeil. Avoir une activité physique tardive reste donc une option recevable si c’est le seul moment de la journée disponible pour lutter contre la sédentarité.

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont recruté de jeunes adultes en bonne santé. Une heure avant leur coucher, il leur était demandé de pédaler 30 minutes à différentes intensités. Les résultats de cette étude ont été publiés en janvier dans la revue Frontiers in Physiology.

Lire l’actualité sur : https://www.inserm.fr/actualite/un-exercice-physique-modere-avant-la-nuit-nempeche-pas-de-bien-dormir/

Autres contenus clés sur le sommeil :

Le dossier Inserm : « Sommeil : Faire la lumière sur notre activité nocturne », actualisé en novembre 2024

Le dossier Inserm : « Insomnie, Un trouble neurobiologique et psychologique », actualisé en juillet 2024

L’article « C’est quoi ? » Au lit ! – C’est quoi la mélatonine ? 🧠 💤 – avril 2022

Web-émission – Sommeil : quels impacts sur notre santé ?

Mardi 11 mars 2025 à 13h30, rendez-vous sur la chaîne YouTube de l’Inserm pour un nouveau numéro de « 30 minutes Santé » qui sera consacré aux liens entre sommeil et santé. Une émission programmée à l’occasion de la Semaine du Cerveau et la Journée mondiale du sommeil.

Plus d’un Français sur trois n’est pas satisfait de la qualité de son sommeil. À quoi sert le sommeil ? Quel est l’impact de la dette de sommeil sur notre santé ? Quelles sont les clés du bien dormir ? Et pourquoi la science s’intéresse-t-elle à nos rêves ?

 

Journée nationale de l’audition – 13 mars

© Adobe Stock

La journée nationale de l’audition se tiendra partout en France, le jeudi 13 mars 2025. A cette occasion, l’Inserm remet en avant plusieurs contenus récemment publiés sur la thématique.

Un adulte sur 4 concerné par une forme de déficience auditive

Un adulte sur quatre serait concerné par une forme de déficience auditive, selon une étude publiée par des chercheurs de l’Inserm en juin 2022. Ces résultats s’appuient sur des données recueillies auprès de 186 460 volontaires de la cohorte Constances (représentative de la population générale adulte) chez qui la surdité a été mesurée à partir de tests auditifs. La déficience auditive invalidante, plus grave, concernerait quant à elle 4 % des adultes. Cette prévalence varie avec l’âge et en fonction d’autres facteurs (niveau de vie, bruit au travail ou pathologies cardiovasculaires par exemple) qui sont décrits dans l’étude.

Lire le communiqué de presse : https://presse.inserm.fr/en-france-un-adulte-sur-quatre-serait-concerne-par-une-forme-de-deficience-auditive/45458/

Neurosciences : La réalité virtuelle au secours de l’audition

En plongeant de jeunes patients dans un environnement virtuel, une équipe de scientifiques cherche à améliorer leur qualité de vie. Atteints de surdité sévère et équipés d’implants cochléaires, ces enfants ont en effet des difficultés à localiser les sons dans l’espace, en particulier dans un environnement bruyant.

Les chercheurs ont conçu le programme d’entraînement Kid Train : une approche ludique destinée à s’entraîner à localiser les sons. Ceci, grâce à la réalité virtuelle, qui permet de plonger l’utilisateur dans un environnement virtuel avec lequel il peut interagir. Le but : habituer son cerveau à collecter toutes les informations, auditives et visuelles, nécessaires pour déterminer d’où vient le son.

Découvrir le reportage réalisé au sein du laboratoire publié en février 2025 : https://www.inserm.fr/reportage/neurosciences-la-realite-virtuelle-au-secours-de-laudition/

Pour en savoir plus le projet KidTrain, écoutez Chasser les dragons pour rééduquer son audition, un épisode de notre podcast Les volontaires.

Plus de contenus :

Journée mondiale contre le cancer – 4 février

Cellules cancéreuses du sein, stimulée par la protéine SMYD2.Cellules cancéreuses du sein, stimulée par la protéine SMYD2. © Casanova et al.

La recherche avance contre le cancer. De nombreuses équipes de l’Inserm sont mobilisées pour mieux comprendre les mécanismes qui sous-tendent la maladie, améliorer la qualité de vie des patients et trouver de nouvelles pistes thérapeutiques. Retour sur quelques contenus récemment publiés à l’initiative de nos chercheurs et chercheuses.

