La majorité des AVC sont des infarctus cérébraux dus à l’occlusion d’une artère cérébrale par un caillot sanguin, lui‐même conséquence de diverses maladies artérielles ou cardiaques. Cependant, dans 30 à 40% des cas, l’origine de l’infarctus cérébral ne peut être expliquée par une de ces maladies. Les résultats, publiés dans The New England Journal of Medicine le 14 septembre 2017, d’un essai clinique, mené dans 32 sites en France et 2 sites en Allemagne...
Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l'Inserm au sein de l'Irset "Institut de recherche en santé, environnement et travail" montre pour la première fois chez les humains que l’exposition simultanée à des molécules potentiellement perturbatrices endocriniennes exacerbe les effets observés lorsque l’exposition est réalisée avec les molécules indépendamment les unes des autres. Cette étude s’est principalement intéressée au testicule fœtal humain avec des conséquences éventuelles sur...
Des chercheurs de l'Inserm ont réussi à produire une protéine humaine en laboratoire et à l'utiliser contre les infections bactériennes et comme traitement contre le choc septique. Le choc septique est une réponse inflammatoire généralisée de l'organisme associée à une infection grave. Une fois le stade inflammatoire critique atteint, le pronostic vital des individus est sérieusement engagé. Une personne dans le monde en meurt toutes les 3 à 4...
Chez l'Homme, l'apeline est efficace pour réguler le taux de sucre dans le sang et augmente la sensibilité des cellules à l'insuline. Ces deux observations résultent d'un essai clinique mené par des chercheurs de l'Inserm à Toulouse et représentent une avancée prometteuse dans la mise au point d'un traitement contre le diabète, notamment celui de type 2.
La réduction de la masse musculaire, processus fréquemment associé au vieillissement, mais également observé dans plusieurs maladies chroniques (obésité, cancer, insuffisance rénale), ainsi qu’en situation d’immobilisation (accidents, périodes post-opératoires) ou lors de séjours en apesanteur (spationautes), impacte fortement la qualité de vie.
Depuis la fin du XXème siècle, il a été prouvé que toutes les femmes qui ont été enceintes (même en cas de fausse couche ou d’avortement) gardent au sein de leur moelle osseuse pendant au moins 50 ans des cellules fœtales de leur(s) enfants. L’équipe du Professeur Selim Aractingi - Faculté de médecine Paris Descartes, service de dermatologie de l’Hôpital Cochin AP-HP, Unité mixte de recherche Inserm « Centre...
Des chercheurs de l’Inra et leurs partenaires[1] ont étudié chez l’animal les conséquences de la présence simultanée dans l’intestin d’un certain groupe de bactéries du microbiote et d’un contaminant alimentaire courant, le déoxynivalénol (DON). Ils montrent que la présence de cette mycotoxine renforce le caractère génotoxique des bactéries, c’est-à-dire augmente le nombre des cassures sur les brins d’ADN des cellules intestinales, phénomène pouvant conduire à l’apparition de cellules cancéreuses....
Matteo Serino, chargé de recherche Inserm à l’Institut de recherche en santé digestive (IRSD, une unité mixte de recherche Inserm/Université Toulouse III- Paul Sabatier/Ecole nationale vétérinaire de Toulouse/Inra), et ses collaborateurs, montrent que l’altération du microbiote intestinal, qu’elle soit d’origine nutritionnelle ou génétique, peut avoir des effets bénéfiques sur le métabolisme du foie. Ces résultats contredisent des résultats précédents obtenus dans le domaine qui montraient que le transfert d’un...
Des chercheurs de l'Inserm démontrent que le GABA, un neurotransmetteur utilisé parfois en complément alimentaire, pourrait induire la régénération des cellules produisant l’insuline. Cette découverte, réalisée chez la souris et partiellement validée chez l’homme, apportent un nouvel espoir aux patients atteints de diabète de type 1.
En 1973, le syndrome rare des cheveux incoiffables ou « pili trianguli et canaliculi », a été décrit par un dermatologue toulousain. Plus de 40 ans plus tard, Michel Simon, directeur de recherche Inserm et ses collaborateurs de l'"Unité différenciation épidermique et autoimmunité rhumatoïde" (Inserm/CNRS/Université Toulouse III - Paul Sabatier) en ont identifié la cause génétique. Ces résultats sont publiés dans la revue The American Journal of Human Genetics.