Le Figaro consacre un dossier aux dangers d’une surconsommation de viande suite à un rapport du Centre international de recherche sur le cancer (Circ), chargé au sein l’OMS d’évaluer les niveaux de risque de cancer, qui a conclu que la consommation de « viande transformée » (charcuterie) est classée « cancérogène pour l’homme ». La viande rouge (Porc, bœuf, veau, mouton, agneau, cheval) est considérée comme « cancérogène probable » en raison d’un niveau de preuve inférieur. Selon les experts, la consommation de 50 grammes de charcuterie par jour accroîtrait de 18% le risque de cancer colorectal. Toutefois, précise le Dr Kurt Straif, qui dirige le programme des monographies au Circ, « Pour un individu, le risque de développer un cancer colorectal à cause de sa consommation de charcuterie reste faible, mais ce risque grandit avec la quantité de viande consommée ». En réaction, le Pr Philippe Legrand, qui dirige le laboratoire de nutrition humaine de l’agrocampus Inra, à Rennes, remarque que « sans protéines animales, difficile d’éviter les carences ». Intervenue au Journal de 20h de TF1, Marie-Christine Boutron, directrice de recherche à l’Inserm, a mis en avant que « les viandes contiennent toutes une quantité importante de fer héminique », soulignant par ailleurs que « 34 000 décès par cancer par an dans le monde seraient imputables à une alimentation riche en charcuterie ». Le Figaro, 27/10, TF1, 26/10
Maladie d’Alzheimer : une étude espagnole relance la piste infectieuse
Le quotidien du Pharmacien précise qu’une étude espagnole publiée dans la revue Scientific Reports, et dirigée par Luis Carrasco du centre de biologie moléculaire à Madrid, vient relancer la piste infectieuse dans la maladie d’Alzheimer. Une comparaison des tissus cérébraux post mortem de onze sujets atteint de la maladie d’Alzheimer à ceux de 10 témoins a permis aux chercheurs de détecter des mycoses dans différentes régions du cerveau, y compris dans les vaisseaux sanguins chez 100% des patients Alzheimer, mais pas chez les autres. Selon le Pr Christophe Tzourio, directeur de l’unité de recherche neuroépidémiologie Inserm/université de Bordeaux, « C’est une étude intéressante et pas du tout invraisemblable, mais qui doit être confirmée par une autre équipe ». Le quotidien du Pharmacien, 26/10
En Bref
Que Choisir, 01/11
Science et Vie, 01/11
Le Quotidien du Médecin, 26/10
Archives
Une « synthèse de presse » n'est qu'un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l'Inserm. Sont mis à disposition, dès lors qu'ils existent, les liens vers les articles de presse cités dans la synthèse.
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Communiqué 09.07.2019
De nouveaux antibiotiques mis au point par un laboratoire de l’Inserm et l’Université de Rennes 1
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Communiqué 18.09.2019
Une nouvelle méthode plus efficace pour diagnostiquer Alzheimer
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Communiqué 17.09.2019
Elaboration et validation de l’iBox, le premier outil universel de prédiction du risque de perte de rein greffé basé sur l’intelligence artificielle.
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Communiqué 16.09.2019
Du nouveau dans l’apprentissage automatique via des systèmes biologiques