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Mercredi 14 novembre : journée mondiale du diabète

14 Nov 2018 | Par INSERM (Salle de presse) | Journée mondiale

©Fotolia

Le diabète est une maladie causée par un excès permanent de sucre dans le sang qu’on appelle hyperglycémie. On distingue deux types de diabètes :

  • le diabète de type 1 est une maladie auto-immune caractérisée par la production insuffisante d’insuline.
  • le diabète de type 2 quant à lui, est le résultat d’une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme.

Chaque année au 14 novembre, la Journée mondiale du diabète est l’occasion de mobiliser le grand public en faisant découvrir cette maladie, mais aussi et surtout les moyens mis en place pour sa prise en charge.

Près de la moitié des décès dus à l’hyperglycémie surviennent avant l’âge de 70 ans. L’Organisation mondiale pour la santé (OMS) prévoit qu’en 2030, le diabète sera la 7e cause de décès dans le monde (Source OMS)

Les dernières avancées de l’Inserm sur cette maladie :

En novembre 2017, les travaux de Guy Fagherazzi ont permis de mettre en avant le rôle bénéfique de la consommation d’antioxydants contre le diabète de type 2. En effet il a été observé que chez les individus ayant une alimentation riche en antioxydants, le risque de développer un diabète de type 2 était diminué. Fruits, légumes et thé y contribuent largement, comme le suggère une étude parue dans la revue Diabetologia.

En Février 2018, les travaux de Roberto Mallone ont abordé le rôle du thymus dans le diabète de type 1. Cette étude menée par une équipe Inserm a permis de remettre en question le rôle attribué de longue date au thymus dans la sélection et l’élimination des globules blancs associés au diabète de type 1: elle révèle que nous sommes tous auto-immuns. Ces découvertes publiées dans la revue Science Immunology ont changé notre compréhension des mécanismes du diabète de type 1 et suggèrent de nouvelles stratégies thérapeutiques pour lutter contre cette maladie. 

En Juillet 2018 l’Inserm à présenté les travaux de Rémy Burcelin portant sur l’obésité et la façon de combattre les effets délétères d’un foie trop gras grâce au microbiote. Dans cette étude publiée dans Nature Medicine , les chercheurs montrent comment certaines bactéries intestinales provoquent l’accumulation de graisse dans le foie et jouent un rôle majeur dans la maladie dite du “foie gras” (stéatose hépatique).

Contacts
Contact Chercheur

Guy Fagherazzi

Unité Inserm 1018 “Centre de Recherche en Epidémiologie et Santé des populations”
Equipe “Générations et Santé”
rf.yssuorevatsug@izzarehgaf.yug
01 42 11 63 74

Roberto Mallone

Unité Inserm 1016 Institut Cochin

Equipe « EMD – Immunologie du diabète »

rf.mresni@enollam.otrebor

01 40 48 82 47

Rémy Burcelin

Directeur de recherche Inserm

Unité 1048 ” Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires” (Inserm/UPS)

rf.mresni@nilecrub.ymer

05 61 32 56 14

Contact Presse

rf.mresni@esserp

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