Des chercheurs de l’Inserm, de l’Institut Pasteur et de l’Université Paris Descartes ont étudié les profils de 50 patients atteints d'hépatite C. Leurs travaux, publiés dans The Journal of Clinical Investigation, montrent que le niveau de la protéine IP-10 dans le sang prédit, avant son démarrage, l’efficacité du traitement standard, associant interféron et ribavirine. Forts de ces résultats, les chercheurs ont développé un test pronostique.
Le mode d’administration adapté aux zones d’endémies et la limitation des effets secondaires font de ce traitement une avancée majeure dans la lutte contre l’ulcère de Buruli.
Chez les personnes asthmatiques, certaines cellules du système immunitaire qui assurent en temps normal la défense de l’organisme contre les virus et les bactéries s’accumulent dans les poumons. Leur présence dans cet organe déclenche une inflammation chronique à l’origine des symptômes bien connus de l’asthme.
Un jeune adulte atteint d’une maladie génétique grave du sang, la β-thalassémie, a été traité avec succès grâce à un protocole de thérapie génique utilisant un nouveau vecteur.
Philippe Musette et ses collaborateurs (Unité Inserm 905 "Physiopathologie et biothérapies des maladies inflammatoires et autoimmunes", Rouen) viennent de montrer que les réactions allergiques d’origine médicamenteuse (liées à la consommation de médicaments) sont en fait provoquées par des réactions immunitaires contre des virus.
11 ans déjà ! En mars 1999, Alain Fischer, Marina Cavazzana-Calvo et Salima Hacein- Bey-Abina et leurs équipes de l’Inserm, de l’AP-HP et de l’Université Paris Descartes traitaient pour la première fois par thérapie génique des enfants atteints d’une maladie les privant de défenses immunitaires. Aujourd’hui, sept enfants pris en charge en France vont bien et mènent une vie normale.
Une étude française publiée dans la revue Science Translational Medicine (S. Maury et al). Une équipe de chercheurs et de médecins français, associant l’AP-HP, le CNRS, l’Inserm ainsi que les Universités Pierre et Marie Curie et Paris-Est Créteil Val de Marne, a mis au point une nouvelle approche de thérapie cellulaire pour des patients atteints de cancer et en échec thérapeutique.
Le virus responsable du sida peut-être transmis sexuellement par des cellules infectées présentes dans le sperme. C’est ce que viennent de démontrer pour la première fois sur un modèle animal des chercheurs du CEA, de l’Université Paris-Sud 11 et de l’Inserm.
Dès l’annonce de l’émergence du virus A(H1N1) et du risque pandémique qu’il représentait, les ministères chargés de la Recherche et de la Santé ont confié à l’IMMI (Institut de Microbiologie et de Maladies Infectieuses), au nom d’AVIESAN, la coordination des recherches H1N1.
Dans un article à paraître dans la revue Annals of Internal Medicine, Vincent Mallet, Philippe Sogni et Stanislas Pol et leur équipe de l’Institut Cochin (Université Paris Descartes, CNRS, Inserm) et du groupe hospitalier Cochin - Saint-Vincent-de-Paul (AP-HP) rapportent l’efficacité d’un traitement chez deux personnes souffrant d’une infection chronique par le virus de l’hépatite E.