©Jean Marie Heidinger/Inserm
L’espace est un extraordinaire laboratoire pour la médecine et la recherche médicale sur Terre. La perte de masse musculaire et de densité osseuse, le vieillissement accéléré des artères ou encore le dérèglement de l’horloge interne observés chez les astronautes, affectés par l’absence de pesanteur, ont permis d’améliorer la connaissance du corps humain. La présence de l’homme dans l’espace est quasi-continue depuis plus de 40 ans et la préoccupation majeure des agences spatiales a toujours été de garantir la santé des astronautes en prenant des mesures adéquates. Mais depuis quelques années, existent des instruments permettant un suivi médical complet des astronautes, ouvrant la possibilité d’études fondamentales en physiologie et en médecine, menées par l’Inserm et le CNES. Ces appareils peuvent de plus, trouver des applications pour la recherche médicale ainsi que pour la santé publique.
Cet accord, signé en présence du Président de la République par Yves Lévy, Président-directeur général de l’Inserm et Jean-Yves Le Gall, Président du CNES, prévoit la collaboration dans le domaine de la santé pour mieux comprendre :
Il a pour but de développer des méthodes, outils et services s’appuyant, entre autres, sur les technologies spatiales dans le domaine de la santé, notamment :
Il va aussi donner lieu à un grand nombre d’expériences lors du séjour de Thomas Pesquet à bord de la station spatiale internationale. L’accès à des expériences menées en simulation au sol sera aussi possible, ainsi que la possibilité de conduire des projets de recherche dans le cadre de vols paraboliques ou de capsules récupérables.
« Le vol de Thomas Pesquet va permettre d’écrire un nouveau chapitre dans l’excellence française en matière de vols habités. Avec cet accord-cadre signé avec l’Inserm, la recherche médicale va bénéficier de toutes les avancées permises par l’étude de l’être humain dans l’espace et d’apports majeurs tant pour les applications que pour les questions de santé classiques » a déclaré Jean-Yves Le Gall, Président du CNES.