 

Des scientifiques identifient des cellules immunitaires à l’origine de cancers

Près d’un cancer sur trois se développe à la suite d’une inflammation chronique, dont l’origine reste incomprise. Dans étude publiée en 2024, des chercheurs et chercheuses de l’Inserm, du CNRS, de l’université Claude-Bernard Lyon 1 et du Centre Léon Bérard au Centre de recherche en cancérologie de Lyon, ont identifié des lymphocytes impliqués dans les processus inflammatoires et qui seraient en cause dans la génération de ces cancers. Ce travail ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques et de prévention. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Immunology.

Lire le communiqué de presse : https://presse.inserm.fr/des-scientifiques-identifient-des-cellules-immunitaires-a-lorigine-de-cancers/68854/

Cancer du sein : une piste pour bloquer la formation de métastases

Des chercheurs d’une unité Inserm ont découvert un mécanisme moléculaire qui permet aux cellules de cancer du sein de se déplacer et de conduire à la formation de métastases. Les différents rouages de ce processus offrent des opportunités thérapeutiques pour bloquer l’apparition de ces tumeurs secondaires qui posent problème dans la prise en charge des patientes et des patients.

L’étude est publiée dans la revue Cell Discovery.

Lire l’article complet sur le site de l’Inserm

 

Cancer du pancréas : une piste sérieuse pour relancer les défenses antitumorales

Les cancers du pancréas sont parmi les plus redoutables, notamment parce que certaines cellules qui s’y accumulent empêchent l’action antitumorale du système immunitaire. Mais des chercheurs de l’Inserm ont identifié un moyen d’éteindre l’activité de ces dernières. De quoi rétablir nos défenses naturelles contre les cellules cancéreuses

Lire l’article complet sur le site de l’Inserm

 

Autres contenus à retrouver sur nos sites :

https://www.inserm.fr/actualite/infections-severes-un-rempart-contre-le-cancer/

https://presse.inserm.fr/cest-dans-lair/octobre-rose-linserm-poursuit-les-recherches-en-faveur-des-patientes/

Cancers : comprendre pour mieux traiter. Dossier central de notre magazine numéro 55 :  https://www.inserm.fr/magazine/inserm-le-magazine-n55/

Journée mondiale du Sida 2024 : les dernières recherche à l’Inserm

VIHLe 1er décembre a lieu la Journée mondiale du Sida. © Adobe Stock

Le 1er décembre a lieu la Journée mondiale du Sida, une occasion de sensibiliser le public aux enjeux de la lutte contre le VIH et le Sida, ainsi qu’aux progrès scientifiques réalisés contre cette épidémie. Bien que des avancées importantes aient été faites au cours des dernières décennies, le VIH reste un problème majeur de santé publique : on estimait à 39,0 millions le nombre de personnes vivant avec le virus à la fin de 2022 (selon l’OMS). Pour faire le point, nous avons sélectionné pour vous quelques contenus récents publiés sur nos plateformes qui mettent bien en lumière les recherches menées au sein de l’Inserm.

Pour mieux comprendre le virus, mais aussi savoir où en est la recherche, n’hésitez pas à consulter le dossier Sida et VIH, actualisé en 2024 et écrit en collaboration avec l’ANRS-MIE.

Sida et VIH, À quand la guérison ? : https://www.inserm.fr/dossier/sida-et-vih/Nos autres actualités :

Le VIH change de cible cellulaire au stade avancé de l’infection

Le VIH se dissémine dans l’organisme en infectant des lymphocytes T CD4 différents, en fonction du stade de l’infection. Une équipe Inserm vient de décrire le profil des lymphocytes qui sont infectés au stade tardif de la maladie, quand l’immunodéficience engage le pronostic vital du patient. Cibler les marqueurs qui  caractérisent ces lymphocytes pourrait faciliter leur élimination et freiner la réplication virale.

Lire l’actualité sur : https://www.inserm.fr/actualite/le-vih-change-de-cible-cellulaire-au-stade-avance-de-linfection/

Découverte d’un rajeunissement des lymphocytes T CD8+ après 20 ans de traitement de l’infection par le VIH

L’objectif de l’élimination du VIH chez les personnes vivant avec le virus est d’atteindre une guérison durable et sans traitement. L’une des stratégies pour éradiquer le virus consiste à stimuler les réponses immunitaires, notamment celles médiées par les lymphocytes cytotoxiques CD8+. Une étude soutenue par l’ANRS MIE et menée par des équipes de l’Inserm, de l’université de Bordeaux et du CNRS (ImmunoConcEpT), a examiné l’évolution des lymphocytes T CD8+ après plusieurs décennies de traitement antirétroviral chez des personnes vivant avec le VIH. Contrairement à ce que les scientifiques attendaient, les résultats montrent qu’il y a un renouvellement des cellules T CD8+, suggérant une capacité du système immunitaire à générer de nouvelles réponses. Les résultats de ces travaux viennent de paraître dans la revue Nature Immunology.

