La pandémie de Covid-19 a très fortement fragilisé la lutte globale contre le cancer. Les confinements successifs ont limité l’accès au soin et ont conduit à une réduction significative du dépistage, du diagnostic et de l'orientation vers les hôpitaux des patients atteints de cancer.
Des équipes de l’Inserm, du CNRS, de l’AP-HP et de Sorbonne Université, regroupées au sein de l’Institut du Cerveau à l’hôpital Pitié-Salpêtrière AP-HP et coordonnées par le Dr Matthieu Peyre et le Pr Michel Kalamarides, ont étudié la présence des mutations du gènes PIK3CA dans les cavernomes.
Sanofi, Gustave Roussy, l’Inserm, l’Institut Polytechnique de Paris et l’Université Paris-Saclay s’engagent pour faire émerger en France une médecine personnalisée à travers un cluster en oncologie centré sur le patient – le Paris Saclay Cancer Cluster.
Les polluants atmosphériques augmentent non seulement le risque de cancer du poumon, mais ils pourraient aussi être un facteur de risque du cancer du sein. C’est ce que révèle une synthèse de la littérature internationale. Selon les données disponibles, environ 1700 cas de cancers du sein seraient attribuables chaque année en France à l’exposition aux polluants atmosphériques.
Grâce à une importante analyse génomique des cancers du foie de l'enfant, l'équipe du Professeure Jessica Zucman-Rossi au Centre de Recherche des Cordeliers (Université de Paris, Inserm, Sorbonne Université), et ses collaborateurs du réseau Hepatobio, ont identifié de nouveaux mécanismes de résistance à la chimiothérapie.
Certains pesticides utilisés en Europe sont suspectés d’avoir des effets néfastes sur la santé humaine. Ils provoqueraient des perturbations hormonales et auraient également des propriétés carcinogènes, déjà observées en milieu professionnel. Le lien entre l’exposition à ces pesticides via l’alimentation et le cancer du sein dans la population générale est encore peu étudié.
Les anticorps monoclonaux font partie de l’arsenal thérapeutique pour détruire les cellules cancéreuses. Certains font appel au système immunitaire pour agir : ils font donc partie des « immunothérapies ». Mais comment ces anticorps fonctionnent-ils au sein de la tumeur ? Et comment peut-on espérer améliorer leur efficacité ?
Des chercheurs ont démontré in vitro le pouvoir anti-infectieux de véritables "leurres biologiques", les vésicules extracellulaires qui portent à leur surface les récepteurs du virus SARS-CoV-2, responsable de la pandémie Covid-19. Ces résultats ouvrent de nouvelles pistes thérapeutiques et poussent les chercheurs à poursuivre ces travaux.
Une équipe internationale vient de publier dans la revue Immunity une étude qui ouvre des perspectives pour améliorer l’efficacité de l’immunothérapie.
Les données d'une nouvelle étude confirment que le traitement par hormone de croissance suite à une radiothérapie chez les enfants qui présentent un déficit de cette hormone n’augmente pas le risque de survenue d’un second cancer.