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Communiqués et dossiers de presse

L’Inserm impliqué dans les 10 cohortes financées par les investissements d’avenir

27 Jan 2011 | Par INSERM (Salle de presse) | Institutionnel et évènementiel

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche vient de rendre publique la liste des projets de cohorte retenus dans le cadre des investissements d’avenir. L’Inserm est impliqué dans les 10 projets retenus. A l’issue d’une sélection importante (10 projets retenus sur 44), l’Inserm sera porteur de projets de 4 grandes cohortes et associé aux 6 autres.

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche vient de rendre publique la liste des projets de cohorte retenus dans le cadre des investissements d’avenir. L’Inserm est impliqué dans les 10 projets retenus. A l’issue d’une sélection importante (10 projets retenus sur 44), l’Inserm sera porteur de projets de 4 grandes cohortes et associé aux 6 autres.

Ces résultats correspondent à la volonté de l’Inserm de développer la recherche translationnelle. André Syrota, Président Directeur Général de l’Inserm tient à souligner : « la très grande qualité de la sélection réalisée par des experts internationaux de haut rang ». Cette sélection confirme, pour André Syrota, « la volonté de l’Inserm de s’inscrire dans une recherche multidisciplinaire qui doit favoriser notamment la recherche épidémiologique et clinique. Du fait du niveau de sélection, d’autres projets, certainement de qualité, n’ont peut-être pas été retenus. »

Les études menées par les chercheurs de l’Inserm consisteront à suivre de larges populations pour mieux comprendre l’impact des facteurs environnementaux sur le cancer, l’état de santé des étudiants, les maladies psychiatriques ou encore certaines maladies rares.

Cohorte COBLance : 2000 patients atteints de cancer de la vessie

Le cancer de la vessie touche très majoritairement les hommes. Avec plus de 10 000 nouveaux cas diagnostiqués en 2008 et plus 4 800 décès enregistrés il reste un des cancers les plus difficiles à traiter. La cohorte COBLance permettra de suivre pendant 9 ans 2000 patients atteints de cancer de la vessie chez lesquels des données épidémiologiques, économiques, urologiques, pathologiques et de biologie moléculaire seront recueillies. L’objectif majeur : identifier les molécules biologiques qui pourraient prédire l’évolution de la maladie.

Ce projet sera financé à hauteur de 2,059 millions d’euros.
Il sera porté par Simone Benhamou, directrice de recherche Inserm. Unité U946 « Variabilité génétique et maladies humaines »

E4N : suivre les enfants et petits enfants de plus de 100 000 femmes

La cohorte E4N a pour objectif l’étude de l’environnement familial et génétique de la descendance des femmes recrutées dans une première cohorte baptisée E3N (100 000 femmes suivies depuis 20 ans).

E4N évaluera l’impact sur l’état de santé à l’âge adulte de l’exposition à certains facteurs environnementaux au début de la vie.

Au niveau des femmes adultes, l’étude portera sur l’influence du traitement hormonal de la ménopause, l’influence des habitudes alimentaires et du style de vie sur le risque de développer des maladies dont les cancers.

Ce projet sera financé à hauteur de 7 948 200 €.
Il est porté par Françoise Clavel-Chapelon, directrice de recherche Inserm et responsable de l’équipe « nutrition, hormones, et sante des femmes » au sein de l’unité Inserm 1018.

CRCNA UMR 892Centre de Recherche en Cancérologie Nantes-Angers

© Inserm, P. Latron

HOPE-EPI : mieux connaitre et mieux traiter les cancers de l’enfant

En 2010, 17 000 données relatives aux cancers de l’enfant ont été recensées. Ce projet permettra, en mutualisant les efforts de collecte de données et de validation d’informations, d’identifier les risques environnementaux et les risques génétiques liés au cancer de l’enfant. La disparité des traitements sera identifiée ainsi que les effets secondaires à court et à long terme.

Ce projet sera financé à hauteur de 5 582 300 €.
Il est porté par Jacqueline Clavel, directrice de recherche Inserm, responsable de l’équipe « épidémiologie environnementale des cancers » au sein de l’unité Inserm 1018

RADICO : Fédérer les 250 000 personnes incluses dans les cohortes de patients atteints de maladies rares

On estime aujourd’hui qu’il existe 6000 maladies rares en France. Elles touchent 3 millions de personnes. Le projet RADICO est une fédération des cohortes de patients atteints de maladies rares dont les activités seront centralisées à l’hôpital Trousseau. Cette cohorte permettra la sélection de données pour les études épidémiologiques et permettra d’assurer l’émergence des programmes de recherche. Cette cohorte est fondamentale pour l’identification de gènes et de mécanismes à l’origine de nombreuses maladies humaines. Elle est également indispensable pour le développement d’essais thérapeutiques. Les découvertes issues de ce projet pourront également avoir d’autres retombées et contribuer à l’amélioration du traitement de maladies plus fréquentes.

Ce projet sera financé à hauteur de 10 072 118 €.
Il est porté par Serge Amselem, directeur de l’Unité inserm 933 « physiopathologie des maladies génétiques d’expression pédiatrique »

Ville européenne des Sciences

© Inserm, E. Begouen

30 000 jeunes adultes étudiés à la loupe : le projet I-Share

Mené en partenariat avec le PRES de Bordeaux, Cette cohorte est destinée à explorer les facteurs de risque des maladies chez 30 000 étudiants suivis au moins 10 ans. Peu d’informations sont disponibles sur l’état de santé des jeunes adultes, en dépit de risques spécifiques (troubles de l’humeur et suicide, conduites à risque et accidents, exposition à l’alcool et aux drogues).

