Le Monde indique, dans son édition Science & techno, que la Communauté européenne « rendra son verdict officiel » concernant les deux programmes phares de recherche ou « flagships » (« vaisseaux amiraux ») qu’elle choisira de financer dans le domaine des « technologies futures émergentes ». Les deux élus recevront un milliard d’euros sur dix ans. Parmi les six projets officiellement en lice, figure celui, appelé Human Brain Projet (HBP), visant à « créer de nouveaux outils pour simuler le cerveau humain ». Le journal explique que « HBP est un audacieux projet de cerveau virtuel, fédérant 256 laboratoires de 24 pays ». Ce projet, dont le « porte-drapeau » est Henry Markram, neurobiologiste de l’Ecole fédérale polytechnique de Lausanne (EPFL), comporte cependant quelques interrogations et promesses excessives. Parmi ces dernières figure l’idée que le projet HBP puisse un jour « permettre de guérir les maladies neurodégénératives », explique Le Monde. Stanislas Dehaene, du Commissariat à l’énergie atomique (Neurospin-CEA-Inserm), souligne : « L’erreur classique, dans l’appréciation du projet Human Brain, est de penser que c’est un projet pharaonique. L’objectif n’est pas de simuler chaque synapse de chaque neurone de tout le cerveau. Nous allons créer des modèles réalistes de petits circuits pour en abstraire les propriétés. (…) Un laboratoire développant un nouveau médicament, par exemple, choisira une simulation très réaliste à l’échelle des neurotransmetteurs ».
Consulter le communiqué de presse Le Monde, édition Science & Techno, 26/01
Diane 35 soupçonné d’avoir causé 200 décès
Une réunion d’urgence sur les contraceptifs oraux se tiendra cet après-midi à l’Agence du médicament. Les conclusions d’un rapport sur les effets indésirables de Diane 35 y seront notamment examinées. Depuis 1987, date de la mise sur le marché de l’anti-acnéique utilisé comme contraceptif, l’Agence a répertorié 7 décès liés à la prise de la molécule, dont 4 directement imputables à celle-ci. Mais d’après certains experts, ce chiffre est amplement sous-estimé. La raison serait une méthode de surveillance inadaptée. Selon le système de pharmacovigilance actuel, les médecins doivent penser à faire le lien entre un médicament et des effets indésirables pour faire une déclaration. L’Agence du médicament a demandé aux CHU d’Amiens et de Brest d’utiliser les données de leur « Programme de médicalisation des systèmes d’information » (PSMI) pour Diane 35. Selon cette méthode, sur les 155 femmes ayant été hospitalisées à Brest entre 1998 et 2012 pour une AVC ou une embolie pulmonaire concomitante avec la prise de Diane 35, 3 sont décédées. « Extrapolé à l’ensemble de la population française [sur la même période], le nombre de décès serait de 200 », souligne Le Figaro. D’après l’avocat Jean-Christophe Coubris, cité par Aujourd’hui en France Dimanche, des centaines de femmes s’apprêteraient à porter plainte après avoir subi un AVC ou une embolie sous pilule, alors qu’elles n’avaient aucun facteur de risque préalable.
Le Figaro, 28/01, Aujourd’hui en France Dimanche, 27/01
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