La mortalité par cancer a connu d’importantes évolutions au cours des 20 dernières années, avec notamment un recul qui s’accentue dans la période récente. La baisse de la mortalité concerne l’homme et la femme, presque tous les cancers, toutes les tranches d’âge, toutes les régions, à des degrés divers qu’analyse le rapport que vient de rendre public l’INCa "Dynamique d’évolution des taux de mortalité des principaux cancers en France"....
Des chercheurs de l’Inserm (Unité 955 "Institut Mondor de recherche biomédicale") dirigés par Nicolae Ghinea montrent que la présence du récepteur de la FSH (hormone folliculo stimulante) reflète l’existence d’une tumeur cancéreuse chez plus de 1300 patients.
A l’Institut Curie, des médecins et des chercheurs de l’Inserm viennent de mettre en évidence une "signature ADN" – un ensemble d’altérations du matériel génétique – prédictive du risque de récidive chez les femmes atteintes de cancer du sein. A partir d’un prélèvement de quelques cellules tumorales, il est désormais envisageable d’identifier les patientes porteuses de cette "signature" et dont le risque de développer des métastases est élevé.
En plus des traitements classiques, de nouvelles techniques dites d’immunothérapies font leurs preuves dans un certain nombre de cancers. Les équipes nantaises de Bruno Pitard, chercheur CNRS à l’Unité Inserm 915 "Institut du Thorax" et Sophie Conchon (Unité Inserm 948 "Biothérapies hépatiques") ont allié leurs compétences respectives pour proposer une stratégie innovante de lutte contre le carcinome hépatocellulaire, principale évolution de la cirrhose.
L’étude de cohorte prospective E3N, menée par Françoise Clavel-Chapelon (Directrice de recherche Inserm-Université Paris-Sud 11, à l’Institut Gustave Roussy) s’est intéressée à la relation entre concentrations sériques de vitamine D et de calcium et risque de cancer du sein.
Des chercheurs de l’Inserm dirigés par Norbert Latruffe (Unité Inserm 866 "lipide, nutrition, cancer") à Dijon en collaboration avec des chercheurs américains, ont étudié les propriétés anti-inflammatoire et anticancéreuse du resvératrol.
Un groupe de chercheurs dirigé par Patricia Forgez du centre de recherche Saint-Antoine, Inserm-UPMC "Laboratoire de signalisation cellulaire et carcinogénèse" vient de mettre en évidence, en collaboration avec le service de chirurgie thoracique de l’Hôtel-Dieu à Paris (AP-HP), un nouveau biomarqueur, pronostic de l’évolution de la tumeur.
Face à l’accroissement constant du nombre de cancer de la peau, de nombreuses campagnes de prévention mettent l’accent sur les dangers du soleil et les moyens de s’en prémunir. Le mélanome cutané représente environ 4 % des cancers de la peau mais il est responsable de 80 % des décès liés à un cancer dermatologique notamment à cause de sa propension à évoluer rapidement vers des stades métastatiques
Une étude française publiée dans la revue Science Translational Medicine (S. Maury et al). Une équipe de chercheurs et de médecins français, associant l’AP-HP, le CNRS, l’Inserm ainsi que les Universités Pierre et Marie Curie et Paris-Est Créteil Val de Marne, a mis au point une nouvelle approche de thérapie cellulaire pour des patients atteints de cancer et en échec thérapeutique.
Aujourd’hui, l’équipe de Hugues de Thé (Inserm/CNRS/Université Paris Diderot), située à l’hôpital Saint-Louis (AP-HP), vient de montrer pourquoi l’arsenic est capable de traiter si efficacement la leucémie aiguë promyélocytaire, une forme grave de cancer du sang.