Il est aussi important de comprendre comment les expositions de cette période d’âge influencent des maladies auxquelles ils seront confrontés dans leur futur. Le projet i-SHARE permettra d’explorer l’impact des facteurs de risque et des comportements sur des paramètres aussi variés que la morbidité immédiate ou à long terme, ou le succès et le devenir professionnel des étudiants.

Ce projet sera financé à hauteur de 8 911 664 €.
Il est porté par Christophe Tzourio, directeur de recherche Inserm. Unité 708 « Neuroépidémiologie »

30 000 patients atteints de sclérose en plaque : cohorte OFSEP

L’Inserm, l’université Claude Bernard Lyon 1 et les Hospices civils de Lyon piloteront conjointement cette cohorte comportant plus de 30 000 patients.

Le projet OFSEP permettra d’enrichir cette cohorte déjà existante de données biologiques, d’imagerie, et de données socioéconomiques. Il vise aussi à développer, au sein de cette cohorte générique, des cohortes plus ciblées.

A terme, les chercheurs espèrent améliorer la prise en charge et le développement de nouvelles thérapies de la sclérose en plaques.

Ce projet sera financé à hauteur de 10 341 968 €.
Il est porté par Christian Confavreux. Unité Inserm 842 « Neuro-oncologie et neuro-inflammation »

demyelinisation-sep

Processus de démyélinisation dans la SEP  © Inserm, F. Koulikoff

CANTO : quelle toxicité des traitements du cancer du sein ?

Menée conjointement par l’Institut Gustave Roussy et l’Inserm, en forte coopération avec la Fédération Nationale des Centres de Lutte Contre le Cancer, cette cohorte a pour objectif l’étude des toxicités chroniques des traitements anticancéreux chez 20 000 patientes atteintes d’un cancer du sein.

Malgré leur efficacité indiscutable, ces traitements présentent une toxicité chronique qui va toucher plus de 30000 patientes par an. La description de l’incidence, des caractéristiques cliniques et biologiques et des conséquences à long terme des toxicités chroniques seront recensées. L’impact psychologique du développement de ces toxicités chez les patientes sera analysé.

Ce projet sera financé à hauteur de 13 870 288 €.
Le projet CANTO est porté par Fabrice André directeur de l’unité de recherche U981 « Biomarqueurs prédicteurs et nouvelles stratégies moléculaires en thérapeutique anticancéreuse » et cancérologue à l’Institut de cancérologie Gustave Roussy (IGR, Villejuif).

Psy-COH : Les maladies mentales un des grands défis de santé publique

Porté par la Fondation FondaMental dont l’Inserm est un des membres fondateur, le projet Psy-COH va suivre 10 ans une cohorte de 2000 patients jeunes, atteints de 3 maladies psychiatriques majeures : schizophrénie, psychose maniacodépressive (« trouble bipolaire »), ou le syndrome d’Asperger. La recherche portera sur les molécules dont la présence apporte des indications sur certaines caractéristiques, en particulier génétiques de la maladie sur les facteurs de risque, la stratégie diagnostique, et le coût de chacune de ces maladies (économie de la santé). Le projet Psy-CHO permettra d’améliorer le diagnostic, la prise en charge et le traitement des maladies psychiatriques chroniques.

Ce projet sera financé à hauteur de 1 955 053 €.
Il est porté par Marion Leboyer. Unité Inserm 955 – Institut Mondor de Recherche biomédicale (IMRB)

CKD- Rein : Les maladies rénales enfin sur le devant de la scène

Pilotée par l’Université Paris-Sud, cette cohorte de patients porteurs d’une maladie chronique du rein est destinée à explorer les causes de l’apparition d’une insuffisance rénale, en étudiant en particulier les facteurs sociaux, environnementaux, comportementaux, génétiques et les biomarqueurs (caractéristiques biologiques spécifiques) prédictifs de l’évolution de la maladie, et d’observer la survenue des diverses complications des maladies rénales.

Ce projet sera financé à hauteur de 4 088 460 €.
Il est porté par Bénédicte Stengel, directrice de recherche Inserm au sein de l’équipe « épidémiologie de l’obésité, du diabète et de la maladie rénale chronique : approche vie entière, déterminants nutritionnels précoces » de l’unité Inserm 1018.

Lignée cellulaire HEK-293. rein

Lignée cellulaire HEK-293 (Human Embryonic Kidney), issue de tissu épithélial humain du rein, observé en microscopie confocale  © Inserm, O. Trassard

Cryostem : mieux comprendre la maladie du greffon contre l’hôte

Coordonné par Régis Peffault de Latour en partenariat avec la Société Française de Greffe de Moelle et de Thérapie Cellulaire (SFGM-TC), Cryostem a pour objectif de mieux caractériser la maladie du greffon contre l’hôte. Le projet a pour but de constituer une collection exhaustive de prélèvements biologiques (cellules, ADN, plasma) de patients greffés à partir de cellules souches hématopoïétiques, afin de mieux comprendre les facteurs génétiques et moléculaires de la maladie du greffon contre l’hôte responsable d’un taux encore inacceptable de morbidité et de mortalité après allogreffe. L’objectif à terme est de pouvoir diminuer les complications liées aux greffes de cellules souches hématopoïétiques dans les cancers du sang, et ainsi d’en augmenter le succès. La maladie du greffon contre l’hôte touche plus de 30 % des 1500 greffés par an en France.

Ce projet sera financé à hauteur de 3 430 000 €.

Il est porté par Régis Peffault de Latour, chercheur au sein de l’Unité Inserm 728 « Gvh et gvl : physiopathologie chez l’homme et chez l’animal, incidence et rôle thérapeutique »

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Contact Presse
Priscille Rivière Tél. : 01 44 23 60 97
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