Le Quotidien du Médecin explique que « dans son avis 129 publié le 25 septembre », le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) « appelle le législateur à accompagner les évolutions scientifiques, notamment en matière de recherche sur l’embryon et les cellules souches, de génétique et de génomique, ou dans la reproduction ». Le CCNE propose de revenir sur la loi de 2011 révisée en 2013 qui encadre la recherche sur l’embryon et sur les cellules souches embryonnaires, les plaçant sous le même régime de l’autorisation encadrée et plaide pour une distinction entre deux régimes juridiques, correspondant à deux champs de recherche différents. Le premier champ de la recherche, sur les embryons surnuméraires « est très important pour la connaissance du développement précoce de l’embryon humain », a estimé Laure Coulombel, chercheuse à l’Inserm. Le CCNE considère donc justifiée l’autorisation de cette recherche et se dit favorable à la possibilité de modifier le génome, notamment grâce à la technique Crispr, dans le cadre exclusif de la recherche (sans transfert ultérieur ni but thérapeutique). Le second champ de recherche, qui utilise des lignées de cellules souches pluripotentes, qu’elles soient embryonnaires ou IPS (pluripotentes induites), devrait sortir du régime juridique de l’embryon et tomber sous le coup d’une simple déclaration. Le Pr Samir Hamamah, chef du département de biologie de la reproduction au CHU de Montpellier et directeur d’unité Inserm, juge les propositions du CCNE « excellentes » pour encourager la recherche qui pâtit aujourd’hui de longs délais : « 18 à 24 mois entre l’idée et la réalisation d’un projet », explique-t-il.
Le Quotidien du Médecin, 27/09
Le Monde rapporte qu’« après six mois de travail et une quarantaine d’auditions, la commission d’enquête parlementaire sur l’alimentation industrielle devait voter son rapport, mercredi 26 septembre, à l’Assemblée nationale ». Cette commission, créée à la demande du groupe de La France Insoumise, vise les additifs, aliments trop sucrés, trop salés, et transformés. Elle compte s’attaquer à la malbouffe, et à ses effets sur la santé. Plusieurs propositions sont formulées pour « reprendre le pouvoir sur nos assiettes », souligne Loïc Prud’homme, député LFI qui préside la commission. « Une mauvaise alimentation rend malade, voire tue », explique-t-il, ajoutant que le législateur doit s’en emparer « de façon urgente ».
Le Monde, 27/09
En Bref
Libération, 27/09
Challenges, 27/09
Le Quotidien du Médecin, 27/09
Francetvinfo.fr, 26/09
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Press release 14.12.2021
A Common Food Additive Found to Alter the Human Microbiota and Intestinal Environment
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COVID-19: How Does SARS-CoV-2 Infection Affect Vascular Irrigation of the Brain?
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06.12.2021
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Troisième dose de vaccin anti-Covid, quelles sont les données ?