Traiter fort et vite semble être un bon moyen de limiter les effets secondaires de la radiothérapie. Telle est la découverte des chercheurs de l’Institut Curie, de l’Inserm et du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois publiée dans Science Translational Medicine le 16 juillet. La radiothérapie reste l’un des traitements locaux de référence dans la prise en charge des patients atteints de cancer : de plus en plus précise, elle consiste à...
L’Institut national du cancer (INCa) et l’Inserm présentent, lors d’un colloque de restitution le 10 juin, les résultats d’une enquête de grande envergure interrogeant 4349 personnes atteintes d’un cancer deux ans après le diagnostic. Appelée VICAN2 pour « Vie après le Cancer à deux ans du diagnostic », cette enquête menée en 2012 constitue l’unique travail national qui rend compte des conditions de vie des personnes atteintes de cancer.
Lorsque les cellules tumorales acquièrent la capacité de se déplacer et d’envahir d’autres tissus, il y a un risque de métastases et le traitement des cancers devient alors plus difficile. Carine Rossé, chargée de recherche Inserm, Philippe Chavrier, directeur de recherche CNRS, en collaboration avec le Dr Anne Vincent-Salomon, médecin-chercheur à l’Institut Curie, viennent de découvrir un des mécanismes qui permettent aux cellules des cancers du sein triple-négatifs de...
Le cancer osseux primitif se développe suite à la dérégulation des cellules qui fabriquent continuellement nos os. Dans un contexte cancéreux, ces cellules peuvent dégénérer et former de l'os de façon anarchique sans aucune organisation définie. Des chercheurs de l'Unité l'Inserm 957 " Physiopathologie de la Résorption Osseuse et Thérapie des Tumeurs Osseuses Primitives" à Nantes viennent de mettre au point un traitement innovant stoppant le cercle vicieux qui...
Des régions non codantes du génome semblent diminuer la sévérité de deux maladies des globules rouges : la bêta thalassémie et la drépanocytose
Des cellules qui progressent tout en gardant des interactions fortes entre elles désignent parmi elle un leader : cette cellule entraîne toutes les autres comme un seul homme. Telle est la découverte d’un travail collaboratif entre physiciens et biologistes de l'Inserm et du CNRS à l’Institut Curie.
Les chimiothérapies sont des traitements anticancéreux dont le principe consiste à induire des lésions dans l’ADN des cellules tumorales afin d’inhiber leur prolifération. Toutefois, de manière naturelle l'organisme tente de réparer ces lésions et diminue ainsi l'efficacité des chimiothérapies. Bloquer les mécanismes de réparation de l’ADN, permettrait de potentialiser la chimiothérapie en diminuant la résistance des cellules au traitement.
Le mécanisme de la sénescence - ou vieillissement prématuré des cellules - peut avoir un effet anticancéreux. Ces nouveaux travaux, menés par Hugues de Thé et son équipe (université Paris Diderot/ Inserm/ CNRS/ AP-HP), sont publiés dans Nature Medecine le 12 janvier 2014. Ils révèlent que les traitements ciblés de la leucémie aiguë promyélocytaire, une forme rare de cancer du sang, induisent une cascade d’événements moléculaires qui conduit à...
Chez la mouche et le poisson zèbre, des contraintes mécaniques peuvent activer la cascade génétique initiant la formation des futurs organes lors de l’embryogenèse. Une découverte faite par Emmanuel Farge (directeur de recherche Inserm à l'Institut Curie) et ses collaborateurs qui pourrait expliquer l’émergence des premiers organismes complexes il y a plus de 570 millions d’années.
Une recherche menée conjointement par des chercheurs de Gustave Roussy, de l'Inserm, de l’Institut Pasteur et de l'Inra a permis une découverte assez étonnante sur la façon dont les traitements de chimiothérapie anticancéreuse agissent plus efficacement grâce à l'aide de la flore intestinale (également appelée le microbiote intestinal)