Lire le communiqué de presse sur : https://presse.inserm.fr/decouverte-dun-rajeunissement-des-lymphocytes-t-cd8-apres-20-ans-de-traitement-de-linfection-par-le-vih/68894/

Écouter ou réécouter l’épisode numéro 2 du podcast de l’Inserm Les Volontaires, le podcast de l’Inserm avec les citoyennes et les citoyens qui font avancer la recherche médicale.

« La militante trans de la prévention du VIH » est l’épisode 02 de la saison 1 des Volontaires, le podcast de l’Inserm avec les citoyennes et les citoyens qui font avancer la recherche médicale.

Quelles sont les vulnérabilités et les conditions de vie en France des personnes transgenres vivant avec le VIH ? C’est pour répondre à cette question que Giovanna, militante associative à Paris, s’est tournée vers le Sesstim, un laboratoire marseillais Inserm spécialisé en sciences humaines et sociale. Ensemble, ils ont lancé l’étude Trans&VIH. Sa particularité : chercheurs et personnes trans séropositives ont collaboré à toutes les étapes du projet. Dans ce podcast de l’Inserm, Giovanna confie à Chandrou Koumar, journaliste et docteur en neurosciences, son parcours de volontaire et sa fierté de contribuer à une recherche utile à toutes et tous.

L’épisode est disponible sur Apple PodcastAudibleDeezerSpotifyYouTube et partout où vous avez l’habitude d’écouter vos podcasts.

Journée mondiale du diabète : un point sur les avancées récentes

main d'homme diabétique effectuant un test de glycémie au doigt©  Fotalia

En 2024, plusieurs articles ont été publiés sur le site de l’Inserm sur la thématique du diabète, faisant état d’avancées importantes. Ces dernières illustrent la diversité des approches dans la lutte contre le diabète, allant de la compréhension des mécanismes et facteurs de risque au développement de nouvelles méthodes de suivi des patients.

Un dysfonctionnement hormonal spécifique associé au développement du diabète de type 2

Une équipe de recherche Inserm vient de publier dans la revue Science Advances une étude qui ouvre des perspectives intéressantes pour identifier des nouvelles approches de prévention du diabète de type 2 (DT2). Des études avaient déjà démontré que les patients obèses et les patients atteints de DT2 présentent de faibles taux circulants de l’hormone cardiaque natriurétique auriculaire (ANP).

Partant de ce constat, les chercheurs menés par Cédric Moro, directeur de recherche à l’Inserm, ont mis en évidence qu’une réduction de l’activité de l’ANP dans l’organisme, et plus spécifiquement dans le muscle squelettique, cause une résistance à l’insuline et un prédiabète, première étape vers le diabète de type 2.

C’est la première fois que ce dysfonctionnement hormonal spécifique est identifié comme ayant un lien avec le développement du DT2.

Diabète : découverte de nouveaux liens entre le diabète de type 2 et le cancer du pancréas

Une étude menée par des scientifiques de l’Inserm, publiée dans la revue Diabetes, révèle comment le diabète de type 2 peut provoquer des changements épigénétiques menant au cancer du pancréas. Cette recherche offre de nouvelles perspectives pour la prévention et le traitement de l’un des cancers les plus agressifs.

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La consommation de certains additifs alimentaires émulsifiants serait associée à un risque accru de diabète de type 2

Les émulsifiants sont parmi les additifs les plus fréquemment utilisés par l’industrie agroalimentaire. Leur usage vise à améliorer la texture des produits tout en prolongeant leur durée de conservation. Des chercheurs et des chercheuses de l’Inserm ont entrepris d’étudier les possibles liens entre les habitudes d’apports alimentaires en additifs émulsifiants et la survenue de diabète de type 2 entre 2009 et 2023. Ils ont analysé les données de santé de 104 139 adultes participant à l’étude de cohorte française NutriNet-Santé, en évaluant spécifiquement leur consommation de ce type d’additifs grâce à des enquêtes alimentaires tous les 6 mois. Les résultats de cette recherche suggèrent une association entre l’ingestion chronique de certains additifs émulsifiants et un risque accru de diabète. Ils sont publiés dans la revue Lancet Diabetes & Endocrinology.

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