À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.
Pour la première fois, des chercheurs en neurosciences ont mis en évidence un lien entre la mémoire collective et nos souvenirs individuels en utilisant des techniques d’imagerie cérébrale, rend compte l’AFP. Cette étude souligne qu’aucune recherche sur le fonctionnement de nos souvenirs ne peut se faire sans prendre en compte le contexte social et culturel dans lequel nous évoluons en tant qu’individus, explique l’Inserm. La mémoire collective est constituée de symboles, de récits, de narrations et d’images qui participent à la construction identitaire d’une population. Transmise entre générations, elle peut évoluer et s’enrichir, relève Pierre Gagnepain (Inserm, Caen), co-auteur de ce travail paru hier dans la revue Nature Human Behaviour. Ce dernier a réalisé l’étude avec Francis Eustache (Inserm) et des collègues du programme Matrice de recherche sur la mémoire piloté par l’historien CNRS Denis Peschanski.
AFP, 16/12
Lire le communiqué de presse du 16/12/2019:“La mémoire collective façonne la construction des souvenirs personnels“
Des niveaux élevés de polluants atmosphériques, notamment les particules fines, seraient associés à une ovulation plus tardive dans le cycle menstruel, révèlent des chercheurs de l’Inserm de Grenoble. L’équipe de chercheurs de l’Institut pour l’avancée des biosciences à l’Inserm de Grenoble, dont l’étude est publiée dans la revue Environmental Pollution, montre qu’il existe une association entre la concentration de polluants atmosphériques et la durée du cycle menstruel et donc potentiellement la fécondité des femmes. Pour mener leurs recherches, les scientifiques ont recruté 184 femmes qui n’utilisaient pas de contraception hormonale. Pendant un cycle menstruel complet, ils ont mesuré la quantité d’hormones présentes dans leur urine. Comme elles vivaient à différents endroits, ces femmes avaient été exposées à des niveaux de pollution variables durant les 30 jours précédent ce cycle. Résultat : plus la concentration de particules fines dans l’air respiré était élevé, plus la durée de la phase folliculaire du cycle – c’est-à-dire la phase précédent l’ovulation – était longue. Selon Rémy Slama, qui a dirigé l’équipe de recherche à l’origine de ces travaux, ces résultats sont « cohérents » avec d’autres données qui suggèrent que la pollution atmosphérique peut perturber l’axe qui contrôle le cycle menstruel, et les hormones de stress comme le cortisol, qui peuvent l’influencer.
Allodocteurs.fr, 16/12
Lire le communiqué de presse du 16/12/2019: “La pollution de l’air pourrait influencer le déroulement du cycle menstruel“
En Bref
La Croix, 17/12
Le Quotidien du Médecin, 17/12
Aujourd’hui en France, 17/12
Archives
A press review is only a summary of media analysis and press articles that have been read to realize it each day. The press review can not be interpreted as reflecting the point of view of Inserm. The link towards the original article, when existing, is indicated in the synthesis.
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