Une nouvelle étude révèle que l'exposition à des produits chimiques qui dérèglent le système endocrinien (les perturbateurs endocriniens ou PE) pourrait interférer avec différents signaux biologiques du corps humain jouant un rôle important dans la sévérité de la Covid-19.
Afin de prolonger et d’approfondir la connaissance sur les conséquences de l’épidémie et des mesures sanitaires sur les conditions de vie et les inégalités sociales dans la population, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) en collaboration avec Santé publique France, l’Insee, le CNRS, l’Ined, et l’université Paris-Saclay lancent la deuxième...
Chez certains patients avec pneumonie Covid-19, un état hyperinflammatoire d'origine immunologique contribue à l'insuffisance respiratoire aigüe et au décès. La plateforme CORIMUNO-19 a été rapidement mise en place pour permettre de tester l'efficacité et la tolérance de divers médicaments immuno-modulateurs chez les patients adultes avec infection COVID-19 modérée à sévère, grâce à une série d'essais randomisés contrôlés multicentriques, qui ont débuté le 27 mars 2020.
Le diabète de type 2 est un facteur de risque de développer une forme grave de Covid-19. Identifier les marqueurs immunitaires et inflammatoires associés à ces formes sévères de la maladie chez cette population de patients permettrait de les prendre en charge de manière plus adaptée et plus précoce.
Pour répondre aux questions de santé publique posées par l'épidémie de Covid-19, des enquêtes multidisciplinaires de grande ampleur ont été lancées à l'Inserm. Deux grandes enquêtes de santé publique : SAPRIS et EpiCoV, livrent aujourd’hui leurs premiers résultats.
La plateforme Covireivac ouvre aujourd’hui l’inscription des volontaires pour mener les premiers essais cliniques vaccinaux de grande ampleur en France.
Pourquoi la réponse individuelle à l'infection par le virus SARS-CoV2 varie-t-elle autant d’une personne à l’autre ? Résoudre ce mystère permettrait d’identifier les patients à risque, d’anticiper et d’améliorer leur prise en charge et d’offrir de nouvelles voies thérapeutiques fondées sur une meilleure compréhension de la maladie. L’équipe franco-américaine, dirigée conjointement par Jean-Laurent Casanova et Laurent Abel, a identifié les premières causes génétiques et immunologiques expliquant 15% des forme graves...
Des chercheurs de l’Inserm, de l’Université de Tours et du CHRU de Tours ont découvert que les patients souffrant de formes sévères de Covid-19 présentent des changements dans une classe de cellules immunitaires connues sous le nom de « lymphocytes T non conventionnels ». L'étude suggère que surveiller l'activité de ces cellules dans le sang des patients pourrait permettre de prédire la gravité et l'évolution de la maladie.
Les résultats d'une méta-analyse montrent qu’un traitement par corticoïdes diminuerait de 21% le risque de mortalité des formes sévères de Covid-19.
Des chercheurs de l’Institut Pasteur, du CNRS, de l’Inserm et d’Université de Paris ont réalisé une étude pilote pour évaluer la fiabilité de plusieurs tests de laboratoire afin de mieux comprendre le profil de réponses en anticorps contre le SARS-CoV-2 et la propagation du virus dans la population