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Hervé Chneiweiss
Président du comité d’éthique de l’Inserm
rf.mresni@ssiewienhc.evreh
téléphone portable sur demande
A l’occasion de leur première grande réunion annuelle, qui a eu lieu ce mardi 17 juin à l’Auditorium de l’Hôpital Européen Georges Pompidou, plusieurs groupes de travail du Comité d’éthique de l’Inserm dont le groupe « Embryon & développement » et le groupe « Genre et recherche en santé » rendent leur avis sous forme de note.
Il s’agit d’un point d’étape assorti de recommandations d’actions pratiques au sein de l’Inserm pour développer dans les meilleurs conditions éthiques la recherche sur l’embryon et faire prendre conscience aux scientifiques de l’impact du genre sur la recherche en santé.
©Inserm/ E. Valjent
Le comité d’éthique de l’Inserm dont l’ensemble des membres a été renouvelé l’an dernier a pour mission de créer le dialogue entre le monde de la recherche scientifique et médicale et la société. Composé actuellement de sept groupes de travail différents selon les thématiques qu’ils abordent, ces derniers peuvent être “saisi” ou s’autosaisir pour réfléchir sur les questions éthiques.
Résumé de la note du groupe « Embryon & développement »
Le groupe de travail conclut sa réflexion en délivrant des indications qui pourraient être prises en compte pour faire avancer la recherche sur l’embryon :
Lien pour lire la note ” État de la recherche sur l’embryon humain et propositions”
Résumé de la note du groupe « Genre et recherche en santé »
Les différences selon le sexe en matière de santé publique sont bien établies dans les enquêtes épidémiologiques. Cependant, force est de constater que les recherches se donnant pour objet de comprendre de tels écarts dans une perspective de genre restent rares en France, contrairement aux pays anglo-américains et européens.
La dimension du genre est également souvent négligée dans les travaux de recherche biomédicale. Rares sont les études qui s’interrogent sur la contribution des facteurs sociaux aux différences entre les sexes dans la physiologie et la pathologie.
Le groupe propose les pistes d’action suivantes :
– Sensibiliser les chercheurs au fait que la biologie ne doit pas masquer le rôle joué par les constructions sociales dans les comportements de santé.
– Questionner les modalités cliniques de prise en charge, de soins, de dépistage, de suivi… au prisme du genre.
– Développer de nouvelles approches méthodologiques de la recherche avec l’outil du genre dans la compréhension du normal et du pathologique.
Les domaines de recherche abordés seront entre autre : santé reproductive, endocrinologie, cardiologie, neurosciences etc. et les implications en santé publique
Lire la note “Genre et recherche en santé”
Pour Hervé Chneiweiss, président du comité d’éthique de l’Inserm, ce premier grand rendez-vous : « est non seulement le moment de rendre compte de notre première année de travail mais d’engager le dialogue avec nos collègues et un public plus large, écouter leurs critiques, entendre leurs questionnements qui alimenteront nos travaux de l’année prochaine »
Consulter la page dédiée au comité d’éthique de l’Inserm