L’asymétrie joue un rôle majeur en biologie, à toutes les échelles : enroulement en spirale de l’ADN, cœur positionné à gauche, préférence pour la main gauche ou la droite… Une équipe de l’Institut de biologie Valrose (CNRS/Inserm/Université Côte d’Azur), en collaboration avec des collègues de l’université de Pennsylvanie, a montré qu’une unique protéine induit le mouvement en spirale d’une autre molécule puis, par effet domino, la torsion des cellules,...
Les équipes de rhumatologie, de pneumologie, de génétique et le département hospitalo-universitaire FIRE de l’hôpital Bichat Claude-Bernard AP-HP, en collaboration avec l’Inserm, l’Université Paris Diderot, le Broad Institute of MIT and Harvard, Cambridge, Massachusetts, USA, ont découvert que l’allèle rare du variant rs35705950 du gène MUC5B multiplie par 6 le risque de survenue d’une fibrose pulmonaire chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR). Cette large étude d’association génétique démontre l’existence...
Des chercheurs de Généthon, le laboratoire de l’AFM-Téléthon, et de l'Inserm, en collaboration avec la biotech américaine Selecta Biosciences, démontrent la possibilité de ré-administrer une thérapie génique par vecteur AAV (virus adéno-associé), sans réponse immunitaire, grâce à des nanoparticules de rapamycine, un immunosuppresseur. Une première scientifique, dont les résultats sont publiés ce jour dans la revue Nature Communications, qui, à terme, renforcera l’efficacité thérapeutique de la thérapie génique.
L’équipe « Myopathies inflammatoires et thérapies innovantes ciblées » de l’Institut de Myologie, dirigée par le Pr Olivier Benveniste, a mis en évidence une nouvelle classification des myosites, maladies inflammatoires du muscle. Désormais, 4 nouveaux types de myosites, prenant en compte tous les critères cliniques des patients, sont définis. Ces travaux impliquant des équipes de recherche de l’Institut de Myologie, de l’Inserm, de l’AP-HP et de Sorbonne Université, publiés ce jour...
Une étude montre que l'exposition de souris gestantes au chlordécone entraine chez leur descendance mâle (3ème génération) une diminution du nombre de cellules souches germinales (à l’origine des spermatozoïdes), une atteinte de leur différenciation et une diminution du nombre de spermatozoïdes matures.
La famille de virus géants pandoravirus s’enrichit de trois nouveaux membres, isolés par des chercheurs du laboratoire Information génomique et structurale (CNRS/Aix‐Marseille Université), associés au laboratoire Biologie à grande échelle (CEA/Inserm/Université Grenoble‐Alpes) et au CEA-Genoscope. Lors de sa découverte1, cette famille de virus avait étonné par son étrangeté – génomes géants, nombreux gènes sans équivalent connu. Dans Nature Communications le 11 juin 2018, les chercheurs proposent une explication :...
A Franco-American team involving researchers from Inserm, Université Paris-Descartes and doctors grouped in the Institute Imagine the hospital Necker-Enfants Malades AP-HP and Rockefeller University New York discovered a genetic cause of Whipple's disease, chronic intestinal pathology. By studying families with 4 members developed symptoms, the team found that the mutation of the gene causes IRF4 an impaired immune response to the bacteria Tropheryma whippleiAt the origin of the disease....
Grâce à la technique d’édition génomique CRISPR-Cas9, des chercheurs de l’Inserm, de l’AP-HP, et de l’Université Paris Descartes ont réussi à réactiver un gène qui pourrait améliorer l’aspect des globules rouges des malades atteints d’hémoglobinopathies telles que la drépanocytose et la bêta-thalassémie.
Dans un article du New England Journal of Medicine paru le 19 avril, les résultats intermédiaires d’un essai clinique (HGB-205) conduit par la Pr. Marina Cavazzana et ses équipes à l’Hôpital Necker-Enfants malades AP-HP en collaboration avec l’Institut Imagine (AP-HP/Inserm/Université Paris Descartes) ainsi que ceux d’un essai multicentrique international (HGB-204) mené aux Etats-Unis, en Thaïlande et en Australie, montrent que la thérapie génique est efficace pour améliorer l’état de...
Une équipe de chercheurs de l’Inserm (INSERM UMR 1124 « Toxicologie, pharmacologie et signalisation cellulaire ») et des universités Paris Descartes et Paris Diderot, vient de découvrir qu’un médicament déjà utilisé contre la migraine et l’épilepsie, la flunarizine, permet de réparer un défaut moléculaire lié à l’amyotrophie spinale, maladie grave et incurable. Ce travail est l'aboutissement de recherches menées depuis 1995, lorsque l’équipe Inserm à laquelle appartenait Suzie Lefebvre,...