L’Alliance pour les sciences de la vie et de la santé (Aviesan) se mobilise pour accélérer la recherche sur le virus et sur la maladie COVID-19, via l’action du consortium REACTing, coordonné par l’Inserm.
Tous les ans, une vingtaine de cas de syndromes de choc toxique staphylococcique liés à l’utilisation de tampons périodiques sont signalés en France. Caractérisé par de multiples symptômes, notamment par une forte fièvre et des éruptions cutanées, ce syndrome peut conduire dans les cas les plus extrêmes à des défaillances multi-organes et au décès.
Au cours des dernières années, plusieurs études ont établi un lien entre stress psychologique et réduction des défenses immunitaires, mais les mécanismes en jeu restaient mal définis. Des chercheurs viennent de montrer que cette association entre stress et immunité est largement médiée par un type de récepteurs qui se lie aux hormones du stress, le récepteur β2-adrénergique.
Après la tuberculose et la lèpre, c’est la troisième maladie tropicale mycobactérienne la plus courante au monde. Causé par la bactérie Mycobacterium ulcerans, l’ulcère de Buruli entraîne chez le patient la destruction des tissus cutanés et l’apparition de larges ulcérations pouvant toucher tout un membre du corps jusqu’à l’os.
Des chercheurs révèlent pour la première fois chez la souris, que les perturbations du microbiote intestinal engendrées par le virus de la grippe favorisent les surinfections bactériennes secondaires. Ces résultats offrent de nouvelles perspectives pour la prévention et le traitement des pneumonies bactériennes, une cause majeure de décès chez les personnes âgées ou vulnérables infectées par le virus de la grippe.
L’Égypte, l’Algérie et l’Afrique du sud seraient les pays les plus à risque d’importation du coronavirus COVID-19 en Afrique en raison de l’importance des échanges aériens avec les provinces chinoises contaminées. Mais ces pays sont aussi parmi les mieux équipés du continent pour détecter rapidement les nouveaux cas et les prendre en charge. Dans d’autres pays d’Afrique, le risque d’importation du virus est plus faible mais les carences sanitaires...
Le paludisme pendant la grossesse représente un problème de santé publique majeur dans les régions où la maladie est endémique, augmentant de manière substantielle les risques pour la santé de la mère et de l’enfant à naître. La pathologie est notamment associée à un faible poids de naissance pour le bébé et à un sur-risque de mortalité néonatale. Pour protéger cette population, une équipe de chercheurs développe un vaccin...
Une équipe Inserm menée par la chercheuse Vittoria Colizza au sein de l’Institut Pierre Louis d’épidémiologie et de santé publique (Inserm/Sorbonne Université) a modélisé la diffusion possible de l’épidémie afin de guider les politiques de prévention et de surveillance du virus 2019-nCov. Les chercheurs précisent cependant que ce modèle reste un outil théorique d’aide à la décision publique et n’a par conséquent pas un but prédictif.
Depuis août 2018, la RDC est aux prises avec la pire épidémie Ebola de son histoire, et la deuxième épidémie la plus importante au monde, comptabilisant à ce jour plus de 2 200 décès et plus de 3 300 cas d’infection confirmés. La crise en cours met en évidence, une nouvelle fois, la nécessité de développer des vaccins sûrs et efficaces contre le virus Ebola.
Un vaccin modifiant la composition et la fonction du microbiote intestinal protége contre l’apparition des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin et contre certaines dérégulations métaboliques, telles que le diabète ou l’obésité.