À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser.
Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.
Quatorze scientifiques français et italiens partiront fin janvier étudier pendant un mois la population de mineurs d’or de La Rinconada (Pérou), ville la plus haute du monde, à la recherche des limites de l’adaptation du corps humain, rapportent l’AFP, La Croix, 20 Minutes et Franceinter.fr. « Alors qu’il est généralement considéré que la vie humaine permanente n’est pas possible au-delà de 5 000 m, la population de La Rinconada constitue un véritable défi à la connaissance », a expliqué l’un des chercheurs lors d’une conférence de presse à l’Inserm. « Le principal objectif est d’étudier l’effet du manque d’oxygène, ce que nous appelons l’hypoxie, sur la santé », indique Samuel Vergès, du laboratoire hypoxie et physiopathologies cardiovasculaires et respiratoires (Inserm-Université de Grenoble), responsable de la mission. Plus de 50 000 habitants vivent à l’année dans des conditions extrêmes au sein de cette ville reculée, qui s’est développée du fait de l’activité minière ces deux dernières décennies, à près de 5 300 mètres d’altitude dans les Andes péruviennes. Pendant 30 jours, au mois de février, les scientifiques de l’Expédition 5300 réaliseront pour la première fois un « phénotypage génétique, biologique et cardiovasculaire exhaustif » de cette population. Ils espèrent également obtenir des avancées dans le domaine de l’épigénétique, qui consiste à étudier la manière dont les facteurs environnementaux influent sur l’expression du génome.
AFP, Franceinter.fr, 06/11, La Croix, 20 Minutes, 07/11
Faire remarcher des paralytiques
Le Monde rend compte d’un traitement innovant évalué chez trois patients aux jambes paralysées, à la suite d’un traumatisme de la moelle épinière, et mené aux Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) de Lausanne. Il s’agit d’un protocole de stimulation électrique de la moelle épinière mis au point par l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Un implant a été inséré dans le bas du dos des patients, accolé à la moelle épinière. Les résultats de ce traitement révolutionnaire ont été publiés dans la revue Nature. Grâce à cette thérapie, les trois patients peuvent désormais marcher avec l’aide de béquilles ou d’un déambulateur. Le Pr Grégoire Courtine, neuroscientifique à l’EPFL, qui développe cette approche depuis quinze ans, souligne : « Nos découvertes se fondent sur la compréhension approfondie des mécanismes de la marche, acquise au fil de nombreuses années de recherche sur des modèles animaux – des rats et des primates. Ce long travail nous a permis de reproduire en temps réel la manière dont le cerveau active la moelle épinière ».
Le Monde, édition Science et Médecine, 07/11
En Bref
Franceinfotv.fr, 06/11
Francebleu.fr, 07/11
Le Parisien, 07/11
20 Minutes, édition Grand Paris, 07/11
Archives
Une « synthèse de presse » n'est qu'un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l'Inserm. Sont mis à disposition, dès lors qu'ils existent, les liens vers les articles de presse cités dans la synthèse.
Ces liens, actifs à la date de la mise en ligne de la synthèse, sont susceptibles de ne plus l'être quelques jours plus tard.
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Communiqué 09.07.2019
De nouveaux antibiotiques mis au point par un laboratoire de l’Inserm et l’Université de Rennes 1
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Communiqué 18.09.2019
Une nouvelle méthode plus efficace pour diagnostiquer Alzheimer
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Communiqué 17.09.2019
Elaboration et validation de l’iBox, le premier outil universel de prédiction du risque de perte de rein greffé basé sur l’intelligence artificielle.
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Communiqué 16.09.2019
Du nouveau dans l’apprentissage automatique via des systèmes biologiques