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Communiqués et dossiers de presse

L’équipe-projet StopCovid et l’écosystème des contributeurs se mobilisent pour développer une application mobile de « contact tracing » pour la France.

27 Avr 2020 | Par INSERM (Salle de presse) | Institutionnel et évènementiel | Santé publique

L’Inria, l’ANSSI, Capgemini, Dassault Systèmes, l’Inserm, Lunabee Studio, Orange, Santé Publique France et Withings créent l’équipe-projet StopCovid afin de structurer et renforcer leur contribution au projet gouvernemental de mise en place d’une application mobile de « contact tracing » (StopCovid). Ce projet vise à mettre à disposition des autorités de santé françaises un outil numérique complémentaire d’aide à la gestion de la crise sanitaire contre le Covid-19.

Le Gouvernement français a confié à l’Inria le pilotage opérationnel du projet de recherche et développement baptisé « StopCovid » qui réunit l’expertise d’acteurs nationaux, publics comme privés, au sein de cette équipe-projet StopCovid. L’ensemble de ces acteurs contribue aux travaux déjà engagés pour mettre à disposition de tous les Français un outil permettant de mieux les protéger contre le Covid19.

Partageant les orientations fixées par le Gouvernement, le projet repose sur cinq fondements :

  • L’inscription de l’application StopCovid dans la stratégie globale de gestion de la crise sanitaire et de suivi épidémiologique. StopCovid est une brique complémentaire qui fournit aux acteurs de la santé publique un outil d’aide à la décision pour la phase de déconfinement.
  • Le strict respect du cadre de protection des données et de la vie privée au niveau national et européen, tel que défini notamment par la loi française et le RGPD ainsi que la boîte à outils récemment définie par la commission européenne sur les applications de suivi de proximité.
  • La transparence, qui passe notamment par la diffusion, sous une licence open source, des travaux spécifiques menés dans le cadre du projet. Ceci afin d’apporter toutes les garanties en matière de contrôles par la société : transparence des algorithmes, code ouvert, interopérabilité, auditabilité, sécurité et réversibilité des solutions. Ainsi, cette solution pourrait proposer des briques de base exploitables par tous les pays qui le souhaiteraient.
  • Le respect des principes de souveraineté numérique du système de santé publique : maîtrise des choix de santé par la société française et européenne, protection et structuration du patrimoine des données de santé pour guider la réponse à l’épidémie et accélérer la recherche médicale.
  • Le caractère temporaire du projet, dont la durée de vie correspondra, s’il est déployé, à la durée de gestion de l’épidémie de Covid-19.

 

Le projet est mené sous la supervision de l’État et donne lieu à des interactions régulières avec les autorités de contrôle indépendantes, notamment la CNIL. Il associe également la DINUM.

Le projet, dans sa phase de construction d’un prototype, implique des organisations publiques et privées agissant à titre gracieux, au sein de l’équipe-projet StopCovid.

Au niveau européen, le projet est également mené en liens étroits avec les équipes nationales développant des applications comparables en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Italie, en Espagne ou encore en Norvège, sur la base d’approches comparables et garantissant l’interopérabilité.

 

Au sein du projet, coordonné par l’Inria, les membres de cette équipe-projet StopCovid interviennent sur leur champ d’expertise :

–     Inria : coordination et protocole de transmission, privacy-by-design ;

–    ANSSI : cybersécurité ;

–    Capgemini : architecture et développement back-end ;

–    Dassault Systèmes : infrastructure souveraine de données qualifiée SecNumCloud ;

–    Inserm : modèles de santé ;

–    Lunabee Studio : développement des applications mobiles ;

–    Orange : diffusion de l’application et interopérabilité ;

–    Santé Publique France : insertion et articulation de l’application dans la stratégie globale de détection   et suivi des contacts (« contact tracing »)

–    Withings : objets connectés ;

 

A leurs côtés, l’ensemble de l’écosystème de recherche, d’innovation et d’entreprises est mobilisé à travers l’« écosystème des contributeurs de StopCovid ». Ouvert, il rassemble des organisations ou personnes physiques, qui ont manifesté leur volonté de participer au projet, par des contributions spontanées ou en réponse à des sollicitations, que ce soit par la participation à des groupes d’experts techniques, à des groupes de réflexion, la mise à disposition de codes open source, le partage de retours d’expériences sur des solutions comparables, ou encore la participation aux expérimentations de terrain.

« L’Inserm participe à la mise au point de cet outil numérique qui sera un complément aux autres éléments nécessaires à une levée réussie du confinement (notamment le respect des gestes barrières et de la distance physique): l’outil numérique permettra d’identifier les éventuels cas d’infection par le Sars-cov, pour pouvoir ainsi les isoler au plus vite, et contribuer à réduire la propagation du virus. Il faut ainsi pouvoir remonter la chaîne des contacts d’une personne infectée et identifier les éventuelles autres personnes infectées. Cette identification, dans le respect de la vie privée et des réglementations, est d’autant plus importante que certaines personnes contagieuses ignorent l’être. »

Dr Gilles Bloch, Président-directeur général de l’Inserm

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