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C'est dans l'air

Mardi 14 novembre : journée mondiale du diabète

06 Nov 2017 | Par INSERM (Salle de presse) | Journée mondiale

©Fotolia

Le diabète est une maladie causée par un excès permanent de sucre dans le sang qu’on appelle l’hyperglycémie. On distingue deux types de diabète :

  • le diabète de type 1 est une maladie auto-immune caractérisée par la production insuffisante d’insuline.
  • le diabète de type 2 quant à lui, est le résultat d’une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme.

Chaque année à la même date et ce depuis 1991, la Journée mondiale du diabète est l’occasion de mobiliser le grand public en faisant découvrir cette maladie, mais aussi et surtout les moyens mis en place pour sa prise en charge.

Près de la moitié des décès dus à l’hyperglycémie surviennent avant l’âge de 70 ans. L’Organisation mondiale pour la santé (OMS) prévoit qu’en 2030, le diabète sera la 7e cause de décès dans le monde[1].

En 2016, nous mettions en avant les travaux d’Éric Renard, responsable de l’équipe « Déterminants et correction de la perte de sécrétion d’insuline dans le diabète » de l’Unité Inserm 1191 Institut de génomique fonctionnelle (lire le C’est dans l’air). Il travaillait alors sur le développement d’un pancréas artificiel utilisable au quotidien par les patients diabétiques de type 1. L’appareil est composé de 3 parties : un capteur de glucose externe situé au niveau de l’abdomen, une pompe administrant l’insuline, le tout relié par Bluetooth à un smartphone qui recueille les mesures de glucose et transmet l’information à la pompe qui délivre alors la bonne dose d’insuline.                                                           

Réalisés fin 2016 / début 2017, des essais chez une trentaine de patients avaient démontré la faisabilité d’une utilisation de ce pancréas artificiel pendant 6 mois. A la même période, de nouveaux dispositifs ont été mis à disposition dans trois centres européens (Montpellier, Padoue et Amsterdam) dont un capteur continu du glucose implantable dans le bras des patients pendant 6 mois. Ce nouveau système, semblable à un implant contraceptif, pourrait remplacer le système actuel externe qui doit être changé tous les 7 à 10 jours.

Depuis un an, l’équipe d’Éric Renard s’attèle à améliorer son système de pancréas artificiel et a ainsi retardé de quelques mois le lancement de leur étude sur 6 mois afin de travailler avec le nouveau capteur de glucose implantable. Cette nouvelle étude, promue par les NIH, prendra forme durant le premier trimestre de 2018 dans les trois centres européens et se fera sur plus de 70 participants.


[1] Source : OMS

Contacts
Contact Chercheur

Eric Renard
Unité Inserm 1191 « Institut de génomique fonctionnelle »
04 67 33 83 84
(Portable sur demande)
rf.reilleptnom-uhc@draner-e

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