Contact Chercheur
Gervaise Loirand
Unité Inserm 915 "Institut du thorax", Nantes
33 (0)2 28 08 01 16
treinvfr.ybvenaq@havi-anagrf.se
© Inserm, G. Loirand/unité 915 L’angiotensine II, produite lors de l’activation du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) active Arhgef1 dans les cellules musculaires lisses de la paroi artérielle, via son récepteur AT1. L’activation de Arhgef1 produit à son tour l’activation de la protéine RhoA et de son effecteur Rho kinase pour induire la contraction de la paroi de l’artère. La vasoconstriction qui en résulte provoque l’élévation de la pression artérielle.
Il est reconnu que l’HTA est due à une combinaison de facteurs environnementaux et génétiques. Elle est associée à plusieurs changements physiologiques et biochimiques dans la paroi des artères mais les mécanismes moléculaires impliqués restent mal connus.
Le système hormonal rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) est au centre des recherches en raison de son premier rôle démontré dans le développement et le maintien de l’hypertension artérielle. Le blocage de ce système est une stratégie thérapeutique incontournable dans le traitement de cette pathologie. C’est en inhibant la production ou les effets de l’angiotensine II, possédant un pouvoir vasoconstricteur puissant, que ce blocage est réalisé. Malgré cela, une inhibition insuffisante de ce système et la persistance d’une production d’angiotensine II expliquent l’échec partiel des traitements de l’HTA. L’enjeu des recherches en cours est donc de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques, en particulier de bloquer plus efficacement le SRAA afin de mieux protéger les patients à haut risque cardio-rénal.
Cette protéine représente donc une nouvelle cible potentielle thérapeutique dont l’inhibition pourrait permettre d’optimiser le blocage du SRAA et d’interrompre également des mécanismes de synergie existant entre l’angiotensine II et d’autres molécules vasoactives telles que l’aldostérone.
Afin de valider ce nouveau concept, les chercheurs travaillent déjà avec un partenaire industriel pour développer des inhibiteurs de la protéine Arhgef1 utilisables comme médicament.
Ce travail a été soutenu par la Fondation pour la Recherche Médicale (FRM).
(1) Etude Nationale Nutrition Santé (ENNS) réalisés par l’Institut de Veille Sanitaire, BEH thématique 49-50 / 16 décembre 2008
Gervaise Loirand
Unité Inserm 915 "Institut du thorax", Nantes
33 (0)2 28 08 01 16
treinvfr.ybvenaq@havi-anagrf.se
"The Rho exchange factor Arhgef1 mediates the effects of angiotensin II on vascular tone and blood pressure"
Christophe Guilluy1,2,8, Jérémy Brégeon1,2,8, Gilles Toumaniantz1,2, Malvyne Rolli-Derkinderen1,2, Kevin Retailleau3, Laurent Loufrani3, Daniel Henrion3, Elizabeth Scalbert4, Antoine Bril4, Raul M Torres5, Stephan Offermanns6, Pierre Pacaud1,2 & Gervaise Loirand1,2,7
(1)Inserm, U915, Nantes, France.
(2)University of Nantes, l’institut du thorax, Nantes, France.
(3)Inserm, U771 and CNRS UMR6214, Faculté de Médecine Angers, France.
(4)Institut de Recherches Servier, Suresnes, France.
(5)Integrated Department of Immunology, University of Colorado, Denver, Colorado, USA.
(6)Department of Pharmacology, Max-Planck-Institute for Heart and Lung Research, Bad Nauheim, Germany.
(7)CHU Nantes, l’institut du thorax, Nantes, France.
(8)These authors contributed equally to this work.
Nature Medicine, 4 février 2010