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Les perturbateurs endocriniens soupçonnés d’autres effets nocifs
A l’occasion d’un colloque à l’institut Pasteur à Paris sur les perturbateurs endocriniens, Gérard Lasfargues, directeur général adjoint de l’Agence française de sécurité alimentaire et sanitaire (Anses), explique qu’« aujourd’hui, nous commençons à avoir des confirmations chez l’homme d’un certain nombre d’effets [des perturbateurs endocriniens] qui étaient prouvés expérimentalement chez l’animal », rapporte l’AFP. Selon Bernard Jegou, chercheur au sein de l’Unité Inserm 1085 « Institut de recherche en santé, environnement et travail », « le grand enseignement de ces dernières années est que le focus s’est élargi : on ne parlait que de l’impact sur la reproduction, on parle aujourd’hui des systèmes immunitaires, de cofacteurs vis-à-vis de certains cancers (sein, prostate), de maladies métaboliques ». De nombreux chercheurs estiment que ces produits « sont un enjeu de santé publique ». Ils ont demandé aux autorités de bannir tous les bisphénols des contenants alimentaires.
AFP, 22/01, France Inter, 25/01
Vers un nouvel espoir de guérir le cancer ?
Tandis qu’« une nouvelle vague de traitements fondés sur la restauration du système immunitaire bouleverse le pronostic du cancer », Les Echos s’interrogent : « Va-t-on pouvoir guérir le cancer demain ? ». Eric Solary, directeur de la recherche à l’Institut Gustave-Roussy, explique que « les traitements [ciblés] fonctionnent bien dans les cancers où il y a peu de mutations différentes, comme certaines leucémies, certains cancers du sein. Pour autant, passé la vague d’enthousiasme initiale, ces traitements ont aussi montré leurs limites ». De nouveaux traitements se développent cependant : les traitements d’immunothérapie, qui « permettent de lever l’inhibition du système immunitaire, lui restituant sa capacité à détruire les cellules cancéreuses », explique le quotidien. Plus d’une centaine d’essais cliniques combinent différents types d’approches, comme le traitement ciblé et l’immunothérapie.
Les Echos, 25/01
En Bref
Dans le cadre des Journées nationales de l’innovation en santé,
Europe 1 a présenté hier
la thérapie photodynamique pour guérir les cancers. Nacim Betrouni, chercheur à l’Inserm (Unité 1189 « Thérapies lasers assistées par l’image pour l’oncologie »), a expliqué le fonctionnement de cette thérapie qui utilise des lasers plus puissants et plus fiables.
Europe 1, 24/01
Des chercheurs américains du centre médical de l’université Duke à Durham, dont les travaux sont publiés dans la revue
Science Translational Medicine, affirment avoir mis au point
un test rapide, fiable et simple
pour savoir si une infection pulmonaire est d’origine virale ou bactérienne, souligne
Le Figaro.
Le Figaro, 25/01
Dans la page intitulée « Questions Réponses » du dossier Santé du Figaro, Hélène Castel, chercheuse au sein de l’Unité Inserm 982 « Différenciation et communication neuronale et neuroendocrine » se penche sur
les traitements du cancer et les effets sur la mémoire. Le Dr Guillaume Fond, Unité Inserm 955 « Institut Mondor de recherche biomédicale », rend compte des travaux sur
l’observance des prescriptions en cas de schizophrénie, qu’il a réalisé avec le Dr Misdrahi et le Pr Pierre-Michel Llorca auprès de 350 patients.
Le Figaro, 25/01