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C'est dans l'air

Oui, le changement d’heure a des effets physiologiques

28 Oct 2016 | Par INSERM (Salle de presse) | Évènement | France

The Black Sun ©Fotolia

Dans la nuit de samedi 29 octobre à dimanche 30 octobre 2016, à 3 heures il sera 2 heures. Ce changement d’heure n’est pas sans effets sur la physiologie humaine et sur la santé. Lorsque, en avril 1784, Benjamin Franklin écrit dans le Journal de Paris qu’il suffirait d’avancer l’horaire du lever en hiver pour réduire la consommation de bougies et réduire la pollution, il avait raison. Lorsqu’il clame que le nouvel horaire serait difficile à vivre pendant deux ou trois jours seulement car « ce n’est que le premier pas qui coûte », il avait tort.

La littérature scientifique montre que le changement d’heure peut induire des troubles du sommeil, de la vigilance, des accidents de la route, des dépressions, des suicides, et des infarctus du myocarde.

La transition est plus perturbante en hiver chez les couche-tôt. Pour Claude Gronfier chercheur à l’Inserm, « changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ».

Pour tout savoir sur le changement d’heure, son histoire, son impact sur la santé et comment ça marche, contactez Claude Gronfier.

source du texte  : présentation Claude Gronfier.
Contacts
Contact Chercheur

Claude Gronfier
Directeur de recherche Inserm
Unité Inserm 1208 Institut cellule souche et cerveau
Équipe Chronobiologie et troubles affectifs
rf.mresni@reifnorg.edualc
Tel : 04 72 91 34 89

Joëlle Adrien
Directrice de recherche Inserm émérite
rf.mresni@neirda.elleoj
Tel: 06 72 73 11 74

 

 

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