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Brèves

Paludisme : avancée dans la compréhension des mécanismes d’entrée du parasite dans les cellules du foie.

16 Mai 2017 | Par INSERM (Salle de presse) | Immunologie, inflammation, infectiologie et microbiologie

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Modèle 3D d’une protéine de Plasmodium impliquée dans l’entrée dans les cellules du foie. ©O. Silvie

Le paludisme reste une cause majeure de mortalité dans le monde, notamment en Afrique. La maladie est due à un parasite du genre Plasmodium transmis à l’homme par un moustique. Au cours des premières heures d’infection, le parasite injecté par le moustique, migre de la peau jusqu’au foie, où il se multiplie avant d’infecter les globules rouges dans le sang.

Jusqu’à présent, les mécanismes d’entrée du parasite dans les cellules du foie étaient mal connus. En utilisant des modèles de culture cellulaire, l’équipe d’Olivier Silvie, chercheur Inserm (Centre d’Immunologie et des Maladies Infectieuses, Paris) a montré que les deux espèces responsables de paludisme chez l’homme, Plasmodium falciparum et Plasmodium vivax, utilisent des voies d’entrée distinctes pour infecter les cellules du foie.

À l’aide d’approches génétiques dans un modèle murin, les chercheurs ont identifié une protéine clef du parasite qui détermine la voie d’entrée utilisée. Ce travail, fruit d’une collaboration entre des équipes de l’Inserm et d’Universités de Paris, Strasbourg, et Oxford-Mahidol, révèle de nouveaux aspects des interactions hôte-parasite.

Ces résultats ouvrent de nouvelles pistes pour le développement de stratégies antipaludiques visant à bloquer les étapes précoces de l’infection.

Contacts
Contact Chercheur

Olivier Silvie

Inserm 1135 – Centre d’Immunologie et des Maladies Infectieuses – Paris

01.40.77.81.11

rf.mresni@eivlis.reivilo

Sources

Plasmodium P36 determines host cell receptor usage during sporozoite invasion

Giulia Manzoni1, Carine Marinach1*, Selma Topçu1*, Sylvie Briquet1, Morgane Grand1, Matthieu Tolle1, Marion Gransagne1, Julien Lescar1, Chiara Andolina2,3, Jean-François Franetich1, Mirjam B. Zeisel4, Thierry Huby5, Eric Rubinstein6,7, Georges Snounou1, Dominique Mazier1,8, François Nosten2,3, Thomas F. Baumert4,9, Olivier Silvie1

 

1Sorbonne Universités, UPMC Univ Paris 06, INSERM, CNRS, Centre d’Immunologie et des Maladies Infectieuses, U1135, ERL8255, F-75013, Paris, France.

2Shoklo Malaria Research Unit, Mahidol-Oxford Tropical Medicine Research Unit, Faculty of Tropical Medicine, Mahidol University, Mae Sot, Thailand.

3Centre for Tropical Medicine and Global Health, Nuffield Department of Medicine Research building, University of Oxford Old Road campus, Oxford, United Kingdom.

4INSERM, U1110, Institut de Recherche sur les Maladies Virales et Hépatiques, F-67000, Strasbourg, France; Université de Strasbourg, F-67000, Strasbourg, France.

5Sorbonne Universités, UPMC Univ Paris 06, INSERM, Institute of Cardiometabolism and Nutrition, UMR_S 1166, F-75013, Paris, France.

6INSERM, U935, F-94807, Villejuif, France.

7Université Paris Sud, Institut André Lwoff, F-94807, Villejuif, France.

8Assistance Publique Hôpitaux de Paris, Centre Hospitalo-Universitaire Pitié- Salpêtrière, F-75013 Paris, France.

9Institut Hospitalo-Universitaire, Pôle Hépato-digestif, Hopitaux Universitaires de Strasbourg, F-67000 Strasbourg, France.

 

*CM and ST contributed equally to this study

 

eLife, http://dx.doi.org/10.7554/eLife.25903

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