L'acidité des tumeurs nuit à l'efficacité des thérapies anticancéreuses, selon une étude internationale publiée dans la revue scientifique Science Immunology. Ces résultats pourraient conduire à une nouvelle génération de traitements d'immunothérapie fondée sur leur activation possible dans un environnement plus acide.
Le cisplatine est une chimiothérapie indiquée pour lutter contre les tumeurs dans de nombreux cancers. Elle s’accompagne toutefois d’effets secondaires importants, en particulier une toxicité au niveau des reins qui peut entraîner une insuffisance rénale aiguë. Par ailleurs, les patients traités par le cisplatine rapportent aussi souvent souffrir de douleurs neuropathiques importantes. Des scientifiques ont identifié un médicament qui pourrait changer la donne pour les patients. Déjà autorisée contre...
Le Pr Bruno Quesnel, hématologue au CHU de Lille et responsable d’équipe à l’Inserm, prendra à compter du 2 novembre la direction du pôle Recherche et Innovation de l’Institut national du cancer. Il dirigera par ailleurs l’institut thématique cancer de l’Inserm. Il devient également directeur de l’Institut multi-organismes cancer d’AVIESAN.
Une équipe de recherche a mis en évidence, non seulement l’existence d’un mécanisme qui permet à certaines cellules tumorales dérivées du cancer du rein de survivre à l’action du système immunitaire mais également l’existence d’un biomarqueur soluble dans le sang, CD27, caractéristique de certaines formes de cancer.
Décrypter les relations entre les cellules cancéreuses et l’écosystème tumoral est un défi majeur pour comprendre le développement de la maladie et identifier des pistes thérapeutiques dans l’adénocarcinome pancréatiques (AdKP), l’un des cancers solides les plus agressifs, avec un taux de survie à 5 ans inférieur à 10%.
Des équipes du service d’hématologie greffe de l’hôpital Saint Louis AP-HP, de l’Inserm et d’Université Paris Cité ont décrypté les mécanismes biologiques associés aux rechutes hématologiques des patients recevant de l’azithromycine à la phase précoce d’une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques.
Les équipes du service d’oncologie médicale de l’hôpital Paul Brousse AP-HP, de l’Inserm, de l’Université Paris-Saclay, et de l’Universite de Warwick (Grande-Bretagne) ont étudié les effets du travail de nuit, à l’aide d’un capteur thoracique innovant. L’objectif de cette nouvelle étude était de trouver des indicateurs précoces permettant d’identifier les personnes les plus à risque afin de leur proposer des interventions préventives personnalisées.
Des travaux décrivent le rôle épigénétique d’un ARN non-codant dans le développement de tumeurs agressives, notamment dans le cancer du sein. Ces résultats pourraient expliquer plus largement des biais de genre dans la prédisposition à certaines pathologies.
Des scientifiques viennent de mettre en évidence une nouvelle activité d’un facteur de transcription caractéristique du sarcome d’Ewing : celui-ci induit l’expression de gènes hautement spécifiques à la tumeur. Une découverte qui pourrait ouvrir la voie à l’immunothérapie dans les sarcomes, et plus largement dans les tumeurs pédiatriques.
Des chercheurs et chercheuses se sont intéressés à un récepteur que l’on retrouve sur les cellules germinales masculine à l’origine des gamètes. L’objectif : mieux comprendre son rôle dans l’infertilité causée par une exposition à la chimiothérapie. Les résultats ouvrent la voie à une meilleure compréhension de l’infertilité masculine et au développement de traitements pour réduire les risques de stérilité en cas de chimiothérapie.